lundi 22 décembre 2014

LES ECHOS GRAPHIE D'UN PRINCE

Dis, dessine-moi un article Monsieur Arnault ! Oui des articles ré-écrits, titres adoucis, crises de colère et coups de fil après parution aux rédactions, c'est la réalité non virtuelle des journalistes proches du pouvoir de l'argent et du luxe. Les nombreuses grèves et motions de défiance des journalistes qui, pendant ces quinze dernières années, on connut des pressions pour retravailler les articles concernant le Magna du Luxe à la Française.

L'article du "Monde" ne fait pas exception, car des Emprunts d'Etat obtenus par le groupe pour sa Fondation et les allègements fiscaux du groupe ont été passés sous silence. Le prix du ticket de 14 € pour un musée me reste en travers de la gorge ; un prix prohibitif ! Aujourd’hui, il n’y a plus de séparation entre les financiers et les rédactions de presse. La vraie puissance de Bernard Arnault, c’est qu’il est un grand annonceur publicitaire qui peut à loisir sur un article qui lui deplait, fermer le robinet des recettes publicitaires.

En 2013, le groupe à acheté pour 286 millions d’euros bruts d’espaces publicitaires dans les media ; en hausse de 20% par rapport à 2012. Les deux tiers de ce budget vont à la presse écrite, et, plus particulièrement, les magazines. La publicité étant la principale source de financement de la presse écrite, tous les titres sont sujets à pression. L’échange « pages de publicité » contre « articles flatteurs », un "Must" dirait Cartier.

Le Magna du Luxe a confirmé il y a quelques mois sur RTL qu'"il est sensible au moindre détail". Tout a de l’importance pour lui. En effet, si la photo du sac Vuitton est plus petite que celle du sac Gucci, alors, cela se passe mal : coups de fil à la rédaction, ou au service publicité. Et la sanction tombe, vous êtes viré.

Avoir des attitudes de "Petit Marquis de la République" est une deuxième nature. Mais, qui peut lui en vouloir ? Il a été formé comme Thévenoux et consort. C'est pour cela qu'il a une kyrielle de courtisans autour de lui pour masquer la réalité des problèmes de son groupe. Et ,de son propre aveux, il passe plus de temps dans ses magasins que dans son bureau pour aller à la chasse aux informations. C'est la solitude des grands fauves ne chassant jamais en meute puisque, a lui tout seul, il peux tuer socialement un individu quand il l'a décidé. Beaucoup de pouvoir dans les mains d'un seul homme ! Surtout un trop grand pouvoir dans les mains d'un seul homme.

Anonymode

(Les marques du groupe)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire