mercredi 30 avril 2014

LA FASHION HACKATHON


Les marques de prêt-à-porter masculin et féminin joueront un rôle majeur dans l'organisation de l'événement "Decoded Fashion", où se rencontreront les univers de la mode et de la technologie de pointe. 

Les 10 et 11 mai, le "Hackathon Decoded Fashion" accueillera 250 professionnels du code informatique répartis en équipes pour travailler nuit et jour à la création d'applications innovantes destinées aux sphères de la mode et de la vente.

Un Hackathon est un événement où des développeurs se réunissent pour faire de la programmation informatique collaborative sur plusieurs jours. Le terme est un mot-valise constitué de "hack" et "marathon".

La meilleure invention sera choisie par un panel présidé par Caroline Rush, directrice du British Fashion Council au Decoded Fashion Summit, le 13 mai prochain. L'équipe gagnante sera envoyée pour un voyage de cinq jours à San Francisco, où ils rencontreront les grands noms du secteur. Donc à vos claviers .

mardi 29 avril 2014

VANESSA MENKES ! DURABLE

Vanessa Friedman est la journaliste de mode qui va succéder à Suzy Menkes au « New York Times ». Vanessa Friedman brillante hier à Copenhague, mais plus encore est très bluffante sur son intervention sur la  mode, soumise à la pression d’être toujours nouvelle.
Etre durable, c’est l’obligation de se maintenir dans le temps. La notion de « mode durable » est donc une équation impossible, un oxymore. « Les créateurs doivent sortir huit collections par an, parfois une par mois. Et il coûte parfois plus cher de faire nettoyer un vêtement que d’en acheter un neuf…. Ce rythme là est… insoutenable », a-t-elle souligné.
Elle a ensuite rendu hommage à sa grand-mère «qui économisait des années pour s’offrir un sac Gucci et le gardait toute sa vie. Elle savait nettoyer et stocker pour la prochaine saison, pour la prochaine génération. Elle s’est constituée une garde-robe durable ». Mais pas pessimiste pour autant, elle a aussi salué la génération des nouvelles technologies qui aujourd’hui fixent virtuellement sur écran grâce à Pinterest, Instagram ou Tumblr, les choses qu’elle désire, à l’instant précis où elle les désire. Ainsi elle les possède sans les acheter vraiment. Et ça c’est très soutenable.

lundi 28 avril 2014

GRUMBACH UN TRANS A HYERE

Monsieur Didier Grumbach, lui même transfuge du prêt-à-porter vers la HauteCcouture, a certainement apprecié le show de Anne Kluytenaar. Parmi les dix jeunes créateurs Européens (France, Pays-Bas, Lettonie, Japon et etc.) qui ont été sélectionnés pour concourir pour le Grand Prix dans la catégorie mode, Anne Kluytenaar, Néerlandaise, pourrait bien séduire le prestigieux jury présidé par deux designers de la maison Kenzo.

Le sujet de sa collection est : "Le jour où mon père est devenu une femme". Anne Kluytenaar, pour introduire sa collection masculine, nous a raconté une histoire, l'histoire de sa vie.

Les vêtements, directement inspirés de Coco Chanel, semblent être fait pour les femmes, mais la coupe est faite pour des hommes. Voilà qui devrait ravir Karl Lagerfeld.

"Mon père a commencé à s'habiller en femme, dit la créatrice, quand j'avais 10 ans,  mais ça n'allait pas avec sa silhouette". Les tenues réalisées pour le festival respectent la silhouette masculine", nous raconte la styliste. "Les épaules sont plus larges, la taille n'est pas marquée. Les pantalons sont masculins, mais réalisés avec des tissus que l'on voit habituellement dans la mode féminine".

Enfin, à la question : "Si vous avez vu votre père devenir transsexuel, pour vous cela a-t-il été un choc ? demande un des jurés ? La réponse d'Anne en guise de camouflet : "Mais, si vous avez un père serial killer, devenez-vous forcément serial killer ?"

Merci Frigid Bargeot d'avoir fini de mettre le doute sur le "Genre". Quant à moi, je parlerais plutôt du genre humain, le reste tout le monde s'en fout et, sutout, moi.

dimanche 27 avril 2014

LETTRE OUVERTE A LA FASHION GLOBOSPHERE

Il  y a toujours eu dans la mode un protocole non écrit qui est , à mon avis, stupide. Quand  vous êtes assis à la première rangée d'un défilé, c’est que vous êtes une personnalité.

Autrefois, les photographes non autorisés étaient tabous, voir même interdit, parce que l'industrie de la mode était un cercle fermé de designers, éditeurs et détaillants .

L'information était sous embargo  et les présentations n'étaient pas diffusées en direct.  Cependant, au milieu des années 2000, les blogueurs sont arrivés et ont changé cette dynamique. Ces guérilleros de la mode avec leurs  appareils photos numériques, leurs iPhones , iPads et leurs plumes bien assérée faisaient le buzz sur les nouveaux moyens de communication et de partage qui étaient internet. Ils bloguent et  tweetent. Ils ont eux aussi lancé la mode des shows en temps réel .

La première génération de blogueurs, tels que canal-Luxe.org, garancedore.fr, Parisianwear.org, etc… étaient anti-conformistes. Dans leurs mots et leurs images , il y avait une vérité brute qui n'existait pas dans les magasins traditionnels. Ils avaient des points de vues uniques et surtout aucune stratégie  marketing calculée.

