jeudi 31 juillet 2014

BREVE DE MODE BY J.MOUCLIER

Il y a maintenant quelques années un journaliste de la télévision française, qui s'appelait à l'époque l'ORTF (télévision qui avait encore de grands animateurs charismatique), Léon Zitrone,  m'appela à mon bureau et me demanda un rendez-vous.

Il arriva un vendredi matin avec cette stature extrêmement imposante comme un colosse. Il dégageait une force qui était presque surhumaine. Il s'assit de tout son poid, et me dit tout de go :  "Monsieur Mouclier, Monsieur Marcel Dassault souhaite faire plusieurs pages sur la mode et sur vous-même dans Jour de France."

Je fus d'abord étonné, que Monsieur Marcel Dassault me connaisse et s'intéresse à moi. "Mais oui, ne soyez pas surpris et sachez que Monsieur Dassault est au courant de tout ce qui se passe à Paris. Il vous connaît  très bien et il vous appelle l'homme de la mode à Paris."

Marcel Dassault faisait partie de ces grands capitaines d'industrie au même titre que Francis Bouygues et Lagardère. On les appelaient "ces Messieurs ! Une race de Seigneur qui  a aujourd'hui disparu au profit de pignoufs, d'anciens vendeurs recyclés en comptable et qui n'ont plus rien à voir avec ces hommes d'autrefois. On les surnommait la race des seigneurs.

Plusieurs jours après, il paraissait quatre pages sur la haute Couture française dans "Jour de France", et si mes souvenirs sont exacts à l'époque, ce magazine était tiré à plus de 4 millions d'exemplaires.


A Francis Bouygues, mon ami.

mercredi 30 juillet 2014

UNE BELLE PLUME

J'ai rencontré hier un homme qui travaille les plumes comme un poête. L'ensemble de ses créations sont des poésies de douceur et de légèreté. Mais, plus qu'un poête, il est aussi un visionnaire, et il peut vous customiser une chaussure Zara ou Louboutin, et en les transformant, il ringardise les marques qui les ont créées.
Un poête qui a l'image d'Alexandre Dumas, nous fait venir à Marseille des millions de Chinois par an par le seul fait que ceux-ci ont lu le Comte de Monte-Christo à l'école et veulent venir visiter le château d'Iff. C'est la France de Voltaire, de Hugo, Camus.. C'est la France de la diversité et du mélange des cultures. C'est la France qui fait de notre pays un pays de créateurs. Pour les comptables, voir la Grande-Bretagne !

Jusqu’au XVIIIe siècle, le costume s’est largement paré de plumes mais cet usage était quasi-exclusivement masculin. Avant la Révolution, les plumassiers sont associés aux fleuristes et aux marchandes de modes. Sous l’influence de son “ministre des modes” Rose Bertin, Marie-Antoinette cède à une folie des plumes devenue féminine et orne ses coiffures de “plumasseries”, toutes plus extravagantes les unes que les autres. 

À la Belle Époque, les chapeaux sont encombrants, surchargés, au point de ressembler à de véritables nids. Ce sont parfois des ailes entières et des têtes d’oiseaux empaillées qui ornent les coiffures féminines.

Au tournant de la Première Guerre Mondiale, les chapeaux se font moins volumineux et les plumes se portent en aigrette, travaillées telle une matière précieuse, associées à l’or et au diamant. Présente sous forme de houpette, de boa ou de parure de col jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale, la plume tombe ensuite quelque peu en désuétude.



mardi 29 juillet 2014

PARIS VERY ATTRACTIVE

La capitale Française se positionne au premier rang et au niveau des métropoles mondiales en termes d’attractivité et devance ainsi Tokyo, Hong Kong, Abou Dhabi et Berlin. L’an dernier, Paris a séduit pas moins de 50 marques dans le panel de 334 retailers qui y ont installé leur premier flagship. 

Parmi les nouvelles enseignes, on dénombre quelques grands groupes (Hermès avec Shang Xia, H&M avec & Other Stories, Gant Rugger, Primark...). La majorité des nouveaux entrants sont des marques et réseaux européens de taille plus modeste. 
  
La capitale Française bénéficie d’un retour d’intérêt pour son marché mature, attirant de nombreux touristes internationaux, mais aussi d’un renouveau de ses équipements commerciaux. Elle avance que trois centres commerciaux d’envergure, dont Aéroville et Beaugrenelle, sont sortis de terre et que de nombreux centres ont connu des travaux de rénovation ou d’agrandissement permettant d’accueillir les grandes enseignes internationales. 

Cet engouement pour Paris irradie les résultats français. Sur l’ensemble du pays, qui a ainsi bondi de 11 places dans le classement annuel de CBRE, 56 nouvelles enseignes ont fait leur apparition en 2013.

lundi 28 juillet 2014

MODE A 1950 ANNEES LUMIERE

Depuis le samedi 12 juillet, et jusqu’au 2 novembre 2014, le Palais Galliera, musée de la mode de la Ville de Paris, accueille l’exposition "Les années 50 : La mode en France, 1947-1957". De la naissance du "New Look" à la disparition de Christian Dior et l’avènement d’Yves Saint Laurent, des robes du matin à celles de cocktails (variation simplifiée de la robe du soir), en passant par la robe de déjeuner, l’ensemble de voyage, la robe de plage et de campagne… cette exposition retrace cet âge d’or de la haute couture et permet à Paris de regagner son titre de capitale mondiale de la mode en se renouvelant, elle qui avait été particulièrement fragilisée par la crise de 1929 et la guerre, et qui renoue alors avec une certaine opulence.


Une grande majorité des tenues et accessoires présentés ici et issus des collections du Palais Galliera n’avait, jusqu’alors, jamais été exposée. Ces créations proviennent aussi bien de la haute-couture que du prêt-à-porter (qui fait son apparition à la fin des années 50, permet aux couturiers de descendre dans la rue et qui est aujourd’hui la composante essentielle de nombreuses maisons).

Elles sont griffées de couturiers désormais tombés dans l’oubli (Madeleine Vramant, Lola Prusac…), ou des plus célèbres maisons (Balenciaga, Elsa Schiaparelli, Pierre Balmain, Jacques Heim, Chanel, Hubert de Givenchy, Carven…), devenues désormais "patrimoine national". Parmi ces créateurs, Christian Dior Demarchelierest omniprésent, lui qui, créateur emblématique de cette période, est à l’origine de ce que Carmel Snow, rédactrice en chef de Harper’s Bazaar, baptise le « New Look ». Marqué par la forme sablier, les jupes amples sous le genou, une taille cintrée, des épaules arrondies et une poitrine soulignée, ce style a, dans un premier temps, fait scandale, avant de rencontrer un grand succès jusqu’à devenir emblématique.
Il a néanmoins été concurrencé notamment par la ligne "tonneau" de Balenciaga (évasée dans le dos et autour de la taille ), et le tailleur créé par Chanel en 1954 qui permet à la femme, aisée, qui se changeait jusqu’alors 3 à 4 fois par jour, de n’avoir plus qu’une tenue, du matin au soir.

La mode des années 50 est résumée comme suit dans les magazines : "jupes longues, tailles étroites, décolletés hardis". Il est ainsi normal que tailleurs à jupes crayons et taille de guêpe, escarpins pointus, jupes à corolle, jupons, imprimés fleuris et rayés aux couleurs vives, robes bustiers-fourreaux, broderies de cristaux, caractéristiques de cette époque révolutionnaire pour la femme et sa féminité, soient ici exposés, synthétisant l’enthousiasme et l’insouciance des années 50.

Christian Dior Writing at DeskCette exposition, qui présente des tenues ayant, pour certaines, appartenu à des célébrités comme l’actrice Geneviève Page ou la duchesse de Windsor, propose également des unes de magazines de l’époque (Paris Match, Elle), où les robes de haute couture côtoient des "Tupperware", dans le cadre d’un numéro spécial "arts ménagers".

Cette période a vu naître des styles devenus aujourd’hui intemporels et qui servent encore de source d’inspiration. Elle a alors vu la femme à la veille de l’émancipation, et qui devait être à la fois belle, féminine et élégante, et bien dans sa peau.

CLEMODE





dimanche 27 juillet 2014

L'ORIENT EN EXPRESS A PARIS

Pauline Moynat, femme visionnaire et la seule à avoir jamais été malletière, créa la maison Moynat en 1849 et en fit très rapidement, de son temps, le symbole du savoir-faire parisien en matière de malles et d’accessoires en cuir.

Fondée à l’époque du développement du chemin de fer français, Moynat a toujours été à la pointe de l’innovation, permettant à ses clients de combiner voyage et élégance. La maison a ainsi déposé un grand nombre de brevets, surtout pour les bagages destinés aux trajets en train. Citons notamment la première malle coffre-fort, munie d’un tiroir secret sécurisé par un verrouillage breveté, idéale pour transporter ses objets précieux en toute tranquillité. Quant à la malle camphrier, fabriquée en bois de camphre,  elle avait vocation à protéger les manteaux de fourrure des mites.

Les deux symboles intemporels de l’art du voyage que sont Moynat et l’Orient Express, train mythique récemment remis en fonction, ont décidé de revenir ensemble sur le devant de la scène afin de poursuivre cette quête du raffinement commencée dans les années 1920, du temps de leur âge d’or.

Dans toute sa splendeur d’autrefois l’Orient Express vient faire halte sur le parvis de l’Institut du Monde Arabe à l’occasion d’une grande exposition consacrée au plus mythique des trains, à cette icône de l’Art-Déco qui a fait le ravissement de générations de voyageurs, ouvrant grand à ceux-ci les portes de l’Orient.

Locomotive en tête, suivie de trois voitures exceptionnelles et d’un wagon-restaurant – qui prend place sur le parvis de l’Institut, le visiteur entreprend son parcours sur un quai de gare reconstitué avant de monter dans celui-ci et de le parcourir, voiture après voiture, y découvrant l’atmosphère luxueuse et feutrée qui accompagnait le voyageur tout au long d’un périple dont l’aboutissement était la découverte de l’Orient. La dimension cinématographique est omniprésente au fil d’une déambulation où les silhouettes des voyageurs prestigieux d’autrefois paraissent avoir quitté leur compartiment à l’instant… Leur existence à bord du train se donne à voir à travers le confort étrange, un peu irréel, des cabines parées de fines marqueteries et de laitons étincelants.

Cette vaste exposition permet de comprendre les origines de l’Orient Express, à travers la personnalité de son « inventeur », Georges Nagelmackers, mais aussi dans ses aspects techniques, sociaux et culturels. Les questions liées à la dimension géopolitique de l'Orient Express y sont également développées, à travers les différents itinéraires du train et les correspondances permettant, à partir d’Istanbul, de rallier Alep, Damas, Beyrouth, Bagdad, Le Caire, Louxor, Assouan…  Des villes que nous connaissons pour d'autres raisons actuellement.

FM.

vendredi 25 juillet 2014

A FRENCHIE AT TIFFANY'S

Frédéric Cumenal, un ancien dirigeant français du groupe de luxe LVMH, prendra la direction de Tiffany à compter du 1er avril 2015, a annoncé lundi le célèbre joaillier américain.

Agé de 54 ans, il remplacera l'actuel directeur général, Michael Kowalski, 62 ans, qui dit vouloir assurer "une transition sans heurts" et restera président non exécutif du conseil d'administration.

Diplômé de Sciences Po, de l'Essec et de Harvard, Frédéric Cumenal a démarré sa carrière dans la grande distribution, chez Procter & Gamble avant de rejoindre Lesieur, puis Mars. Comme plusieurs autres cadres de Tiffany's, il a également travaillé pour Moët et Chandon (LVMH), dont il était le président-directeur général. 

Il aura pour tâche, notamment, de poursuivre la stratégie de développement de la marque plus que centenaire à l'étranger, notamment en France où Tiffany a ouvert, sur les Champs-Elysées, un nouveau magasin amiral. 

jeudi 24 juillet 2014

GROUPES DE LUXE EN GUERRE

Pour les groupes de luxe, les contrefaçons représentent un manque à gagner d’environ 10 % de leur chiffre d’affaires, selon le Comité Colbert, qui réunit les grands noms Français du secteur. Pour tenter d’endiguer le flux croissant des produits ­contrefaits, Louis Vuitton, première marque de luxe au monde et probablement la plus copiée, multiplie les démarches. 

Elle a ainsi conclu en octobre 2013 un accord anti-contrefaçon avec le site internet Chinois Taobao, le numéro 1 Chinois du commerce en ligne, Alibaba, concurrent d’eBay et d’Amazon. Selon les statistiques de l’Union Européenne, les quatre cinquièmes des produits contrefaits saisis en Europe viennent de Chine.

En 2009, Vuitton avait déjà conclu un accord avec Yahoo! au Japon et, en 2010, avec le site de vente aux enchères Japonais Rakuten Auction, alors que le Japon reste un marché clef du luxe.
Cette campagne a aussi pour objectif de sensibiliser les jeunes consommateurs aux dangers posés par l’achat de contrefaçons. Suite à l’arrêt européen "Nokia-Philips", les douanes tricolores ont affiché pour 2013 une nette reprise des saisies de biens contrefaits : quelques 536 millions d’euros de faux ont été saisis, contre 255 millions un an plus tôt, portant à 7,6 millions le nombre d’articles saisis (+65 %).
plus de 100 000 tracts sont distribués aux vacanciers sur les plages de France. 

Depuis le 11 juillet, sur les plages de France, plus de 100 000 tracts ont été distribués aux vacanciers ainsi que des goodies tels que cartes postales, T-shirts, chapeaux, stylos et autres. Placée sous l’égide du CNAC, cette campagne de l’Unifab est menée en partenariat avec les douanes et l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI). 

A notre avis, les sociétés de contrefaçon sont des voyous, et rien n'arrête les voyous. Qui faut-t-il arrêter ? Les contrefacteurs qui donnent des produits de plus en plus qualitatifs à des prix raisonnables ou les clients qui achètent ces contrefaçons ? 

Il est important, dans le cas de la contrefaçon, de penser à long terme. L'étroitesse d'esprit de certains et ce concept de vivre au jour le jour n'apportera jamais rien à personne. Le fait de dire que la contrefaçon ne nuit pas aux marques est vrai dans le cas d'une montre ou d'un sac. Mais ce n'est pas vrai du tout dans son ensemble. Il faut regarder la société aujourd'hui et la comparer à celle que nous avons connu il y a vingt ans. La demande n'est plus la même. Personne n'aurait emprunté 10.000 euros à une société de crédit conso pour acheter une Rolex Daytona ou un sac Chanel. 

