ABERCROMBIE SE RHABILLE

Lorsque l'on évoque la marque Abercrombie & Fitch, cela vous inspire quoi ? Le style du lycéen classique de la côte Est des Etats-Unis affiché par de jeunes éphèbes torse nu à tablettes de chocolat, portant des jeans taille basse et appâtant le client à l'entrée des magasins ? Des vendeuses aux tailles de guêpe et aux décolletés généreux, arborant jupes courtes et liquettes ajourées ? Normal, c'est la réalité. 

Enfin… C'ETAIT la réalité, puisque la marque américaine a annoncé ces jours-ci que leurs vendeurs/mannequins ne seraient désormais plus dénudés dans les boutiques. La marque abandonne ce qui a, en très grande partie, fait sa réputation. La raison ? Les ventes chutent (les jeunes consommateurs préfèrent d'autres enseignes, plus branchées), la faillite est proche et la marque (qui a été à plusieurs reprises confrontée à des poursuites pour discrimination) veut à tout prix changer d'image en assouplissant ses critères de recrutement en matière  "d’apparence physique" et de "sens du style". "D'ici la fin du mois de juillet, il n'y aura plus de marketing sexualisé dans les boutiques et sur les sacs servant aux achats non plus", a expliqué la marque dans un communiqué. Les vendeurs devront donc à présent "se concentrer sur la vente et non pas sur leur physique", passant ainsi de "mannequins" à "représentants" de la marque. 

Autre nouveauté ? Les handicapés seront désormais acceptés au sein de l'entreprise : "Nous ne tolérerons plus de discrimination fondée sur les mensurations ou la beauté ni de discrimination à l'embauche", a déclaré Christos Angelides, président d'Abercrombie, avant d'ajouter : "Nous avons placé le client au centre de la marque". Et visiblement abandonné la discrimination…

Tous ces changements interviennent suite au départ de Mike Jeffries, l'ex-PDG de la marque (et accessoirement un sale type), qui estimait que les vêtements de la marque n’étaient "pas pour tout le monde". Il ne voulait, en effet, que des gens "beaux" pour porter et représenter ses vêtements qui n'étaient pas faits pour les "gros"…

Ces nouvelles mesures ne s'appliquent pour l'instant ni à la France, ni à l'Allemagne, où les instances représentatives du personnel doivent encore être consultées. Les jeunes adolescentes ont donc encore la possibilité de croiser les beaux Apollon sur l'avenue des Champs Elysées !

Clemode

LE HARD SADO CHIC

Après le porno chic de Karine Roitfeld, le bobo chic d'Isabel Marant, le sado maso chic, une nouvelle tendance apparaît : le hard chic - la mode se réinvente toujours par ses déviances.

La question est pourquoi ? Pourquoi les grandes tendances sont-elles toujours liées au sexe, à l'alcool et à la drogue ?

On voit des clous et des chaînes sur les blousons en cuir. Les mannequins prennent des poses très troublantes, pour vendre de la viande, des parfums, des chaussures. Il ne suffirait plus d'exhiber des poitrines, ni de montrer des fesses !!! 

Toi Hard, moi Sado, nous Hard Chic... La mode en avait assez de présenter des mannequins anorexiques, aux teints blafards et unisexes. Les gourous de la mode ont remis un peu de sexualité dans leurs images. Ils ont affiché leurs fantasmes. On peut voir des femmes harnachées de cuir.

Osez, il en restera toujours quelque chose. Les grands couturiers ont une clientèle très restreinte. Les femmes de la rue n'ont ni les moyens, ni l'envie de porter une laisse autour du cou. A-t-on déjà vu une avocate partir plaider poitrine à l'air ? Une institutrice enseigner le latin en guêpière ? 

La surabondance des images de femmes témoigne de la tradition masculine de mise en image de l'objet du désir. Ce n'est pas sexuel, mais sensuel. L'image de "La Belle et la Bête", la domination masculine a toujours été érotisée. On assiste à un retour du sexisme dans la publicité qui se sert toujours du corps des femmes pour vendre .

Ainsi, les fantasmes masculins s'affichent sans retenue avec des gamines agenouillées jambes écartées. Oui ou non, même si nous ne sommes pas d'accord sur ce phénomène, il existe et c'est ainsi.

Anonymode

SAPE COMME UN MILORD

Pour l'avoir entendue et employée dans mes jeunes années, c'est une expression qui m'est familière. Je ne la trouve dans aucun dictionnaire, pas même dans les recueils de locutions. J'en étais arrivé à me demander si je ne l'avais pas imaginée. Et peut être qu'elle n'avait jamais réussie à franchir les frontières de mon quartier de Bobos déjantés.

Et puis, enfin, je la déniche dans le roman "L'Empire des nuages" de François Nourissier. «Le jour où Louvigne, sifflant entre ses dents, remarqua : 'T'es sapé comme un milord, Coco !" Ludovic compris que quelque chose clochait dans son élégance. Pour les Français, un Milord est un aristocrate anglais et, au-dessus de son titre nobiliaire, un Anglais riche et portant beau.

Un type sapé comme un Milord est donc particulièrement élégant, mais avec un excès, une afféterie qui suscite un peu d'ironie.

