vendredi 28 février 2014

DIORISIMONS J'ADIOR PAS !

C'est bien avec Raf Simons, on peut passer de la Haute Couture au prêt-à-porter sans même s'en rendre compte. Au moins cette saison, il ose les couleurs. Cela va certainement nous mettre un petit peu de baume au cœur, car pour nous, c’est toujours un peu triste quand on voit le design de Monsieur Simons.

Mais, il faudra probablement beaucoup et, beaucoup de collections encore pour que Monsieur Raf Simons devienne un créateur moyen. C'est là, à peu près, sa seule marge de progression.

Si pour vous, c'est un plaisir. Pour moi, chaque saison, c'est une véritable torture, et je laisse ça aux aficionados d’ici qui veulent absolument voire là où il n'y a rien à voir.

Entre une Victoire de Castellane qui ne sait pas dessiner et Raf Simons, le seul Belge en France, qui n’a pas de talent, la maison Dior, véritablement, nous montre l'archétype de la société du luxe qui ne devrait pas fonctionner ! Et pourtant, elle fonctionne !

Il ne manquerait plus que Monsieur Grumbach devienne le directeur de la stratégie et ce serait complet. ; chronique d’un futur dépôt de bilan annoncé. Comme quoi, avec beaucoup d’argent, on peut vendre n’impote quoi. That's the way it is.

PACO RABANNE, OSEZ LE MOCHE !

J'ai cherché dans l'ensemble des photos de la collection quelque chose qui pourrait ne pas détruire l'harmonie du blog, mais je n'ai trouvé aucune photo digne de ce qui pourrait éventuellement faire passer la collection de Paco Rabanne pour une vrai collection.
Le groupe Puig, propriétaire de Paco Rabanne, une fois de plus, rend une copie tout à fait en dessous de l'image de marque qu'il veut se donner dans le monde de la mode. 

En effet, "osez le moche" est peut-être un nouveau concept marketing. Rien véritablement ne justifie que cette collection soit mise en vente ou montrée à un public de professionnels. Car, bien évidemment, nous ne pouvons en aucun cas juger d'une collection qui visiblement semble avoir été réalisée par des étudiants de première année de la Chambre Syndicale. 

Madame Julien Dossena sortez un peu plus, allez voir les collections de Haute Couture et faite comme les autres créateur étrangers en France. Si vous voulez créer, venez couper et copier les grands Couturiers Français. 

Le style allemand revu et corrigé ; nous avons déjà donné, depuis plus de trente ans, avec Monsieur Karl Otto Lagerfeldt. Alors, Madame, après le moche, osez le Beaux !

jeudi 27 février 2014

INTERVIEW SURREALISTE !

On a parfois l'impression que tous ces stylistes sont montés sur leurs grands chevaux en méprisant les simples mortels. Ces gens-là sont complètement déconnectés de la réalité.» (Stella McCartney)
La rencontre avec un créateur est pour moi un moment privilégié. C'est comme une révélation. Nous pouvons écrire sur la mode, sur la création, sur ses acteurs, nous pouvons supposer, analyser, afin de restituer et rendre ce monde accessible et compréhensible. Mais est-ce vraiment que bien faire son travail sans ne jamais interviewer les principaux intéressés ? Non !
L'univers de chaque désigner est un vrai mystère que nous, journalistes, avons la chance de percer. Aller au-delà de cette bulle de paillettes inaccessible qui demeure dans l'imaginaire de tout un chacun... Enfin, pas toujours.