La demande pour le produit de luxe est bien plus importante et surtout, chaque couche de la société veut acquérir ces produits de luxe. Le luxe n'est plus « réservé » à une élite sociale. Il est à tout le monde et tout le monde souhaite se l’approprier. Alors, nous pouvons en conclure que l'élitisme et la cause de la contrefaçon.

mercredi 23 juillet 2014

NADEGE VANHEE LA FEMME A DEUX VISAGES

Nadège Vanhee a 36 ans. La Française - réputée autant pour sa discrétion que pour son talent et son efficacité - semble être pour beaucoup la favorite pour cette place.
Directrice de création pour The Row, le label créé par les soeurs Olsen, Nadège Vanhee a aussi été senior designer auprès de Phoebee Philo chez Céline. Formée à l'Académie d'Anvers, dont elle sort diplômée en 2003, elle a commencé sa carrière chez le célébre maroquinier de luxe belge Delvaux et chez Martin Margiela à Paris. En 2012, elle est lauréate du prestigieux CFDA.
Malgré ses rumeurs qui naviguent sur la fameuse mer fashion, aucunes des parties n'a pour le moment ni confirmé ni infirmé. Un peu de patience...

mardi 22 juillet 2014

UNE HISTOIRE DE MARQUE

Cartier rue Montorgueuil ? En 1847, Louis-François Cartier reprend la boutique de son maître, Adolphe Picard, située au 29 rue Montorgueil à Paris. Après quelques années de troubles, Paris redevient animé, et la splendeur du Second Empire favorise le développement du commerce. 

En 1859, Louis-François Cartier prospère allègrement et ouvre une nouvelle boutique au 9 bd des Italiens. En 1899, Alfred Cartier, fils du fondateur, jette son dévolu sur le 13 de la rue de la Paix pour y ouvrir une nouvelle bijouterie en plein coeur du quartier luxueux de Paris. Cette rue fait en effet partie des rues les plus chers de Paris, une rue dans laquelle une femme élégante peut trouver tout ce dont elle rêve acheter. 


D'autres bijoutiers suivront l'exemple de Louis-François Cartier et viendront s'installer rue de la Paix, non loin de la Place Vendôme, faisant de cette partie de la ville, le quartier des joailliers de luxe, des horlogers, de la maroquinerie de luxe (Louis Vuitton), mais aussi des accessoires haut de gamme (Gucci). Alfred Cartier confie la direction de la Maison Cartier à ses trois fils, Louis, Pierre et Jacques.

Pierre et Jacques partent conquérir le monde et s'établissent à Londres et à New York, tandis que Louis assure le développement de la Maison parisienne. Grand innovateur, Louis Cartier apporte de nouvelles idées tout en gardant un oeil sur les grands classiques : certaines bagues Cartier, quelques colliers Cartier, et plusieurs modèles de bracelets Cartier proposent un nouveau concept avant-gardiste alliant platine et diamants et faisant ainsi du platine un métal précieux. Très rapidement, la Maison Cartier décide d'ouvrir une succursale à Londres.

Pierre Cartier part s'installer dans la capitale britannique afin de répondre à une demande de l'aristocratie anglaise. Rejoint par son frère Jacques, ils ouvrent en 1902 un nouveau point de vente de bijoux Cartier au 4 de la New Burlington Street. Cartier devient le plus prestigieux joaillier du monde. Le Prince de Galles, futur Edouard VII, proclame Cartier « Joaillier des Rois pour le Roi des Joailliers ». 

En 1904, Alberto Santos-Dumont, un vieil ami de Louis Cartier, lui demande de réparer sa montre. Le joaillier lui confectionne un prototype de montre bracelet lui permettant de lire l'heure tout en gardant les mains sur les manettes : les montres Cartier sont nées. Au passage au 20ème siècle, Louis-François Cartier s'oriente vers un style plus abstrait et des formes plus géométriques, inspirées de l'architecture. 

Les couleurs explosent avec l'influence du fauvisme, les broches de saphir et de diamants arborent des motifs gothiques ou art déco. En 1909, la boutique de Londres déménage pour s'installer sur la New Bond Street et en 1912, Cartier révolutionne le monde de la joaillerie en lançant ses célèbres horloges mystérieuses...

Les aiguilles ont l'air de flotter dans le vide alors qu'elles sont en fait fixées à un disque de cristal avec une attache en métal. Aujourd'hui, la Maison Cartier est devenue une référence en matière de joaillerie de luxe. Véritable précurseur n'hésitant pas à chambouler les archétypes de la bijouterie classique.

lundi 21 juillet 2014

EYMERIC FRANCOIS

Cela faisait déjà quelques années qu’Eymeric François n’avait pu présenter de défilés, faute de budget suffisant là où les Maisons les plus connues peuvent dépenser jusqu’à 2 millions d’euros par collection... Mais à quelque chose malheur est bon. Cette situation oblige les créateurs à trouver des solutions originales pour pallier à ce manque financier. Ainsi Eymeric François a pu réaliser son défilé grâce au soutien conjoint des internautes, sur My Major Company,  ouvrant la Couture au plus grand nombre.

La dernière collection d’Eymeric François décline le noir en jeux de transparences mêlant les matières et les formes : de la fluidité du satin, à la rigidité du vinyle en passant par des nœuds et des laçages en hélices. La femme se galbe et dévoile une belle sensualité, à la fois envoûtante et inquiétante, comme la thématique du défilé le suggère : les vampires. Créatures nocturnes, elles charment par leur aura et font oublier, l’espace d’un instant, leur dangerosité. Une femme moderne et élégante qui sait s’adapter aux mutations du monde. On apprécie la sobriété des robes et leur excellente réalisation, relevée par touches artistiques avec des originalités de formes. Et puis, quoi de plus agréable qu’un Couturier qui vient saluer en affichant un beau sourire ?