BALLOON - 7 HEURES DU MATIN

Sept heures du matin, je suis là ... assis sur le pavé Parisien, Paris district 3. Ma montre a disparu de mon poignet. J'ai au bras une "Balloon Chrono". J'entends un gémissement sur ma droite. Je prolonge visuellement le bras qui flâne sur le trottoir : au sol une superbe blonde en sommeil.

Il est sept heures du matin. Je ne sais pas ce que j'ai fait depuis ces dernières 24 heures. La brume, qui entoure mon cerveau, se dissipe un peu. Je vois une rue pavée, habillée d'une robe de Franck Sorbier que je reconnais immédiatement. Elle a, à son poignée, ma Tank. 

Encore dans un profond sommeil, mélange d'alcools et de fatigue, j'essaie de reprendre mon souffle, je me concentre et fait un effort surhumain pour savoir où je me trouve, mais, rien à faire : mon cerveau n'est pas encore opérationnel. 

La "Balloon" que je porte, marque 7 heures du matin. La jeune fille, à mes côtés, semble vouloir se lever. J'entends juste : "Honey, j'ai mis ma montre à ton poignet avec l'heure à laquelle je t'attends pour finir notre nuit". 

J'ai chaud. Je ne comprends pas. Je la regarde s'éloigner à petit pas légers et sensuels. Je regarde ma montre à son poignet, elle marque 5 heures AM. Une douceur simple et chaude m'enferme dans une demie conscience. Une adresse me revient à l'esprit 23 place Vendôme Paris. J'ai compris que, dans deux heures, j'ai un rendez-vous place Vendôme. Je replonge dans mon rêve, pour 2 heures seulement, avant ce rendez-vous qui a plus l'air d'un rêve, mais qu'importe !!! 

MISIA, UN PARFUM D'AMITIE

Après "Bois des îles", "Gardénia", "N°18", "Jersey"... Chanel lance un quinzième parfum dans la collection "Les exclusifs".

"Misia" rend hommage à Misia Sert, pianiste russe de renom, figure iconique du début du XXème siècle et égérie de Renoir, Bonnard, Vallotton, Vuillard, Toulouse-Lautrec. Elle était aussi l'amie de Serge Diaghilev et de Gabrielle Chanel. Cette artiste, fille du sculpteur polonais Cyprian Godebski était mécène de la scène artistique de l’entre-deux-guerres. Marie Sophie Olga Zénaïde Godebska (son vrai nom) a permis à Coco (qui pleurait en 1919 la perte de son compagnon Arthur Capel) de découvrir Venise et son architecture (qui l'ont largement inspirée dans la conception de ses collections, de bijoux notamment). Misia a également présenté Chanel à un nombre important d’artistes de l’époque, et plus généralement au monde des arts. Paul Morand écrivait à son sujet : "Elle excitait le génie comme certains rois savent fabriquer des vainqueurs".

"Plus que la figure de Misia, c’est le tournant qu’elle représente dans la vie de Gabrielle Chanel qui a nourri cette fragrance. Mademoiselle pénètre alors le milieu du spectacle et s’imprègne des arts, de l’odeur des fards et des bâtons de rouge dans les loges de l’Opéra Garnier où se jouent les Ballets russes. Misia va lui montrer la modernité des choses anciennes, l’éclairer sur une richesse historique loin d’être pesante", souligne Olivier Polge, le nez de Chanel depuis un an (il a succédé à son père, Jacques Polge, nez des parfums Chanel depuis 1978).

Misia a constitué un tournant dans la vie de Gabrielle Chanel, mais aussi dans celle d'Olivier Polge qui a, pour rendre hommage à la muse libre et fantasque, mêlé la rose de mai, iris et violette mais aussi des effluves de cuir et de poudre de maquillage, de benjoin du Laos et de fève tonka. Un mélange surprenant, comme l'artiste qui a joué un rôle primordial dans la vie de Chanel.

Clemode 

BIKIM NI LES TRADITIONS

Vous connaissiez le bikini, traditionnellement utilisé en période estivale pour bronzer à la plage… Trop "has been" et trop 2014 ! Voici désormais le furkini : un mini morceau de fourrure (vraie ou fausse, on l'ignore) faisant office de maillot de bain et utilisable… au ski !

Et c'est évidemment à Kim Kardashian que nous devons adresser nos remerciements pour une telle trouvaille ! Madame West nous a en effet présenté cette invention d'un nouveau (mauvais ?) genre en nous abreuvant il y a quelques jours de photos (légendées "bébé il fait froid dehors...") de son corps (très) dénudé sur son compte Instagram. Elle pose, devant l'objectif de son mari, dans la neige de l'Utah, avec aux pieds des bottes fourrées (faudrait quand même pas attraper froid !).

Un nouveau "vêtement" qui ne devrait pas faire fourrure, euh, fureur ! On dirait "Le déjeuner en fourrure" de Meret Oppenheim… en moins bien !

Clemode

SOTHEBY'S HAUTE COUTURE

Le 8 juillet prochain, la maison de vente Sotheby's, avec le concours de Kerry Taylor Auctions (spécialiste de la mode vintage), dirigera une vente qui promet de marquer les esprits. C'est une partie de la collection personnelle de vêtements de Didier Ludot qui sera dispersée, dans le cadre de la galerie Charpentier. Cette vente inédite rassemblera près de 150 pièces - vêtements et accessoires confondus - estimées à 200 000 euros et collectées depuis quatre décennies par ce célèbre "antiquaire de mode français" qui dispose d’une boutique créée en 1975 au sein de la galerie Montpensier du Palais-Royal. 