Lorsque j'ai proposé à mon rédac en chef d'interviewer la jeune créatrice russe Vika Gazinskaya, il a plissé le front : « Qui est-ce ? Est-elle connue ?
— En Russie, un peu. En France, non. Mais...
Il a fallu que je trouve de sacrés bons arguments pour que mon rédac en chef accepte de publier une interview de quelqu'un qui n'a pas encore fait ses preuves pour acquérir une notoriété suffisante. Connaissant l'implication de notre magazine dans la défense des animaux, j'ai enchaîné avec enthousiasme : « Elle... n'utilise jamais de véritable fourrure, elle utilise du synthétique ! » C'était déjà un bon point pour commencer.
Il faut noter, que les magazines, quels qu'ils soient, vous demandent toujours la lune. Ils veulent tous des interviews de Karl Lagerfeld, Stella McCartney, Jean-Paul Gaultier... Imposer une interview de quelqu'un qui n'est pas connu pour une rubrique qui peut aller d'une double page à cinq, s'avère une vraie bataille. Il faut convaincre et trouver de forts arguments, car en tant que rédactrice mode c'est un pari et un sacré risque à prendre. À votre avis, pourquoi parle-t-on toujours des mêmes dans la plupart des magazines mode, même dans ceux qui se disent pointus et découvreurs de talents ? Imposer nos coups de coeurs, notre envie de découverte et de partage avec nos lecteurs sont souvent des combats durant lesquelles il est excessivement difficile de traverser la tranchée et les barbelés mis en place par la rédaction… Pour ma part, je me suis toujours débrouillée pour convaincre. Avec Vika Gazinskaya on m'a donné perdante d'avance, mais contre toute attente, j'ai réussi !
Cette ancienne styliste de shooting reconvertie en créatrice de mode n'est certes pas privée de talent, même si ce qu'elle fait n'est pas forcément dans mes propres goûts. Le talent, cela se soutient. Lors d'une interview dans un media russe, elle a avoué chercher désespérément des investisseurs étrangers (eh oui, aujourd'hui le talent seul ne suffit pas !) afin de défiler à Paris. Or, pour le moment elle n'en a pas les moyens. Bref, du classique. En attendant, elle est obligée de se contenter de présenter sa collection dans une chambre minuscule de l'hôtel Westin lors de la semaine parisienne du prêt-à-porter... Peut-on conquérir Paris avec si peu de moyens ?
La publication de son interview dans notre magazine qui, en dehors de la Russie est implanté en France, à Paris, avec une large distribution dans l'hexagone, notamment sur la Côte d'Azur, pouvait avoir un impact sur sa promotion. J'imaginais faire un portrait séduisant, tirer la meilleure partie, pour que lecteurs et éventuels investisseurs qui liraient mes lignes se tournent vers elle et s'intéressent à son travail...
J'ai soigneusement préparé mon intervention, allant dans ce sens. J'étais donc pleine de bonnes intentions et d'excellente humeur. J'ai annulé deux défilés auxquels je devais me rendre et dérangé l'un des photographes du magazine afin qu'il m'accompagne pour faire des portraits de la créatrice. Arrivée au Westin Hôtel, j'ai frappé à la porte de la chambre indiquée (soit dit en passant, j'ai eu un mal de chien à la trouver) à 16 h piles, l'heure convenue. Une assistante de la créatrice, visiblement ennuyée, est venue me chercher. Elle m'a conduite dans le petit showroom où je me suis retrouvée face à la créatrice.
Pas de bonjour, pas de sourire, mais un sec « c'est pourquoi ? » est sorti de la bouche de la jeune femme à la coiffure Playmobil qui jouait à la Diva. Je suis restée vraiment sur ma faim, que se passait-il ? Comme accueil, je n'ai jamais connu ça, vous pouvez me croire. Jamais. Mais j'ai décidé de rester positive. Je me suis présentée tout en lui rappelant le motif de ma présence. Après tout, me suis-je dit, elle peut être fatiguée et un peu stressée la pauvre. Or, la Diva m'a lancé un regard méprisant de bas en haut. Ça commençait bien !
« Qui vous a envoyé ?! On vous a pas dit que j'ai pas le temps ??!! » a-t-elle lâché sans même me regarder. Là, non seulement mon exaspération a pris le dessus mais toute sympathie que je pouvais avoir à son encontre s'est aussitôt diluée dans ses paroles. J'étais aussi surprise que perdue. Totalement. J'ai juste annulé deux défilés importants pour venir la voir et tanné ma rédaction pour qu'ils me consentent un photographe pour l'interview. J'avais du mal à comprendre. Qui avait besoin de qui ? Je n'avais rien demandé moi ! C'est son service de presse qui m'a contactée pour cet entretien !
J'ai ouvert la bouche pour lui expliquer tout cela (ma politesse naturelle, hélas, m'empêchait de la traiter de petite connasse arrogante avant partir en claquant la porte) afin de lui laisser tout de même sa chance, mais la Diva a simplement daigné m'adresser un « Ok, d'accord! Vous avez 10 minutes, pas plus ! »
Je n'en croyais pas mes oreilles. Combien de créateurs ai-je interviewé ? Jean-Paul Gaultier, Jean-Claude Jitrois, Jean-Charles de Castelbajac, Stéphane Rolland, Hubert Barrère, Zuhair Murad, Rami Al Ali, Yuliana Sergeenko, Issey Miyake, Chantal Thomas... Une chose pareille ne s'est jamais produite.
« Merci, lui ai-je répondu souriante. Merci beaucoup pour cette interview flash. Je vous souhaite de trouver vos investisseurs et surtout de futurs lecteurs. Mais pour cela, il va falloir changer votre coiffure au bol à la Playmobil et apprendre à vous adresser aux gens. »
En partant, j'ai failli lui balancer bien plus, mais j'ai choisi de rester soft et classe. À quoi bon gaspiller mon énergie dans quelque chose qui n'en vaut pas la peine...
C'est donc l'interview la plus courte que je n'ai jamais eu l'occasion de prendre. Cela m'a aussi freiné sur mes combats et mes prises de risque avec mes rédactions. Je n'ai pas pour autant abandonnée mon envie de parler de ce qui me plaît et de ce qui mérite d'être mis en avant, mais je le fais avec beaucoup plus de discernement. En attendant, la Diva de la mode russe s'obstine toujours à chercher des investisseurs pour sa marque et continue de présenter ses collections lors des Fashion Weeks parisiennes dans des petits salons d'hôtels où personne ne se déplace.
Nina / Indigo

mercredi 26 février 2014

SALEM ALEXIS MABILLE

Les habitants de Salem se considéraient en perpétuel combat contre le Démon comme Alexis Mabille. Si Alex pouvait prédire l'avenir aux jeunes filles de la Sale, il s'empresserait de leur donner son opinion sur la manière de s'habiller.
Le créateur les ensorcellent dans une collection virvoltante de simplicité et de glamour.
Monsieur Mabille, toutes pratiques de divination sont interdites, ou considérées comme relevant de la diablerie. 

Les jeunes filles de l’hôtel de Montreux étaient envoutées par le show. Certaines d'entre-elles, d’ailleurs, furent en proie à des "transes" frénétiques. Mais connaissez-vous la sanction ?

Rush absolu dans les boutiques. Cool, non ?

mardi 25 février 2014

CHRISTINE A LA MONTAGNE

Pour sa collection Automne-Hiver 2014-15, Christine Phung imagine l'histoire d'une femme à la montagne. Il n'y a pas, à proprement parler, de parcours classique ou de diplôme nécessaire pour devenir un créateur de mode de renom, mais cela ne rend pas la tâche plus simple pour autant. 

Pour y accéder, vous aurez besoin de combiner des compétences très diverses comme le dessin, la couture, la conception, la connaissance de l'industrie de la mode et une dose incommensurable de persévérance.

Christine Phung allie tous ses éléments, et nous montre aujourd'hui sa capacité à progresser en poussant sa création à un degré qui rappelle le devenir des grands.