Jérémie Peluso

dimanche 20 juillet 2014

FROM ANONYMODE


Aujourd'hui, les maisons communiquent beaucoup sur le présent et ne parlent que très peu sur le passé. Pourtant, c'est le patrimoine culturel de la marque qui constitue la marque, son corps de métier, les artisans d’art..

Cette envie de rendre compte du patrimoine créatif, tant matériel qu'immatériel, c'est une des singularités de la France. C'est une valeur ajoutée importante car cela témoigne de l'existence d'un savoir-faire acquis de longue date, d'une transmission importante de valeurs. En bref, l'exception culturelle Française.

John Galliano définissait la mode comme " l’art du changement".  Il a fallu trente ans de débat pour aboutir à la fin de la première classe dans le métro (supprimée définitivement en 1991). Faudra-t-il autant de temps pour en finir avec l'univers "ségrégationniste" des défilés de mode ?

Il faut impérativement inviter les nouveaux influenceurs de la planète, c'est-à-dire les blogueurs et les bloggeuses ? Il faut surtout revoir le système archaïque de la selection des invités car sans accréditation, pas d'invitation, mais quand les maisons sont en difficultés, alors là, elles demandent de l'aide aux influenceurs ou encore mieux connus sous "Key Opinion Leaders" car elles connaissent leur puissance de feux. Malheureusement, souvent, il est trop tard. 


Ce type de réflexion doit faire partie de la stratégie globale de communication et non lorsqu'il y a crise - ce n'est pas lorsque l'on est à l 'agonie que l'on doit venir chercher ces derniers à qui on a refusé l'accès pendant des années. 

Le luxe est une rencontre subtile entre une vision de l'avenir qui étonne et une compréhension du passé qui rassure. Alors, soyez visionnaire, et étonnez-nous, tout en nous rassurant. Soyez intelligent, subtile, en un mot Français.


jeudi 17 juillet 2014

TONY WARD

Le créateur Tony Ward nous propose, pour sa collection Haute Couture Automne-Hiver 2014/2015, une collection tout en contraste. L’esthétisme de cette collection se construit dans une rupture permanente d’une proposition par rapport à l’autre. Le défilé s’articule autour de teintes aquatiques de vert d’eau qui s’orientent peu à peu vers des teintes plus sombres jusqu’à atteindre le noir. Les coupes floues s’entrechoquent avec les coupes-tailleur. Le  fil conducteur de cette collection réside dans le travail maitrisé de broderie et dans l’utilisation de matières d’exception.

La silhouette se structure avec une taille toujours marquée et les créations se singularisent au fur et à mesure du défilé avec un jeu sur les transparences. L’apparition du cuir et l’utilisation du noir et du blanc dans une forme de clair-obscur soulignent le caractère contrasté de cette collection. La robe de mariée est, de ce fait, mise en valeur puisqu’elle semble s’extraire des teintes sombres des modèles qui la précèdent. 

De cette collection de Haute Couture émerge la vision d’une femme intemporelle et aux multiples facettes. 

Yoann Mabon

mercredi 16 juillet 2014

BODY MENTEUR !!!!

Parisianwear.com
Quand un créateur de Haute Couture promet à une adolescente de 17 ans d'être invitée pour sa prochaine collection, et qu'il ne tient pas sa promesse, il doit imaginer, qu'une enfant supporte mal, quand elle idolâtre un créateur et que celui-ci ne tienne pas sa promesse. Pire encore, c’est même une blessure qu’elle gardera toute sa vie.
Mais, c’est parce que Monsieur Jean-Paul Gaultier n'a pas d'enfant qu'il peut se permettre de faire une promesse qu'il ne tiendra pas. J'avais une autre vision de ce créateur, je m'aperçois qu'il est à l'image des gens de notre temps sans valeur et sans parole.

Monsieur Gaultier, si avez grandement déçu ma fille, vous nous décevez aussi, et cela montre que vous n’avez aucun  respect des gens qui vous adulent et vous aiment. Vous venez d’intégrer ce cercle très fermé des Agoraphobes autistes de la société qui vous entourent. Bienvenu chez les Anglo-Saxons. Ce monde sans valeur, sans humanité, et sans compassion. Moi, je les appelle les Anglosalecons.

mardi 15 juillet 2014

RALPH ET RUSSO

Les créateurs Tamara Ralph et Michael Russo se sont inspirés, pour cette collection, des célèbres photographies d’architectures intérieures de Massimo Listri. En capturant le temps immobile des palais, ses photographies exposent toute une vie cachée qui s’offre au regard du spectateur, un temps de tradition qui se superpose au temps de la modernité. 

Tels les grands maîtres de la Couture, dont ils ne cachent pas l’influence, comme Valentino Garavani, Yves Saint Laurent ou encore John Galliano, Ralf & Russo traduisent cette même magie du sens qui dépasse l’instantanéité du beau pour toucher au sublime. Des volumes géométriques, aux grands drapés plissés, c’est toute une vie rêvée qui se déroule sur le catwalk. Corpus et anima s’enchevêtrent pour donner naissance à une collection spiralée, artistique, presque évanescente. 