De l'ancien (à partir de 1924) et du plus récent (jusqu'aux années 2000), de Poiret à Yamamoto en passant par Madame Grès, Dior, Castelbajac, Galliano ou Comme des Garçons, il y en a pour tous les goûts et (presque) tous les porte-monnaie (les estimations commencent à 400 euros). Ces créations, pour la plupart, uniques, sont conservées dans leur état original. 

Parmi les pièces phares, une petit robe noire pailletée de 1963, siglée Chanel et ayant appartenu à Romy Schneider (estimée 4 000/ 6 000 euros), une robe Pucci portée par la duchesse de Windsor dans les années 1960, ou encore les robes sculpturales d’Alaïa créées pour Bettina. Mais, aussi une robe du soir de 1965, entièrement couverte de plumes roses, créée par Balenciaga (estimée entre 8 000 et 12 000 euros) et ayant appartenu à Francine Weisweiller, l'une des parisiennes les plus élégantes de son époque, mécène et amie de Cocteau. Seront aussi proposés à la vente un chapeau Yves Saint Laurent ayant appartenu à Loulou de la Falaise, ainsi que le coffret à bijoux Cartier de Barbara Hutton. Le tout est un hommage au savoir-faire des artisans couturiers, brodeurs, plumassiers, peaussiers, dentelliers…

Il s'agira de la première vente aux enchères de Haute Couture à Paris orchestrée par Sotheby's. On s'attend à une affluence record à cette vacation qui allie mode, histoire, patrimoine et pièces de légende. Exposition du 3 au 7 juillet 2015.

LE BERGER DES COUTURIERS

La maison de ventes, Pierre Bergé & Associés, organise, le 22 mai à l'Hôtel Drouot (Paris 9e), une vente aux enchères provenant du couturier Jean Patou. Au delà de son travail en couture et en parfumerie avec le JOY parfum, le plus cher du monde, à l'époque, ce sont également les passions du créateur pour la littérature ainsi que l'architecture et la décoration qui seront mises aux enchères. Des pièces coutures, représentant l'image de son style, seront en vente et feront la part belle aux pièces coutures et de prêt-à-porter imaginées par le créateur, notamment pendant les années folles. 

Au total, une cinquantaine de modèles sera exposée, puis vendue, avec un accent porté sur les robes du soir, les pièces inspirées des voyages du couturier, mais également sur le sportswear.

Parmi les pièces phares, les collectionneurs pourront apprécier la robe de soirée « Black and White », la robe « Nuit de Chine » d'inspiration orientale, en satin et tulle de soie rebrodée de perles de verre roses et de fils métallisés, ou encore une tenue de golf, notamment portée par Madeleine Barbas Patou, la soeur du couturier.

Fabricant de parfums, Jean Patou vouait une véritable passion à ce domaine. Il n'est donc pas étonnant de retrouver dans cette vente les pièces olfactives emblématiques de la maison Jean Patou. 

Les amateurs pourront découvrir deux bars à parfums en loupe d'amboine, comprenant plusieurs flacons, mais également des fragrances mythiques comme « Joy », le parfum-signature de la maison, « Colony » et son flacon en forme d'ananas, ou encore « Normandie » rendant hommage au paquebot transatlantique.

Bref, préparez vos silver cartes car cette vente atteindra certainement des sommets comme le créateur.

DINER EN BLANC CASSÉ

Le Dîner en Blanc à Paris est entaché par un scandale gigantesque. Cette année, la grande majorité des personnes, qui était, dès l'origine, les invités de ce dîner, ne participeront pas. Trop populaire disait-il l'année dernière, car, en effet, depuis quelques années, nous voyons débarquer des groupuscules de beaufs appelés plus communément banlieusards non élevés, qui viennent s'immiscer dans un dîner qui se veut représenter l'exception culturelle française et où ils n'ont rien à faire. 

Nous les voyons arriver des banlieues de Neuilly, Versailles, Saint-Denis et...  Ce sont les mêmes qu'ils prétendent habiter Paris quand ils sont sur la Côte d'Azur !!! Alors qu'ils habitent à la proximité de Paris et dans sa banlieue.

Ces Beaufs croient que leur vulgarité est une façon de vivre. Ils sont usuellement conservateurs et, lors de ces dîners en blanc, ils viennent investir par bus entier Paris où ils viennent habituellement en RER ou en métro. Le soir du dîner, ils débarquent avec un champagne de mauvaise qualité, des tables bancales et leurs pâtés/cornichons. Pour un dîner qui se voulait être un style de vie à la Française et que nous exportons dans le monde entier, c'est du plus mauvais goût.

Rien à voir avec des bobos, mais plutôt des Bonobos de banlieue. Un dîner, qui pour eux, est presque parfait comme leur émission favorite. Nous avons même vu des crétins utilisant leurs sociétés pour organiser un barbecue professionnel, et ainsi, profiter de cet évènement comme support de communication.

Bref, cette année, seuls les Beaufs investiront la capitale. Je vous souhaite un très bon dîner parmi vos congénères.

Pas bien à vous, 

Anonymode

LUXUSZY MENKES

La toute première « Condé Nast International Luxury Conference » réunie créateurs et PDG des plus grandes maisons de renom à Florence dans le Palazzo Vecchio, les 22 et 23 avril prochains, pour débattre de l’avenir du luxe. Cette conférence est organisée par Suzy Menkes, rédactrice en chef des éditions internationales de Vogue .

Passée l’an dernier de l'International New York Times (ex-International Herald Tribune), après 25 ans de bons et loyaux services, au groupe Condé Nast, la journaliste de mode a joué de ses contacts pour attirer à cet événement la crème du luxe…

Le thème de la conférence sera sur comment mieux comprendre l’évolution du concept de luxe aujourd’hui et comment les maisons peuvent émerger dans ce nouvel univers hyper concurrentiel. Monsieur Wargnier ne semble pas avoir été invité à débattre. Le professeur n'aurait pas, d'après nos sources, les compétences requises pour parler du luxe.

Le futur, un nouveau monde, où la technologie rivalise avec le très haut de gamme, des montres et bijoux à la maroquinerie, tout un programme, mais le sujet n'est pas anodin puisque le vice président d'Apple viendra parler de sa nouvelle montre.

AH AH, nous avons trouvé les sponsors. Maintenant cherchons pourquoi cette conférence n'est pas à Paris ? D'après nos informations, les Français ne croient pas à ces grands rassemblements et font mine de ne pas comprendre l'invitation.

INES FRENCH LETTER

Inès de la Fressange alors que sa plus jeune fille Violette, 12 ans, est devenue la toute nouvelle Muse de Karl Lagerfeld, devient blogueuse.

Inès de la Fressange, l’élégance parisienne, femme d’affaires, mannequin, égérie de Chanel et de l'Oréal, styliste mais aussi journaliste pour Marie Claire, ne chôme pas. Après avoir co-écrit avec Sophie Gachet le livre "La Parisienne", paru en 2010, Inès de la Fressange a repris les rennes de sa propre marque tirée de son nom Inès de la Fressange. Icône fashion reconnue et admirée, Inès de la Fressange a décidé d’offrir et de partager ses conseils "mode et lifestyle" ainsi que ses dernières découvertes sur un blog.

Pour découvrir l’univers d’Inès de la Fressange, il n'y a rien de plus facile. Son tout nouveau site, lalettredines.com permet aux internautes de découvrir de nouvelles adresses grâce à un édito hebdomadaire. Inès de la Fressange explique ainsi : "Carnets de notes, Instagram, Twitter, je ne sais plus où stocker tout ce que je découvre ou ai découvert au hasard de mes balades parisiennes ou de mes voyages. (...)

"Dans La lettre d'Ines, vous pourrez trouver des petites boutiques juste ouvertes ou vieilles de cent ans, un restaurant qui risque de devenir ma cantine, un cordonnier génial qui sait réparer des Vivier et des Louboutin, une idée déco pour la table, un film, un livre à redécouvrir, de super marques sur Internet, un palais en Inde, un total look à 70 euros, une confidence de célébrité ou le délire d'une blogueuse rigolote." Tout un programme !

MOOD DE MODE

J’adore les montres. Non pas pour regarder l’heure en permanence, mais pour l’objet en lui-même que je trouve beau. C’est un objet indémodable qui se passe et se transmet. Il y a ce contraste entre l’idée d’intemporalité et le fait qu’il indique le temps.

C’est mon grand père qui m’a offert pour mes 18 ans la montre que je porte aujourd’hui. Quand j’achète une montre, je pense au plaisir que j’aurai de l’offrir à mon fils qui la transmettra à son tour un jour. Ce n’est pas un acte impulsif comme l’achat d’une paire de chaussures. J'ai encore la montre de ma première communion que j'ai fait entièrement restaurer, et cela vallait vraiment le coup.

Je déteste les robes Pucci, mais j’aime beaucoup les tatouages. Je n'en aurai jamais car je n'ai pas le courage de m'en faire faire un et, en plus, je suis trop vieux maintenant. Je trouve qu’un tatouage ne doit pas forcément trop se voir. Si l’envie me prend, je vais d’abord penser à un endroit secret que seules les femmes, qui auront couché avec moi, auront pu voir.

J'adore les créateurs et la mode. Mon père a toujours voulu que je fasse une école d'ingénieur, alors j'ai fait comme d'habitude ce que l'on avait décidé pour moi. Ma révolte ne viendra que bien plus tard, lors de mon premier voyage aux USA. Un séjour d'une semaine, qui s'est transformé en trois ans d'université. J'avais enfin pris mon indépendance, mais chacun sait, qu'à l'ombre d'un grand chêne, rien ne pousse.

Savez-vous de qui nous avons cette confession ?

MAITRE VAN GOGH SELFIE

L’ADN de la mode, ce fameux héritage des marques, constitue une assurance tout risque, particulièrement à Paris où il est glorifié, de Dior à Chanel en passant par JP Gaultier au musée. Elle s’affirme aussi comme un rendez-vous avec les clientes et permet de décliner sans limite le mythe de la petite robe noire. La créativité est-elle morte ? Ce jeu avec les codes est un masque, et est souvent très loin du second degré qui brille Outre-manche où on joue avec les conventions bourgeoises.