Elle ne sait plus si elle chute ou s'envole, nous dit-on dans le dossier de presse, mais moi, je dirais qu'elle s'envole. Nous ici, nous aimons véritablement. Il y a une chose qui est sûre c'est que cela fera un carton en boutique.

lundi 24 février 2014

SAKINA M'SA

Comme vous le savez, à chaque Fashion Week, pendant le Prêt-à-Porter, nous soutenons un créateur ou une créatrice en devenir.

Sakina M’SA est née en 1972. Elle est une créatrice d’origine comorienne, fondatrice de la marque à son nom. Elle vit et travaille à Paris depuis 1992.

À 14 ans, elle devient punk et réalise, à partir de nappes en toile cirée, de torchons et de boîtes de conserves, sa première collection, qu'elle présente au collège en fin d’année scolaire. Cette période a été nourrie par la découverte de Vivienne Westwood, Jean-Paul Gaultier, Madeleine Vionnet, Cristobal Balenciaga, Elsa Schiaparelli et Gabrielle Chanel….

Madame Vigouroux, directrice de l’espace mode à Marseille, fascinée par son énergie, finance une partie de ses études avec son Institut. Parallèlement à cette formation, Sakima fait un stage auprès de Geneviève Sevin-Doering. Cette rencontre transformera toute sa vision du vêtement.

Sakima M'SA crée une mode qui figure d’un temps suspendu où les polarités se complètent pour reprendre le pouvoir sur l’échiquier de l’existence. La collection féminine reprend la thématique des grands comme Courrège et le peintre Mondriant par St-Laurent, en ré-interprétant quelques-unes des formes.

Un jeu de correspondances décalées qui donne l’esquisse de ce que va être cette Fashion Week. Le PVC rencontre la mousseline, ample fluidité. Nous noterons également l’apparition d’un blanc nacré, comme une invitation à un romantisme moderne se jouant des conventions.

Comme le dit la créatrice : "le cycle de la vie, sans cesse, annonce une renaissance, un nouveau départ".  Un rêve bleu ouvrier, aquatique et graphique nous plonge dans une science onirique du soi retrouvé.( J'ai rien compris !!!)

Mais, pour moi, c'est l'histoire et la chronologie d'une métamorphose de gens ordinaires en personnes extraordinaires.  Avec ce projet, on nous explique qu'elle utilise les trois piliers du développement durable, : économique, social et environnemental. Un nouveau concept dans le Prêt-à-Porter ! Mais, moi, je vous le dis, cela va s'arracher dans les boutiques.

Merci à Margot pour son accueil et son sourire.

dimanche 23 février 2014

FASHION WEEK PARIS INFORMATIONS

La capitale Parisienne comptera plus de 80 défilés entre le programme officiel et les présentations en off ; plusieurs d’entre eux connaitront leurs premiers shows publics et, bien-sûr, leur déception.
Les présentations se termineront avec la collection de Nicolas Ghesquière chez Louis Vuitton, que nous serons obligés d’attendre jusqu’au matin du 6 mars, soit le dernier jour de la Fashion Week Paris. Le premier défilé parisien commencera avec la Britannique, Corrie Nielsen, le 24 février et celui de Sakina M’sa. Moment fort, lundi 3 mars, avec les débuts chez Léonard de Yiqing Yin, nouvelle directrice de la création de la marque.

Ann Demeulemeester, le jeudi 27 mars, présentera son ultime collection pour la maison qui porte son nom. L’événement aura lieu au Couvent des Cordeliers, terrain de jeu de la Révolution Française. 

A noter l’absence de Felipe Oliveira Baptista, qui ne presentera plus pour une durée indéterminée. Enfin, la maison de lingerie Lejaby a confié une première collection de prêt-à-porter à la prometteuse Léa Peckre, qui présentera le fruit de leur rencontre dans les salons de l’Hôtel Salomon de Rotschild le 3 mars. 

Un autre grand moment à ne pas manquer ! Le Musée Galliera dévoilera à la presse un ambitieux projet, encore top secret, à l’occasion de l’ouverture de l’expo "Papier Glacé" avec les éditions Condé Nast. 

On fêtera aussi, toujours dans la rubrique "la mode au musée", la première rétrospective Dries Van Noten en France, qui s’ouvre aux Arts Décoratifs samedi 1er mars. Sans oublier l'exposition du tandem new-yorkais Proenza Schouler, que met en lumière le Bon Marché Rive Gauche jusqu'au 22 mars prochain. Bonne Fashion week à vous tous.

samedi 22 février 2014

DE LA RUE A LA NOTORIETE

Franck Sorbier dans un spécial St-Valentin brocardé par une pseudo-journaliste plus animatrice de téléréalité, Elisabeth Bost, ex-femme de Jean-Luc Delarue, a eu la chance de rencontrer le maître Sorbier. Elle publie une vidéo sur sa collection, habillée en chat. Elle nous montre le peu de culture des journalistes de TF1.

Alors, Madame, voici ma vision sur votre reportage : Vous n'avez même pas été capable de tirer la quintessence de votre rencontre avec un artiste exceptionnel, aussi grand que les plus grands impressionnistes. Vous venez à la cohorte des ignares qui n’ont rien compris aux artistes peintres en leur temps.

Vos valeurs sont certainement tronquées par la vision de votre ex-mari, ancien cocaïnomane que toute la presse nous a fait passé pour un saint et un homme extraordinaire, quel exemple pour nos enfants !

Le procès que vous avez actuellement avec son ex-épouse est à l’image du reportage : vil et ignoble. C'est véritablement sordide et honteux vis-à-vis du défunt, et c'est probablement pour cela que vous avez une vision d'une profession, qui pour vous, est volage, et dont vous ne comprenez aucun des codes.

Sachez, Madame, que cette profession de la mode et du luxe constituent un secteur économique majeur pour l’économie Française. Ils contribuent au rayonnement de l’image de la France dans le monde, tout en ayant des effets d’entraînement bénéfiques sur d’autres activités. L’industrie de la mode allie savoir-faire, qualité et créativité des produits qui sont à l’origine du renom international de cette industrie.

Le secteur emploie près de 230 000 personnes, pour un chiffre d’affaire d’environ 34 Mds €, soit environ 5% de celui de l’industrie manufacturière. Si vous lisez le curriculum vitae de Madame Menkes, vous comprendrez que votre simple diplôme de journaliste n'a rien à voir avec une vraie connaissance d'un secteur qui génère beaucoup d'argent pour les uns, mais qui restitue du travail pour les autres.

Vous voulez travailler dans la mode ? Alors, il vous faut alors acquérir une vraie connaissance et une vraie culture car s'amuser avec une marque, comme vous le faites dans votre reportage, s'est faire fi de l'ensemble du travail et de l'énergie qu'il faut pour créer son image.

Ceux qui s'amusent avec les marques Françaises, n'ont pas compris qu’une marque : c'est d'abord un patrimoine culturel, et aussi un patrimoine immatériel, et je doute que vous sachiez ce que cela veut dire n’ayant visiblement pas une connaissance du monde du luxe.

Je vous renvoie, Madame, à votre petite vidéo de seulement 400 visites, alors que Franck Sorbier a des vidéos sur Internet de plusieurs millions d'audience. Je vous renvoie donc à votre vidéo qui est l’archétype et la substantifique moëlle de la chaîne pour laquelle vous travaillez. Cette télévision poubelle, dans laquelle vous vous complaisez : culture trash, trahison et coucheries.

Sur votre site internet, il est mentionné : 'le regard à la fois candide et cultivé d’Elisabeth Bost sur un ton léger, drôle et informatif.' J'aurai plutôt dit le degré zéro de la culture de la drôlerie et de la  connaissance, mais rien que cette phrase vous définit, et, sans vous connaître. Je vous connais déjà Madame. La trentenaire qui épouse pour réussir, comme les Nabila et autres égéries de notre temps, ferait n'importe quoi pour se faire remarquer pour enfin réussir.

Pour vous « Réussir »  veut dire accéder à la notoriété !  Mais, quand vous aurez atteint cette notoriété, j’ai peur de ce que vous allez nous raconter ? La notoriété de Franck Sorbier vous écrase ! Vous voulez travailler dans la mode ? Et bien, ayez, d'abord, avec les créateurs beaucoup d'humilité, regardez et apprenez. Personne dans ce milieu ne s'improvise rédactrice ou rédacteur de mode, même des blogeuses de 13 ans, que je connais, sont plus pertinentes que vous dans leur analyse. Mais, il est vrai qu’elles ont un grand respect du travail des maîtres d’art qui font la réputation de la France et que le monde entier nous envie mais que le petit nombrilisme parisien ne sait voir tant il est imbu de son peu de culture. Elles sont plutôt sympas, et considèrent que faire partie de cette profession est un honneur, pas un pis-aller.

Enfin, lorsque j’ai vu que le réalisateur de cette vidéo ‘Hugo Lopez’, qui est à l’origine du documentaire «Zahia de Z à A » (comme dirait les jeunes d’aujourd’hui : MDR, mais surout, Mort de Honte), d'un reportage qui une fois de plus ne décrit en aucun cas l'univers de la mode. Vous confondez l’industrie de la mode et du luxe avec la téléréalité. Stop aux amalgames. Retournez à la téléréalité et laissez les vrais journalistes de mode, s’il y en a encore quelques-uns, faire leur métier.

FM

jeudi 20 février 2014

MA CONCIERGE A UN LOUIS VUITTON !!!

Paris 11H30 rue Beaubourg, il vient de s'installer un nouveau magasin Louis Vuitton. Cela vous étonne qu'il puisse y avoir rue Beaubourg un magasin Louis Vuitton ? Alors, si cela ne vous paraît pas extravagant, regardez l'image jointe à l'article.

Identification de la marque disait-il et protection de celle-ci à tout prix, quand il parlait aux actionnaires de Louis Vuitton. Mais, qui peut protéger sa marque aujourd'hui avec les revendeurs de ‘second hand’, l'internet et la contrefaçon ?

La marque est soumise à toute sorte de torture que personne ne peut empêcher, même pas Monsieur Arnault.

Entre la contrefaçon, qui règne  en maître sur l'ensemble de la planète, la revente sur eBay, les blogues de désinformation, vous pouvez trouver la marque Louis Vuitton n’importe où, comme une marque de supermarché. D’ailleurs, regardez le sac à main de votre femme de ménage qui vient travailler avec son speedy Louis Vuitton.

Monsieur Arnault aura eu beau dépenser plus de 100 millions de dollars l'année dernière juste en promotion et en publicité,  il n'empêchera pas que petit à petit sa marque qu'il a torturé pour pouvoir la rendre disponible aux classes moyennes, périclite peu à peu dans une spirale toujours plus descendante.

Même pas un remède de cheval ne pourra aujourd'hui sauver cette marque fleuron de la France.  Je vous l'annonce d'ores et déjà, Louis Vuitton est mort et Louis Vuitton a été tué par Monsieur Arnault lui-même. C’est toujours très difficile, quand on est mal entouré, de diriger un groupe où plus personne ne vous dit la vérité par crainte de vous déplaire.

L'intelligence de celui-ci, qui a compris avant tout le monde qu'il avait lui-même tué sa propre marque, a été de faire une grande opération de rachats de marques ‘pas encore abîmées’. Il va pouvoir ainsi, à souhait, développer à grand coup de millions d'Euro.

"Bulgari" en est la preuve car, depuis qu’il l'a rachetée, le chiffre d’affaire a explosé. Il va probablement faire de Bulgari le leader et le fer de lance de son futur groupe.