Chaque robe possède son propre secret : de broderies en volumes, de satin duchesse en courbes et arrondis. C’est fascinant ce sens qui se glisse dans le pli de la robe pour démultiplier l’élégance et l’érotisme suggéré.

Un vrai coup de cœur pour cette Maison qui nous a fait voyager à travers le temps et l’espace et qui clame au plus haut que la Haute Couture est toujours aussi éblouissante.

Jérémie Peluso

lundi 14 juillet 2014

MESSAGE AUX INTOUCHABLES


Pour fêter le départ de Monsieur Grumbach, la Fashion Week Haute Couture 2015 a donné le meilleur d’elle-même et vient de passer la crise aux oubliettes.


Grâce, en autre, aux talents fantastiques de : On Aura Tout Vu, Franck Sorbier, Giambattista Valli, Alexandre Vauthier, Julien Fournié, Fred Sathal… Ces Couturiers talentueux confirment que la Haute Couture n’est pas Morte, même Bouchra Jaar, que nous avions éreinté l’année dernière, a rempli une copie qui peut rivaliser avec les grands.


Un cru exceptionnel dans l’organisation et l’accueil des défilés, reste, bien sûr, toujours les francs-tireurs comme J P Gaultier qui croient qu’ils n’ont besoin que des people pour rehausser leur travail, mais que cela soit Nabilla ou Conchita Wurtz que nous préférons d’ailleurs à l’ex-égérie simplette de la marque. C’était plutôt une Fashion week réussie.
Néanmoins, nous avons quelques idées pour la nouvelle présidence tandem de la Chambre Syndicale de la Haute Couture telles que : 


• la création d’un fond par les grands groupes au profit des maisons de Couture qui permettrait de s’assurer de la pérennité de la Haute Couture et les aiderait dans cette tâche qui reste l’exception culturelle à la française. 
• le développement et le rayonnement international des marques à l’étranger pour et par la Haute Couture n’est possible que si vous organisez des voyages pour faire la promotion de cette dernière. Les grands groupes sont, en effet, connus à l’étranger par leur « retail ». Les petits, eux malheureusement, n’ont pas la même visibilité car ils n’ont pas les moyens de financer de tels réseaux de distribution.
• supprimer le centre de presse à l’heure où tous les journalistes et les photographes sont connectés à leur téléphone ou leur Ipad. Peut-être qu’il est temps de rentrer dans l’air du Marketing Digital et de recruter des « Community Managers » pour vous aider à diffuser l’information. 
• Supprimer la feuille de choux ’HAUTE’ qui parle de restaurants à la mode de Paris tel qu’Angelina qui fait plutôt partie du patrimoine maintenant de la capitale et n’a rien d’un restaurant à la mode !!!!! 
• faire suivre les créateurs invités par des conseillers et des journalistes professionnels de la mode afin de ne pas les laisser livrer à eux-mêmes.



Enfin, la Haute Couture étant l’avant-garde du prêt-à-porter et le reflet de l’excellence à la Française, il est dommage que la Fédération n’est pas choisie comme voiture officielle une marque française et électrique d’autant plus que pour les Allemands, contrairement aux Français, c’est Audi la marque de luxe et non Mercédès. 



Je remercie l’ensemble des créateurs et des agences de presse qui nous ont permis de faire notre travail, sans discrimination juste parce qu’ils ont compris la puissance de feux que nous représentons. N’oublions pas ce que disait Jean Jaurès : « un seul homme peut faire une opposition puissante, alors, celui-ci, il vaut mieux le mettre dans son camp ».

Bien à vous
Anonymod

dimanche 13 juillet 2014

STEPHANE ROLLAND

Arrivés au cinéma Elysées Biarritz, nous descendons quelques marches puis découvrons les robes, immobiles dans la rotonde. Soudain, la lumière s’éteint et nous découvrons la projection du premier film de Stéphane Rolland « L’échappée ». 

A l’écran apparaissent Nieves Alvarez et Jalil Lespert qui font vivre les différents modèles à travers une narration romanesque où la femme, parisienne, est tout à la fois libre et « ligotée » au buste de chaînes d’or, comme le souligne le Couturier. La juxtaposition du cinéma, fictionnel par définition, et du réel des modèles exposés, souligne davantage le paradoxe qui tend à définir cette course poursuite amoureuse.
Une échappée vers l’intime, vers la rencontre de la parèdre où le corps de la femme devient la toile d’expression de la Couture. Tout en voilant, puis découvrant sporadiquement le corps, Stéphane Rolland nous offre une belle collection élégante et raffinée.


Jérémie Peluso

















jeudi 10 juillet 2014

ROWENA FORREST

Nous arrivâmes avenue Foch dans un luxueux appartement où le parquet à l'ancienne faisait de petits gémissements à chaque pas. Margot que j'avais rencontré quelque mois plutôt nous présente la créatrice Rowena Forrest. Italienne d'origine, ayant vécu en Afrique du Sud.

Elle arriva toute timide avec cette humilité que vous ne trouvez que chez les grands. Des yeux persans, vous savez ceux qui percent le monde qui nous entoure. Cette vision extra-sensorielle qui comprend comment nous allons vivre dans mille ans.