L’expression dans la non élégance, simplicité est une locution qui semble un gros mot sous les frontons de l'immeuble du prince au CD .

Mais, quand les grands groupes restent bien sagement assis sur leurs archives pour produire du "prêt-à-payer", Franck Sorbier s’émancipe de l’ombre tutélaire de ses maîtres, en se mettant en marge, car la créativité chez ses congénères s’accorde à la réalité économique, une équation maîtrisée par Monsieur Arnault, grand créateur de "ventement".

Franck, lui, en pleine recherche conceptuelle sur l’avenir de la Haute Couture et sur le Luxe maintient sa ligne de conduite, dans une ère post-apocalyptique. Il maintient, à lui seul, toutes les valeurs de ce monde pour laisser les bases que d’autres essaient d’effacer pour niveler par le bas la profession, et ainsi pouvoir s’élever par un effet mécanique "Wargnier, mon Maître 63".

Nous ne sommes pas à la limite de la poésie, mais dans la poésie pure, une mode juste comme un Manet ou un Van Gogh, un moment ou une minute pour nous faire oublier ce monde. Seuls les visionniaires peuvent le voir, les autres n'ont jamais vu ou eu un grand peintre chez eux. Ils n'en n'ont ni les moyens, ni la capacité à acheter des oeuvres avant tout le monde car ils sont atones de leurs sens cognitifs. Dans toute sensibilité humaine, il y a une immanence de la raison.

Anonymode

HERMES AU CARRE DE VERSAILLES

Est-ce qu'une petite promenade à Versailles vous tente en ces jours printaniers ? Ce sont les lieux célèbres de la demeure de Louis XIV (la chambre du Roi, la galerie des Glaces, les jardins et canaux imaginés par André Le Nôtre) qui ont inspiré la maison Hermès pour son nouveau carré de soie (dans les tons bleu, orange et violet). Simplicité et clarté du trait ont été privilégiés par le dessinateur Pierre Marie, pour mieux faire écho au classicisme du Grand Siècle.

Cette édition spéciale sera vendue au profit de la restauration des appartements du château de Versailles. Une bonne occasion de joindre l'utile à l'agréable. Catherine Pégard, présidente de l'Établissement public du domaine national de Versailles, évoque cette collaboration : "La rencontre de deux maisons emblématiques de la France et qui défendent les mêmes valeurs, m'a semblé une évidence. Aujourd'hui, Versailles et Hermès réaffirment ensemble qu'il n'y a rien de contradictoire à défendre le patrimoine et à soutenir la création".

L'édition limitée de "Promenade à Versailles" sera vendue 335 euros par souscription (les bulletins sont distribués à La Librairie des Princes, au château, et à la boutique Hermès, rue du Faubourg-Saint-Honoré, à Paris), du 1er mai au 31 juillet, et livrée à partir de décembre 2015.

Clemode

LES NOUVELLES TECHNOLOGIES ET MOI

Stéphane Wargnier qui était interviewé sur un site internet belge, après bien sûr, rendu visite à Monsieur Arnault qui était dans sa résidence d'été dans sa ville d'adoption Bruxelles, répondait à la journaliste Anne-Françoise Moyson, qui lui posait la question : "Est-ce que, pour un jeune créateur, est-ce bien d'être dans le giron d'un grand groupe de luxe ? 

Il déclarait : "Cela peut aider, si le groupe intervient en tant que financier. Mais, un tel groupe apporte-t-il autre chose ? Je ne sais pas, je n'en suis pas certain à 100 %, mais c'est un point de vue personnel. C'est tellement différent, le quotidien d'une entreprise où l'on est trois et celui d'une autre, où travaillent trois mille salariés... De toute manière, pour se lancer dans la mode, il faut beaucoup d'énergie, de détermination et avoir des amis."

Bref, je passerai sur les fautes de français. Nous n'avons rien inventé. Une telle déclaration devrait être mise dans un musée des horreurs.

Après sa déclaration sur "la Haute Couture, c'est ennuyeux", séphane Wargnier réitère, ne pouvant affirmer qu'il est bien entendu plus facile de monter une maison de couture avec de l'argent.

Monsieur, sachez que ce qui est le plus dure dans une maison de couture, c'est effectivement de trouver de l'argent. Il est vrai que, pour vous et d'après vos déclarations, une entreprise de 3000 salariés est plus difficile à gérer que 3 personnes !!!! Alors, ouvrez les yeux et donnez-nous une maison de haute couture qui a trois mille salariés !!! En fait Il est peut être plus difficile de diriger une entreprise de 3 salariés qu'une entreprise de 3000.

Bref, "énergie et détermination" disait-il ? De nouveau, non, Monsieur Wargnier, pour monter une maison, il faut d'abord avoir du talent  et cela vous a échappé car c'est ce qui vous manque, mais par contre, vous enviez celui des autres. Vous tirez la mode à votre niveau, c'est-à-dire au niveau zéro du bon sens et de la création. Enfin, vous finissez par "il faut aussi beaucoup d'amis", mais une nouvelle fois, nous ne sommes pas d'accord. Pensez-vous que Monsieur Berger a beaucoup d'amis ? En fait, il a beaucoup de courtisans, qui se présentent comme amis, car ils en ont peur. Ne confondez donc pas amis avec courtisans. Merci, Monsieur, pour cette interview qui nous éclaire grandement sur qui vous êtes.