Tant qu'à nous, les filles, si vous voulez un sac comme votre concierge, rendz-vous chez Cash Express et, là vous trouverez pour 600 € seulement votre bonhorreur.

Anonymous


mercredi 19 février 2014

CREATEUR, COPIEURS OU SUIVEURS ?

Créateurs, copieurs ou suiveurs, qui y gagnent le plus? En 1974, une célèbre campagne publicitaire lançait : « En France, on n'a pas de pétrole, mais on a des idées » …

Aujourd'hui, 40 ans après, cette phrase a vraisemblablement fait le tour du Monde... Pendant que nous nous demandons encore si nos idées suffiront à nous sortir de la « crise économique », les étrangers, eux, en ont saisi l'intérêt ! Ils ont fait de la France leur réserve à idées, leur supermarché pour industriels en panne d'inspiration.

Nous leur avons pourtant offert notre Savoir-Faire français sur un plateau, en implantant à l'Étranger les filiales de nos prestigieuses Écoles, distillant ainsi notre « French touch »  à des étudiants avides de copier le chic français, sans doute plus par orgueil que pour raison économique.

Mais, cela ne suffit plus à cette industrie qui veut croquer l'idée à la source ! Plus facile et plus rapide d'aller à la pêche à la nouveauté en étant sur place ! Asiatiques, Russes, Européens, nous envoient leurs enfants, éléments stratégiques pour envahir les Écoles Parisiennes, et s'infiltrer dans le marché de l'industrie textile français. ESMOD, la Chambre Syndicale, l'IFM, la toute nouvelle Cité de la Mode, les accueillent à bras ouvert au nom de l'échange culturel, heureux de trouver une nouvelle clientèle moins regardante. 

Présents, partout dans les salons professionnels, dans les rues de Paris, ils chinent les idées jusqu'à dans les friperies du Marais à la recherche d'articles « vintage » à recopier. Les plus repérables d'entre eux sont les jeunes femmes asiatiques : vieux manteaux de fourrure abîmés, achetés pour pas chers chez les fripiers, les boutiques solidaires ou chez Emmaüs, lunette Chanel sur le nez et sac Vuitton à la main. Elles paradent ainsi dans le quartier du textile de la capitale, allant de fournisseurs en façonniers ...

Puis diplôme en main, ces «pions formatés à la sauce française» décident de rester à Paris. Ils prennent le statut d'«entrepreneur français» et ouvrent leur showroom pour récupérer la clientèle de diffuseurs venus du monde entier pour trouver le chic Parisien. Les investisseurs suivent alors ces nouvelles recrues et ils entrent dans la « Fédération ».

Pour comprendre vraiment l'ampleur du phénomène, il suffit d'une visite chez les grossistes « Haute Couture » qui déroulent le tapis rouge à ces clients à peine majeurs. De «bons clients qu'ils préfèrent aux Français parce que même à découvert, leur carte bleue continue à fonctionner! » dira un de nos fournisseurs …« Un simple coup de fil à leur banquier sur le ton de la menace en langue maternelle et la carte dite de crédit fonctionne !». Un vrai réseau bien organisé entre le vieux Continent et les pays du Soleil Levant. Les stocks de tissu des grandes Maisons sont ainsi « mis à la disposition » de ses recopieurs qui se vantent d'utiliser un «tissu Saint-Laurent», le plus courant chez les destockeurs... 

Facile donc pour eux d'acheter, facile de trouver une main d'œuvre couleur locale en France comme à l'Étranger pour fabriquer leur collection à des prix cassés, facile de devenir les jeunes créateurs « Français » de demain. Une image de la Mode « Made in France » que l'on n'envisageait pas comme cela... Mais, où sont donc les créateurs nés en France, alors ? Nos jeunes têtes pensantes ont bien du mal à rivaliser.

Lorsqu'ils peuvent enfin s'acheter une place restée vacante dans une école prestigieuse, ils voient leur collection livrée en pâture à des professionnels du textile en mal de nouveauté. Stages, galas de fin d'année, jury d'examen, parrainage, une mine d'or pour ces professionnels qui y trouvent des idées à exploiter et des employés à moindre coût. Puis, il y a le Concours de Mode, réservé à l'élite des Grandes Ecoles et souvent limité à une certaine tranche d'âge.  

Le jeune créateur français qui parvient à y décrocher sa place pense alors pouvoir être repéré …Repéré, il le sera, par les média qui s'emparent de cet évènement devenu un vrai commerce. Les idées voyageront autour du monde, grâce à la magie d'internet et serviront les grandes industries. Les «suiveurs» exploiteront leurs idées et laisseront les jeunes Lauréats sur la touche, impuissants devant ces copieurs. Peu de Lauréats se feront un jour un nom.

S'affirmer et protéger les idées est un parcours du combattant. Malgré 17 000 lois - un chiffre excessif selon les anglais - qui régissent jusqu'à la vie privée du citoyen français, celles sur la Propriété Intellectuelle restent floues et sans effet hors des frontières de l'Hexagone, comme notamment aux États-Unis. Une porte ouverte à la copie en tout genre. 

Quelle place est alors laissée aux jeunes français dans l'industrie textile pour l'avenir ? Et bien pour beaucoup qui n'auront pas la chance d'avoir un réseau d'influence, il leur restera la solidarité. Ils se partageront des locaux pour créer leur atelier, se partageront showroom éphémère, marchés de créateurs pour vendre. Ils partageront même sur les réseaux sociaux et les plate-formes de vente du Web pour communiquer. Ils utiliseront le système D pour se faire connaître des particuliers qui viendront commander pièces uniques et petites séries.

Un arrière goût de 19ème siècle où petits ateliers cousaient des vêtements « sur mesure », et ce jusqu'au milieu du 20ème siècle, à l'Ère de la mécanisation. Tout une époque qui a vu naître la Haute Couture d'aujourd'hui en la personne de Charles Frederick Worth. Un modèle qui ne peut que veiller de là-haut sur les petits couturiers de demain... Un retour en arrière de 2 siècles pour espérer se refaire une autre image de la France...

Que dira-t-on à nos têtes pensantes pour les rassurer face à ceux qui viennent tirer profit de leurs idées ? On leur servira ce fameux cliché de « l'impression de déjà vu », ces choses dont on a tous envie au même moment, les « ce n'est qu'une coïncidence »... On leur sortira des «vous avez de la chance, vous faite un métier passionnant »... Mais, c'est un fait que la passion ne nourrit pas forcément le créateur, car c'est le suiveur qui, lui, aura les moyens d'exploiter l'idée, qui se fera une place au soleil.

LC 

mardi 18 février 2014

TENDANCE LONDON

Alors qu'approche la fin de la semaine londonienne de la Fashion Week, voici les premières tendances.

Et oui, le velours est de retour et c'est la matière phare de la saison automne-hiver à Londres. Le velours est décliné en plusieurs coloris chez Emilio de la Morena, tandis que John Rocha s'en est tenu au noir. Henry Holland a placé le matériau sur de petites robes brodées. 

Les volants pour les amateurs de froufrous sont servis chez Sister by Sibling, où les cardigans sont largement garnis de volants. Chez House of Holland, le volant est également de mise. Et si chez John Rocha, les couleurs restaient simples (noires et grises), les ornements de soie viennent égayer les créations. C'est un goût bien britannique, qui me rappelle la série télévisée des années 70 "Amicalement Vôtre", je dirais donc Dany Wilde (Tony Curtis) à Brett Sinclair (Roger Moore) : "Bien, la fashion Week, votre Altesse". 

lundi 17 février 2014

HASHTAG MODE D'EMPLOIS

Dans l'industrie de la mode où l'image est un enjeu majeur, les réseaux sociaux ont modifié les rites et les stratégies. Les défilés se suivent désormais sur Twitter, Facebook ou Instagram, à l'initiative des marques et grâce aux invités qui dégainent leur smartphone au moindre frémissement visuel. 

Désormais, les divisions digitales des services de presse comptabilisent les retombées sur les réseaux sociaux pour mesurer l'impact d'un événement auprès des abonnés de ces réseaux qui se comptent en centaines de millions de consommateurs potentiels. 

C'est aux Etats-Unis que l'on doit cette révolution digitale : d'Apple à Instagram en passant par Twitter, les « geeks » californiens ont transféré sur Internet la vie sociale de millions d'individus. Aujourd'hui, les créateurs américains sont en première ligne face à cette e-culture.

dimanche 16 février 2014

CARNAVALET EN MODE 1930

L’exposition Roman d’une Garde-robe au musée Carnavalet s'inspire de l’atmosphère feutrée des plus grandes maisons de couture parisienne de la Belle Époque aux années 1930 pour nous raconter à travers une collection exceptionnelle de robes, manteaux ou accessoires, l’histoire de la très originale Alice Alleaume, première vendeuse chez Chéruit.
Passez le seuil de l’exposition, c’est un monde mythique qui s’ouvre à nous, celui du luxe et de la Haute Couture, qui a fait de Paris la capitale de la mode.

Accompagnée par le souvenir d’Alice Alleaume (1881-1969), nous découvrons pas à pas les pièces d’une collection issue d’une donation au Palais Galliera, présentée pour la première fois au public. Robes, accessoires, échantillons textiles côtoient peintures, estampes et photos dévoilant un univers luxueux et fantasmé.

L’exposition, comme un véritable roman, s’attache à rendre compte des grands chapitres de la vie professionnelle d’Alice Alleaume. Elle se forge une expérience à Londres puis en France dans différentes maisons parisiennes comme Doucet, Morin-Blossier ou Diemert avant d’entrer chez Chéruit pour y passer la majeure partie de sa carrière, de 1912 à 1923. Elle conseillera, à la boutique du 21 place Vendôme, quelque 600 clientes, parmi elles, de grandes aristocrates comme la reine Victoria-Eugénie d’Espagne, l’infante Béatrice d’Espagne, la reine Marie de Roumanie ou encore la duchesse d’Arion.

Au-delà de l’histoire passionnante de cette femme, l’exposition présente également celle d’une mode parisienne, « sur-mesure » et précieuse, loin de l’uniformisation véhiculée par les grandes firmes actuelles du textile, nous laissant ainsi dans une nostalgie sans fin.

jeudi 13 février 2014

CONCEPT KOREA

Comme tous les ans la Fashion Week de New York a son lot de copieurs invétérés. Nous allons parler des concepts Coréens qui nous donnent une collection largement inspirée par Maaranen Satu lauréate et gagnante du festival de Hyères en 2013.
Comme pour les robes de Franck Sorbier qui avaient été copiées par le dernier petit génie de Madame Wintour. Cette dernière s'extasie devant la pâle copie d'une créatrice qui a fait ses armes à la Chambre Syndicale de la Haute Couture Parisienne.

Maaranen Satu, inspirée des "Sorcières de Salem", réinvente des formes classiques, et le land-art met en avant sa vision de la mode. A Hyères, les jeunes créateurs de mode entrent dans la cour des grands.

L'édition 2013 restera une année symbolique dans l'histoire du Festival. "Un président du jury doit donner envie de venir. C'était presque inimaginable à mes yeux qu'un jour un ancien gagnant puisse être une figure pour qui les gens se déplacent" se réjouit le fondateur du Festival, Jean-Pierre Blanc.

Il vient de conprendre que les étrangers se déplacent pour venir piller nos créateurs. "Qu'aujourd'hui, Felipe Oliveira Baptista soit Président du jury montre à quel point le processus a été utile et performant", avait dit Didier Grumbach toujours très satisfait de lui même.

mercredi 12 février 2014

DONNA KARAN NY

C'est le trentenaire de la maison Américaine DKNY dans le secteur de la mode. Alors, et comment ne pas manquer l'occasion de réaliser une collection qui fête les nuits New Yorkaises.

Dans la seconde moitié des années 1960, elle fait ses études à la Parsons The New School for Design, où elle fait la connaissance de Louis Dell’Olio. Après son mariage avec Mark Karan, elle abandonne Parsons pour entrer chez Anne Klein ; elle passera finalement son diplôme fin 1987.
Avez-vous essayé quelque chose de nouveau ? Avez-vous joué la sécurité ou de prendre un risque et faire bouger les choses ? Ou vous êtes-vous inspiré de "On aura tout vu" ?
Célèbres modèles drapés de velours, qui étaient dans l’esprit de la plupart des journalistes présents au show.  Le résultat a été une collection bien réalisée avec un clin d’œil sur le passé, mais une vision de la maison et des tendances sur son devenir.
Dans une ville comme New York où les demi-mondaines ressemblent aux Américaines qui sortent le soir dans les bars, il n'y a plus rien qui m’étonne et il faut vraiment avoir habité New York et oser dire cela. That’s the way it is.


mardi 11 février 2014

LE LUXE ET LES AMERICAINS

Un Français célèbre étant à Washington, je me suis fait un petit plaisir d'interroger dans la rue un américain sur qui était à la Maison-Blanche. J'attendais avec impatience le nom de notre président Français. Venant de lire un article dans le Washington Post, que 37 % des clients du luxe Français sont américains, je ne me faisais aucun doute sur la réponse. 

Après une longue réflexion, les personnes que j'ai interrogé mon répondu Karl Lagerfeld. Quel fut effectivement mon étonnement d'entendre que les américains nous citaient comme Français un Allemand venu en France dans les années 70. Il semblerait que nos compatriotes d'Outre-Atlantique ne savent pas le nom du Président Français. Par contre, ils connaissent bien les produits de luxe et, surtout la Haute Couture Française. 

C'est bien la mondialisation. On croit savoir tout sur tout mais au final on ne sait rien.  En réalité, les gens qui savent, sont les gens qui sont éduqués, et pour cela, il y a un chiffre que nous connaissons c'est que 90 % des Americains, ne le sont pas.

Selon une étude, on estime que la barre des 400 millions de consommateurs de vêtements, de maroquinerie, d'accessoires, de bijoux de luxe devrait être franchie en 2020.
150 millions de clients assurent 90% des dépenses (190 milliards d'euros) et les 15 millions d'acheteurs les plus riches (dont un tiers de Chinois) génèrent à eux seuls 100 milliards d'euros d'achats de produits de luxe.

La renommée de la France c'est d'abord le savoir-faire Français reconnu dans le monde entier et non la personne à la tête du pays.

dimanche 9 février 2014

RESTAURANT A L'EAU

C'est un nouveau restaurant inattendu au cœur de la capitale française et qui se situe sous la Seine. Ainsi, vous pouvez en face du quai des Orfèvres admirer le fleuve par l'intérieur. En effet, ce projet d'une grande maison d'énergie française doit prendre effet à la fin de 2014.
Vous pourrez admirer le palais de justice légèrement au-dessus de vos têtes et dîner dans une ambiance relativement sereine sous la surveillance de la police qui passe en Zodiac. Pour toute information concernant l'adresse et la réservation, envoyez un e-mail sur le blog. Bon dîner sous la Seine.

FASHION HOMO

L'habillement masculin est ­devenu l'objet de toutes les attentions médiatiques depuis la publication en 2013 d'une enquête de l'Institut Français de la Mode. Elle montre que les hommes de 15 à 29 ans dépensent presque autant que ses dames pour leur garde-robe. Ils ­représentent 36 % du total de la consommation masculine.
Mais, dire que l'homme jeune est devenu une femme comme les autres, serait aller vite en besogne. Dans la vie réelle de la plupart des garçons, il reste difficile d'assumer une passion pour la mode. Même les trentenaires « la jugent superficielle et éphémère. Ce qu'ils recherchent, c'est une belle pièce de vêtement qui dure. Ils ont besoin de justifier leur choix par des critères objectifs, alors que les femmes fonctionnent davantage au coup de cœur ». 

Pour échapper à l'ennui, on peut compter sur les grands créateurs. Hedi Slimane chez Yves Saint-Laurent relève ses habituelles tenues étriquées d'une chemise à jabot et d'une veste à paillettes.

Notre époque marquerait un retour de l'authenticité. l'accessoire serait à l'apparence ce que le camenbert est aux Français. Mais, à la différence des années 70, elle n'est pas synonyme d'avachissement ni d'engagement politique. l'homme est un actif « qui n'a pas peur de son patron ». Le hipster voudrait être son propre chef, faire des affaires, consommer, mais à sa façon. Reste une question délicate concernant la feminité, no comment.

jeudi 6 février 2014

TONY YAACOUB

Pensant qu’il s’agissait seulement d’un showroom, je n’arrive qu’en fin de journée à l’Hôtel W… mais, à mon arrivée, on m’annonce qu’un défilé aura lieu d’ici 30mns ! Je me mets donc à attendre et à échanger avec mes voisins sur les derniers défilés que nous avons vus. Très vite, la musique retentit et les modèles apparaissent dans l’ouverture du salon privé de l’hôtel…
Né au Liban, Tony Yaacoub a grandi aux Emirats Arabes Unis, s’est formé à Paris puis a ouvert sa Maison au Liban en 2005. Ce parcours, en lignes courbes pour un retour aux origines, se ressent dans sa collection à l’esprit de Berytus, princesse de légende à qui son père offrit Beyrouth. Du volume, de l’asymétrie, du tulle, du crêpe et une couleur prédominante : le vert d’eau. 