Comme vous le savez, pendant la Fashion Week, nous recherchons et dissertons toujours sur des créateurs en devenir. Nous n'en dirons pas plus, car Rowena va ouvrir prochainement une autre boutique dans Paris, et, à cette occasion, nous ferons un reportage plus complet sur ses créations. Mais ne soyez pas impatient, le beau mérite toujours d'être désiré.

mercredi 9 juillet 2014

FRANCK SORBIER 'UN POEME'

La Belle Époque est une période marquée par les progrès sociaux, économiques, technologiques et politiques en Europe. La Belle Epoque, c'est la vision de Franck Sorbier, entre Rimbaud et le « lupa », emprunté directement au latin « louve », dans le sens de « courtisane » ou Loupanarde : « la Chambre des Louves ou la Chambre des Dames ». La louve est évocatrice de la bestialité sexuelle. Elle pousse un cri long et langoureux comme un violoncelle. 

La Belle Epoque, c’est l'époque de Rimbaud, Musset, Verlaine,et de l'absinthe qui les mettent en transe, le rouge sang des sofas des maisons de débauche. Les images de Paris nous sont évoquées avec un trait de plume.

La douce musique de Jacqueline du Pré dans le temple de la mode de Charles Frédérick Worth, Franck Sorbier se souvient de cette époque, pleine d'odeurs et de sensations. Je peux le dire, maintenant, au-delà de la collection, vous m'avez fait ressentir tout cela en une seule fois, et que cela soit votre but ou pas c'est un fait, et j'ai aimé. 

Comme d'habitude, vous m'avez surpris et, comme d'habitude, je me suis laissé emporté dans votre rêve. J'ai pourtant résisté, mais, de nouveau, vous avez été le plus fort. Un Prince est toujours vexé de ne s'être employé à la perfection, mais n'ayez crainte tout était parfait. A la fin du show, une mariée apparut d'une beauté ineffable, inavouable même. De sa physionomie et de son maintien ressortaient la promesse d'un amour multiple et complexe, d'un bonheur indicible, insupportable même ! Comment n'aurait-il pas pu en être autrement ? 

Alors, je n'ai plus qu'à vous remercier de ce petit moment d'oubli qui m'a transporté au delà de mon âme. 

FM

mardi 8 juillet 2014

FRED SATHAL

L'imaginaire cosmique de Fred Sathal se transforme chaque saison en vêtements, à la construction complexe, et à la réalisation, le plus souvent artisanale, avec poésie et sophistication. Elle nous offre le rêve du corps ouvert jusqu’à la profanation. Alors que le corps intérieur nous est obscur, le fantastique de Fred nous fait découvrir une image splendide, étonnante et fantasmagorique, mais toujours prenante. Un clin d'oeil  à Jackson Pollock : "glamour power flower chic".

Profusion de l’imaginaire, la  nouvelle collection a démultiplié les perspectives et les incrustations. La prolifération de l’imaginaire de Fred est naturelle. J'aime ces images fortes du Chic à la garçonne, et en queues de renard.

Formée à la rigueur technique du costume de théâtre et de danse, sa mode accompagne le corps, sans jamais le contraindre. Les 120 costumes de Notre-Dame de Paris sont pour elle comme une très grande collection, qui vient s'inscrire dans la suite logique de son travail. Elle a déjà présenté neuf collections à Paris, soit 20 ans de création dejà.




lundi 7 juillet 2014

ON AURA TOUT VU

Le cristal de roche est capable de décomposer la lumière dans toutes les nuances de l'arc en ciel. Le cristal est un puissant amplificateur. Avec des pierres de couleurs, il peut se parer de leurs propriétés.

Livia et Yassen nous emmênent au delà de la galaxie, dans une terre froide et cristalisée, mais les soleils qui produisent la photosythèse ne sont pas très loin. Il est à la porte de leur univers dans l'attente de faire fondre leurs cristaux. La symbolique de l'eau et du cristal de roche est profondément attachée à l'origine de l'existence. L'eau est source de vie, et toute vie sort de l'eau de même qu'à sa naissance, l'enfant baigne dans le liquide amniotique. On notera qu'autrefois, l'eau se disait "ève" (de l'hébreu "hâyah", vivre).

Depuis la nuit des temps, les cristaux fascinent l'homme. On leurs a accordé un sens symbolique et des propriétés curatives tant par la matière qui les composait que par les couleurs qu'ils affichaient. D'une manière simple et générale, les cristaux sont issus d'une roche en fusion, elle représente la chaleur au coeur de la terre. Quand ce mélange d'atomes en fusion se refroidit et se solidifie, il donne naissance à une roche intemporelle, comme la Haute Couture de 'On Aura Tout Vu'.

FM.


dimanche 6 juillet 2014

LES AVENTURIERS DU GRAAL PERDU

Paris, rue Quincampoix voit naître les premiers assignats ou papier monnaie et d'échange en 1791. Au XIIème siècle, c’est une rue réputée pour ses femmes de mauvaise vie. La capitale la laissera en pâture à la grande truanderie. L'ironie, c'est que ces ruelles, très mal famées pendant des siècles, touchent maintenant un quartier, plutôt huppés : en 2014, Emmaüs ouvre une boutique de Design et de Haute Couture !!! 