Anonymde. 

http://weekend.levif.be/

DEUX BOURSES POUR UN LV

De Beers Diamond Jewellers devient membre de la Fédération française de la couture, du prêt-à-porter, des couturiers et créateurs de mode. Quand nous avons annoncé il y a quelque mois que Monsieur Arnault venait de s’offrir l'organisme cité ci-dessus, nous avons reçu beaucoup de quolibets et messages nous disant que notre vision n'était pas la bonne.

Quolibets qui, sûrement, venaient des employés d'un groupe entièrement dévoués à leur patron plus proches d'esclaves que l’on use utilise et abuse, pour à la fin les jeter comme de vieilles chaussettes mais laissons les le découvrir par eux-mêmes.

La société britannique, gérée et contrôlée par LVMH et par le n°1 mondial du diamant, De Beers, qui a ouvert l’an dernier son salon haute joaillerie à Paris, rue de la Paix, veut jouer dans la cour des grands.

Depuis 2011, elle présentait ses collections « haute joaillerie » en immersion dans le calendrier de la haute couture parisienne. C'est une nouvelle étape puisque les présentations seront intégrées pour la première fois, en juillet 2015, dans le très sélect calendrier officiel de la Fédération.

Personne ne dit si Monsieur Wargnier n'est pas maintenant un sous-marin de Monsieur Arnault par l'intermédiaire de Monsieur Tolenado, le si discret président 'courage fuyons'. Il est vrai que, dans ce métier, les florentins et les hommes de l'ombre très compétents car très discrets seront toujours légions.

Anonymode.

LES FRANCAIS DE LA MODE SONT ETRANGÉS

Coco Chanel, Christian Dior, Jean Paul Gaultier ou Colette ont tous en commun : leur naissance en France. D’ailleurs, Charles Frederick Worth avait lui-même quitté son Lincolnshire natal pour créer dans le Paris du 19e siècle, la Haute Couture telle que nous la connaissons aujourd’hui.

La France est sans doute l’épicentre mondial de l'industrie de la mode. Et, pour tout vous dire en tant que fervent supporter du "Made in France" et féroce opposant du « Frenchbashing », je suis intimement convaincu par une chose : la créativité et l’audace n’ont pas de frontière, ni de nationalité.

N’est-ce pas remarquable de pouvoir partager avec le monde entier, de s’en inspirer, de découvrir, d’innover et de se réinventer ? Pour présenter la collection automne-hiver 2015, Karl Lagerfeld a transformé le Grand Palais en boulevard de la capital Parisienne. Un coup d’éclat inspirant qui marque la saison, mais qui une fois de plus nous montre que le créateur est en panne d'inspiration.

Alors qu'il devrait nous apprendre à traduire sa culture, il nous impose la vision de Coco Chanel sans jamais la remettre en cause. Et si le marché de la mode féminine a reculé de 1,6% au premier semestre, selon les chiffres publiés, ce n'est pas la faute de la conjoncture mais d'un réel manque de créativité bien que personne ne veuille l'admettre. Il est plus facile d'incriminer la crise économique pour ne pas à avoir à faire face à ses propres responsabilités. Osez de nouveau, Monsieur, pour la prochaine collection.

Y COMME YAOURT !

L'origine du nom a plusieurs attributions : pour les uns « Y » grace au fil de leur baladeur sur leur torse qui forme un Y ; pour d'autres ce nom vient de la génération précédente, nommée génération X ; enfin, il pourrait venir de la phonétique anglaise de l'expression « Y » (prononcée waɪ), signifiant « pourquoi ».

La génération Y regroupe les personnes nées entre le début des années 1980 et le début des années 2000.

Le lien entre appartenance générationnelle et comportements, bref des bolosses comme il dirait pour nous, qui sommes nés avant 1960. Pour eux les 60 que nous sommes, sont Has Been, car si vous avez un compte twitter de 22 abonnés, pour eux, vous n'existez pas !!! Twitter, c'est leur quart d'heure de célébrité d'Andy Warhol revisité.

Cette génération grossière, mais surtout pas élevée, se donne des airs de décontraction sociale et sexuelle qu'elle n'a pas. Mon fils, qui est de cette génération et vivant en Allemagne, me dit souvent que quand il se lève de table au restaurant quand une femme se lève pour aller aux commodités, elle pense d'abord qu'il va venir avec elle aux toilettes !!! En fait, elle comprend quand il recommence la même scène à son retour, et quand la femme agée de la table d'à coté, lui indique qu'elle n'a pas vu un jeune homme de son âge aussi bien élevé depuis plus de 20 ans.

La génération Y ou pour moi la génération Yakitori, qui mange japonais et qui pense que le modèle américain est un modèle absolu, prend appui sur le déphasage entre leurs besoins et leurs attentes, un mode de fonctionnement qui est un fossé générationnel .

L'apparition des NTIC (Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication) donne une hiérarchisation différente dans la transmission des valeurs. L'Église, l'armée la famille seraient moins influents que ne le serait l'Internet ! Etonnant, non !  Moi, j'ai continué à transmettre à mes enfants les valeurs d'autrefois car une bonne éducation est toujours un plus pour leur futur.