En reprenant certains codes de la Haute Couture française alliés aux codes orientaux, le couturier propose une belle
collection de grand soir, élégante et raffinée. Nous aurons plaisir à suivre ce couturier qui nous semble pouvoir créer des modèles encore plus originaux.

Jérémie Peluso

mercredi 5 février 2014

THE FASHION WEEK IS MOVING

Alexander Wang quitte Manhattan pour Brooklyn : le défilé du créateur aura lieu dans la superbe serre Duggal (Brooklyn Navy Yard). 
Diane von Furstenberg, Vera Wang et Michael Kors s'éloigneront également du Lincoln Center (coeur historique de la Fashion Week), de même que Zac Posen qui présentera sa collection dans son studio de Laight Street à Tribeca. 
Cela bouge dans la US Fashion Week.

lundi 3 février 2014

THIGH GAP

Après le Thigh Gap qui interdisait aux cuisses de se toucher sous peine de fashion faux pas, le bikini bridge a tenté il y a quelque jours de reprendre le flambeau d’une course censée mener au mannequinat.
Cette guerre insensé, où l’humain se bat contre lui-même et cherche à rivaliser avec photoshop, se déroule dans les forums, les réseaux sociaux où des adolescentes ainsi que des post adolescentes veulent atteindre l’impossible.
Le principe du bikini bridge rentre dans le cadre du mouvement Pro-ana où les jeunes filles maigrissent, s’assèchent littéralement pour répondre aux canons de la mode actuelle. Elles cherchent à fondre dans une masse hypnotisée par les couvertures de magazines prescripteurs d’opinions des filles sur elles-même.
Le bikini bridge est l’intervalle entre le tissus de la culotte et le bas de l’abdomen lié aux deux os de la hanche. Ce début d’année a vu fleurir sur la toile des clichés de filles arborant ce pont qui ne mène nulle part. Mouvement faussement nouveau, vu que cela fait 4 ans qu’il existe et que les adolescentes en parlent. Le buzz, d’il y a quelques jours, visait à relancer une angoisse qui pollue les plus belles heures de leur vie.

dimanche 2 février 2014

PROHIBITED SCARLETT

Ce soir se déroulera le 48ème Super Bowl opposant les Broncos de Denver aux Seahawks de Seattle au MetLife Stadium d’East Rutherford dans le New Jersey.
Une nouvelle fois, la mi-temps devrait nous garantir de succulents moments. Entre la prestation de Bruno Mars accompagné des Red Hot Chili Peppers et la présentation des dernières publicités made in USA, le spectacle ne pourra qu’être au rendez-vous. Malheureusement pour elle, Scarlett Johansson ne sera pas « présente » pour l’occasion.
Un Super Bowl sans sa « vague » de publicité à la mi-temps, ce n’est pas un vrai Super Bowl. À l’occasion de sa 48ème édition, l’événement sportif le plus regardé Outre-Atlantique va proposer les dernières campagnes publicitaires des plus grandes marques de la planète. Selon les dernières estimations,
les tarifs de diffusion devraient encore battre des records en cette année 2014. Quatre millions de dollars pour 30 secondes de passage à l’antenne, du jamais vu !

Pour l’occasion, les plus grandes stars de la planète ont été contactées, Arnold Schwarzenegger, David Beckham, Laurence Fishburne et …Scarlett Johansson. Malheureusement pour l’ancienne muse de Woody Allen, sa prestation ne sera pas vu au sein des 165 millions de foyers qui devraient suivre cette retransmission.
Engagée par la marque SodaStream pour vanter les mérites d’une boisson gazeuse, la Fox qui retransmet l’événement a décidé de ne pas diffuser la publicité. La raison, une réplique de la star qui n’a pas du tout plu aux dirigeants de la chaîne. Pourtant, en prenant note des quelques mots qui la compose, on ne comprend pas trop le pourquoi du comment. Sexy à souhait, une paille savamment placée entre ses lèvres, Scarlett Johansson lance d’un regard froid : regardez la vidéo ci-dessous.

La société Oxfam, qui fabrique cette boisson, est basée en Cisjordanie. Selon certaines sources bien informées, ce fait gênerait énormément de personnes situées un peu partout sur l’échiquier politique et qu’il serait mal vu qu’Oxfam alimente à sa manière la pauvreté en allant à l’encontre des droits de la communauté palestinienne.

Interrogée sur cette décision, Scarlett Johansson explique :
« Je n’ai jamais voulu être la figure d’un quelconque mouvement social ou politique dans le cadre de mon contrat avec SodaStream.

Quoi qu’il en soit, cette publicité a été visionnée plus de trois millions de fois en l’espace de 24 heures sur le Net et toute la presse en a fait ses choux gras. Inutile de dire qu’au final, la marque Oxfam n’a pas tant perdu au change que cela.

Ne pensez-vous pas ?

samedi 1 février 2014

BYE BYE Mr SEYMOUR HOFFMAN

Le comédien, célèbre notamment pour son interprétation de Truman Capote qui lui avait valu l'Oscar du meilleur acteur en 2006, était âgé de 46 ans. On ne connaît pas encore les raisons de son décès. 

Né en 1967, Philip Seymour Hoffman s'est fait un nom grâce à son rôle de Scotty J dans Boogie Nights en 1997. Récompensé par deux Tommy Awards pour son travail au théâtre, il a aussi remporté en 2006 l'Oscar du meilleur acteur ainsi qu'un Golden Globe pour le rôle-titre du film Truman Capote.

C'était le meilleur acteur de sa génération, trop méconnu en Europe.  Il va nous manquer.