 Tous les designers ne rêvent que d’une chose lorsqu’ils choisissent de faire carrière dans la mode, c’est d’être reconnu par la Fédération comme « Couturier Haute Couture ». Ce Graal, dont tout le monde rêve, est en train de s’éteindre car personne n’en a pris soin. Et, pourtant, parmi les instances dirigeantes, vous avez parmi les salariés des personnes se prétendant être des spécialistes du droit à l’Image et du droit des Marques.

Oui, vous avez bien compris, ce Graal est maltraité, sans contrôle et, bientôt, sans aucune valeur. Nous avions déjà trouvé une boutique Haute Couture à Berlin, remarqué, lors d’un reportage, que l’usine de Guo Pei en Chine a pour enseigne « Guo Pei Haute Couture »…  

La Haute Couture est une appellation qui devrait être protégée et contrôlée de la même façon que le champagne ou nos fromages et exclusivement Française. Mais, pouvons-nous le vraiment puisque la Haute Couture a été inventée par Français d’origine britannique, Monsieur Charles Frederick Worth ?

  

jeudi 3 juillet 2014

ANA QUASOAR, UNE PIERRE PRECIEUSE

Une pierre dans mon jardin - influencée par la période 1950, Ana Quasoar revisite Audrey Hepburn. Elle joue avec les couleurs, les broderies et les pierres précieuses. Elle fait partie de ces créateurs qui ont une vision d'avance sur les autres. Mais son ADN ce sont les robes de mariées dans un blanc immaculé qui est le chic absolu. 

Haute Couture ou pas, n'est pas le sujet contenu de la beauté artistique qu'elle remet à nos yeux de béotiens. Merci pour ce petit moment d'exception car, comme d'habitude, l'accueil et l'organisation étaient de tout premier ordre et, comme vous le savez, une présentation de couture c'est un ensemble de chose.

UNE HISTOIRE DE MARQUE

Le nom Persol vient du fait que ces lunettes avaient été fabriquées pour Marcello Mastroiani, Il les porte dans le film “Divorce à l’italienne”. Mais comme le fabricant n'avait pas de nom et en avait fabriqué une seule pièce, il les avait appelées (pour lui seul, Per il sole) d'où le nom actuel Persol.

La marque réédite le modèle solaire PO 714 SM pour une collection limitée en l'honneur de Steve McQueen, l'un des plus grands fans de ce modèle. Steve McQueen arborait le modèle en 68 dans le film "L'affaire Thomas Crown".

mercredi 2 juillet 2014

ACCRÉDITATION : POURQUOI FAIRE ?


Aujourd'hui, les maisons communiquent beaucoup sur le présent et ne parle que très peu du passé. Pourtant, c'est le patrimoine culturel de la marque, par opposition, au patrimoine immatériel qui constituent la marque, sont corps de métier, les artisans d’art..

Cette envie de rendre compte du patrimoine créatif, tant matériel qu'immatériel, c'est une des singularités de la France. C'est une valeur ajoutée importante car cela témoigne de l'existence d'un savoir-faire acquis de longue date, d'une transmission importante de valeurs. En bref, l'exception culturelle Française.

John Galliano définissait la mode comme " l’art du changement".  Il a fallu trente ans de débat pour aboutir à la fin de la première classe dans le métro (supprimée définitivement en 1991). Faudra-t-il autant de temps pour en finir avec l'univers "ségrégationniste" des défilés de mode ?

Il faut impérativement inviter les nouveaux influenceurs de la planète, c'est-à-dire les blogueurs et les bloggeuses ? Il faut surtout revoir le système archaïque de la selection des invités car sans accréditation, pas d'invitation, mais quand les maisons sont en difficultés, alors là, elles demandent de l'aide aux influenceurs ou mieux connus sous "Key Opinion Leaders" car elles connaissent la puissance de leurs feux. Malheureusement, souvent ,il est trop tard. Ce type de réflexion doit faire partie de la stratégie globale de communication et non lorsqu'il y a crise - grotesque vraiment et stupide réflexion - car ce n'est pas lorsque l'on est à l 'agonie que l'on doit venir chercher ces derniers à qui on a refusé l'accès pendant des années.

mardi 1 juillet 2014

DIDIER GRUMBACH DEPART

L’Assemblée Générale de la Fédération française de la Couture, du Prêt-à-Porter des Couturiers et des Créateurs de Mode réunie le 1er juillet 2014 a pris acte de la décision de Didier Grumbach de ne pas solliciter le renouvellement de son mandat de Président de la Fédération.

Elle a rendu un hommage unanime à la personnalité et à l’action de Didier Grumbach, s’est félicitée du bilan de la politique qu’il a menée durant 16 ans à la tête de la Fédération et a décidé de le nommer Président d’Honneur.

La Fédération est choisi parmi les membres du Comité Exécutif et sur proposition de celui-ci, a décidé la création d’un poste de Président Exécutif qui sera confié à Stéphane Wargnier. Welcome Stephane.