Mais, ses bi-culturels qui parlent plusieurs langues, arrivent dans un pays et testent le pays en immersion totale, y compris pour la langue. C'est comme cela qu'un stagiaire britannique part un vendredi soir en lançant à sa patronne de 30 ans son ainée : "Salut ma poule et bon week !" surprenant et super drôle car cela nous a bien fait rire une fois à la maison. Toutefois, la décontraction ne doit pas nous faire perdre de vu, que certains sont des affreux voyoux qui se cachent dans votre entourage. Ce sont ceux que vous pouviez autrefois identifier par leur mauvaise éducation. Ils se mêlent aujourd'hui à la masse des non élevés et cela, nous pose un véritable problème pour les distinguer.

Anonymode

SYNAM CONTRE ANOREXIE

Le Syndicat  des agences de mannequins (Synam) conteste l'amendement de l'Assemblée Nationale interdisant l'emploi de mannequins trop maigres.

Le débat s'envenime sur la question du travail des mannequins trop maigres. Le Syndicat national des agences a dénoncé la décision de l'Assemblée, regrettant un "amalgame entre anorexie et minceur" et une "stigmatisation" des agences. 

"C'est très grave de faire l'amalgame entre l'anorexie et la minceur des mannequins, c'est méconnaître que l'anorexie est une maladie psychogène" (principalement causée par des facteurs psychologiques), a déclaré la Secrétaire générale du Synam. "Quand vous prenez les critères d'anorexie, il ne faut pas prendre uniquement l'indice de masse corporelle (IMC) en considération, mais d'autres critères, tels que les critères psychologiques.

Certains mannequins sont maigres naturellement, a souligné la représentante. "Inès de la Fressange, pour ne donner que son exemple, dit elle-même qu'elle est constitutionnellement faite comme ça, comme sa famille". 

Il faut quand même reconnaître que la maigreur reste une vision de la beauté de notre société judéo- chrétienne, et que, si demain, les maisons de couture ne réalisaient que la majorité des tailles des femmes de la planète, elles se borneraient à étiqueter du 38 au 48. CQFD.

BREVE DE MODE PAR ANONYMODE

Jean-Louis Dumas, à l'époque Président d'Hermès, était d'accord pour un mariage économique mais pas artistique avec la maison Gaultier. "Nous ne voulons pas apporter de la confusion à notre clientèle", me dit-il, ce en quoi, il avait tout à fait raison. L’annonce du mariage était déjà un évènement suffisamment fort en soi.  

Cependant, quelques années plus tard, Jean-Louis Dumas me demande si Jean Paul n’avait pas une idée pour un créateur qui aurait pu remplacer Martin Margiela sur le départ.

Jean-Louis, toutefois,  insista pour avoir avec Jean Paul une conversation à ce sujet. Elle eut lieu dans les bureaux du Faubourg St Honoré.

Lorsque Jean Paul rentra du rendez-vous, je lui demandai comment cela s’était passé.

Très bien, me répondit-il, j’ai donné quelques noms de créateurs ».
Et bien sûr, tu t’es proposé ?
Pas du tout .
Tiens, je pensais que tu aurais aimé faire cette ligne
Ce serait un rêve !
Eh bien alors ?
Il ne me l’a pas demandé !
Mais, il attendait peut-être que tu te proposes.
Je n’ai pas osé. »

Je décrochais mon téléphone et, sans aucune de ces pudeurs, je dis à Jean-Louis, qu’évidement, Jean Paul n’avait pas osé se proposer mais qu’il serait fou de joie de prendre la direction artistique d’Hermès. Le lendemain, une réunion scellait cet accord.

Comme quoi, parfois, un succès n'est pas dû au créateur lui-même, mais aux gens qui l'entourent, et dommage qu'à l'exposition du Grand Palais, le créateur n'ait pas invité tous les acteurs qui ont servi cette maison et en on fait ce qu'elle est aujourd'hui. Ego, quand tu nous tiens !!!!

FRANCESCO SMALTO DIED YESTERDAY

Le couturier italien Francesco Smalto est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à Marrakech au Maroc, à l'âge de 87 ans. Francesco Smalto avait créé sa maison de couture pour hommes, spécialiste des costumes sur mesure, en 1962 dans la capitale française. Il avait cédé l'entreprise et s'était retiré en 2001.

"Francesco Smalto a imposé aux hommes une allure et un style uniques" avec une "silhouette près du corps" et certains traits caractéristiques dans ses costumes comme "le cran de revers dit parisien, dessiné à l'équerre", rapporte la maison Smalto dans un communiqué.  L'auteur Françoise Sagan a écrit de Francesco Smalto qu'il était "un de ces rares hommes qui peuvent mêler le luxe et la sobriété, le quotidien et l'éclat. C'est un artisan et un seigneur."

La directrice artistique de la maison, Youn Chong Bak, recrutée et formée par Francesco Smalto, a salué lundi la mémoire du créateur. "Ses compliments renouvelés à chaque collection et ses simples mots d'encouragement à chaque rencontre ont forgé mon respect pour le maître et la personne extraordinaire qu'il était", témoigne-t-elle.

Nous présentons à lui est à sa famille nos sincère codoméance.

PÂQUES DE LA MODE ET DU LUXE

Pâques est la plus importante fête de la chrétienté. Elle commémore la résurrection de Jésus-Christ. Les Maisons du Luxe françaises développent des trésors d'inventivité pour proposer à leurs client(e)s un ensemble de chocolats brandés aux couleurs et logos de la marque.

Dans un pays laïque, une fête catholique fêtée par tous et célébrée par toutes les grandes entreprises qui veulent, d'abord et, avant tout, faire du business, comme à Noël.

Toutes les marques donneront leur copie. Elles proposeront pour les meilleures clientes des pièces uniques en chocolat qui seront fabriquées en partenariat avec d'autres marques pour les fidéliser, et cela quelque soit votre confession.

"Business is business". Avant tout, c'est d'abord un outil marketing qui va permettre d'attirer dans les boutiques les clientes en mal d'achat.

Pour les Catholiques, Pâques marque la fin du jeûne du carême, qui dure quarante jours. La Pâque, originellement, est une fête juive (ou Pessah). Elle commémore la

sortie d'Égypte et la liberté retrouvée des enfants d'Israël, après avoir traversé la Mer Rouge.

La date de Pâques est fixée au premier dimanche après la pleine lune suivant le 21 mars ce qui, selon le calendrier de référence, donne souvent un jour de célébration différent pour les Églises occidentales et les Orthodoxes. Bref, tout cela n'a pas vraiment à voir avec la mode, usuellement agnostique, mais l'argent n'a pas de religion et n'a pas d'odeur non plus.

LE MONDE D'HERMES

Monsieur Arnault avait raison de vouloir acheter Hermès ! Le monde d'Hermès est un monde bien étrange avec une publication exclusivement réservée aux clientes des boutiques. En effet, je suis tombé en cherchant sur la page Internet (Un Monde d'Hermès) une page Internet où vous pouvez télécharger l'application sur votre iphone ou Androïd. 

J'ai été dans l'impossibilité de télécharger l'application. La réponse est impossible depuis le territoire Français !!!. J'ai donc téléphoné à Sydney et j'ai demandé à la filiale de bien vouloir télécharger de l'étranger pour moi. La réponse de Sydney : impossible de télécharger l'application de l'Australie !!!

Alors, j'ai envoyé un email à la société Hermès leur explicant que je ne pouvais pas télécharger leur magazine en ligne, La réponse d'Hermès a été des plus surprenantes : "Vous pouvez trouver notre publication dans nos magazines" !!!

Le Monde d'Hermès ! Un monde où règne la discrimination car si cette petite anecdote ne vous montre pas le ridicule d'une société qui paye probablement plusieurs personnes grassement publie un magazine qui ne peut être lu ni par les handicapés ni par les malades hospitalisés à domicile et autres, et la liste est longue. Visiblement cela n'ennuit par Hermès de discriminer les clients qui ne pourraient pas se rendre dans une de leurs boutiques. 

Le Monde d'Hermès, une publication, après enquête, que Monsieur Wargnier, Président de la Chambre Syndicale dirige avec les mêmes recettes que son management à la Chambre Syndicale. Discrimination et pression sur les journalistes, intimidation et mensonge de ses collaborateurs, même homme même méthode, mais cela n'est pas une méthode, c'est juste une infamie dictée par un je ne sais quoi de bêtise plutôt que de vision.

Au final, si la Chambre Syndicale est gérée de la même façon, je ne vois pas comment elle peut survivre dans un monde hyper connecté. C'est la raison pour laquelle Monsieur Arnault voulait cette maison. C'était pour mettre un système en place qui ferait de la societé une des premières sociétés au monde, plutôt que de la voir, au final, écrasée par les gros acteurs du marché. By By Hermès. Arnault avait raison.

Si vous voulez tester le téléchargement non téléchargeable got to : http://monde.hermes.com/

Anonymode

ACCESSOIRES DU LUXE

Les accessoires de luxe, griffés haut-de-gamme qui dorment dans les placards, représentent un pactole de 2.000 billions de dollars dans le monde. Aujourd’hui, c’est un acte citoyen de revendre un bien dont on n’a plus l’usage pour qu’il serve à d’autres. Le commerce des produits vintages ou used dans le luxe rapporte déjà 16 milliards d’euros, dont la moitié en Europe. 

Les salles de vente, brocantes et vide-greniers sont les leaders. Mais, la part d’Internet représenterait déjà 20 %. C’est le luxe dans sa version sociale et responsable même Bernard Arnault n'y avait pas pensé, car s'il avait su que ses produits auraient pu trouver une nouvelle vie il les aurait racheter lui-même.

Sur certains sites, comme Canal-Luxe, on vend des sacs Hermès jusqu’à 35.000 euros, si vous vous inscrivez bien-sûr dans la section réservée aux VIP et privilégiée du site internet.

La perception de la mode d’occasion a changé en dix ans. Ce ne sont plus des motivations économiques qui poussent les acheteurs mais l’envie d’acquérir une pièce unique pour se démarquer, afficher son style en mixant les marques et les époques.

En Grande-Bretagne et en Allemagne, la proportion est encore plus importante. L'occasion devient vintage pour ne pas prononcer les mots : "je revends mes biens". Camus disait à ce sujet : "A mal nommer les choses, on ajoute aux malheurs de ce monde".