Ils avaient une conscience aiguë de la façon dont la technologie peut aider à attirer l'attention de centaines de milliers de fans sur un nouveau designer. Mais, à cause d’imbéciles vieillissants qui n’y comprenaient rien et donc qui voulaient fermer la vanne des Bloggeurs, Messieurs, les censeurs se sont vite vue dépasser par cette marrée humanobloggeur. 

Lentement, les médias existants ont riposté. Les éditeurs sont passés à l'offensive et ont commencé à regarder le podium de l'arrière de leurs téléphones numériques à partir desquels ils partagent leurs points de vue en direct avec la « Fashion Globosphère.

Au lieu de réserver leurs commentaires « backstage », dorénavant, ils vomissent leurs commentaires moyens et, devenant ainsi, eux-mêmes, des blogueurs institutionnels sans talent .

Les adeptes de la mode peuvent remercier ces leaders d’opinion d’avoir ouvert ce monde à la  démocratie et d’avoir forcer les maisons de couture à accepter la réalité que les vrais influenceurs sont les blogueurs .

Malheureusement, la Chambre Syndicale n’a pas encore dit son dernier mot. Elle veut imposer que les maisons de couture n’invitent que les blogueurs qui font partie d’un magazine papier.  Venant réduire considérablement le nombre de places par effet mécanique. Les maisons de couture qui étaient contre ont donc pris la décision de diffuser en direct les présentations sur internet.

Who’s next ? Verrons-nous les blogueurs de mode disparaîtrent ? En réalité, la blogosphère est à l’image de notre monde. Elle est en pleine mutation. Aujourd’hui des rapprochements de blogueurs font que certains groupes comme Canal-Luxe qui a, à lui seul, treize blogs devient une force et une puissance de feu incontournable. Chaque jour, il rentre plusieurs nouveaux blogues dans leur réseau d’influence générant plus de 14 millions de visites en 2013.

A chaque fois qu’une guerre a existé entre une institution centenaire et les nouveaux arrivants, si l’institution ne s’était pas remise en cause, elle disparaissait. A bon entendeur, salut.


jeudi 24 avril 2014

CONSEIL A RAF SIMONS

"Je ne cherche pas,  je trouve" disait, Pablo Picasso. C’est la place du doute dans le processus de création. La notion de doute du créateur prend un sens différent selon le stade d'élaboration de l'œuvre et l'angle sous lequel on l'examine. Le doute peut-être récurrent sur sa propre capacité à créer au niveau d'exigence souhaité, le doute sur la cohérence et la pertinence du travail en cours, le doute sur la qualité de l'œuvre lorsqu'elle est achevée, le doute sur son originalité, sur son degré d'impact et sur sa capacité de diffusion.
Pour appréhender une œuvre nouvelle, chacun dispose de ses propres équations. Mais, tous sont confrontés au doute fondamental et à la fameuse angoisse de la page blanche .
Le doute du créateur commence par la tentative de se convaincre lui-même de la nécessité de l'œuvre qu'il est sur le point d’entreprendre.


L'inspiration naîtrait-elle du doute, ou d'un labeur quotidien qui nous la ferait imaginer comme un muscle devant continuellement s'entraîner sous peine de rouiller ? Probablement des deux.
La pression des groupes et des enjeux dans la couture nous fait douter en permanence, mais surtout, la régularité des collections à produire impose un rythme qui fait que seuls les grands peuvent le soutenir.
Etre inspiré,  c’est le "Spiritus" en Latin, soit «le Souffle divin». C'est aussi savoir se rendre disponible aux énergies qui nous entourent.
C'est  la confrontation entre la fragilité de son désir et la force de sa  technique, elle-même adossée à la sécurité d'un savoir, et seul Franck Sorbier à ce Talent en s'obligeant, par son travail, à aller chercher au fond de lui-même ce qu'il a de plus fort et de plus sacré. Le couturier se retrouve dans un état permanent d'introspection qui lui fait prendre de la distance avec toutes les certitudes établies.
Ces moments le fragilisent. Il navigue entre ce qu'il pressent être comme indispensable et ce qui constitue le socle de sa collection.
Chacun se souvient du célèbre sarcasme de Sarah Bernhardt, adressé à l'une de ses élèves qui lui affirmait ne jamais connaître le trac : "Rassurez-vous, cela viendra avec le talent !"

mercredi 23 avril 2014

HERMES USINE DE L'ARTISANAT

Hermès a confirmé mardi l'implantation, annoncée en juillet dernier, d'une nouvelle usine de maroquinerie près de Montbéliard, qui devrait ouvrir en 2017.
"Dans le cadre du développement de son activité de Maroquinerie en Franche-Comté, Hermès confirme la construction d'un nouveau centre de production dans le parc d'activité Technoland II, située au cœur du Pays de Montbéliard",
Cette usine sera la troisième en Franche-Comté: celle de Seloncourt (Doubs) existe depuis 1996, et celle d'Héricourt (Haute-Saône), une ancienne usine de textile en cours de réhabilitation, devrait être ouverte en 2016. "L'ensemble ainsi constitué emploiera, à terme, plus de 600 artisans, incluant les 210 artisans de la Maroquinerie de Seloncourt", souligne Hermès.

Depuis janvier 2014, un site provisoire à Etupes, près de Montbéliard, accueille des artisans en formation. En juillet dernier, le groupe de luxe avait annoncé un projet de création de deux nouveaux établissements consacrés à ses activités artisanales. L'ensemble de la maroquinerie Hermès est produit dans ses 14 usines françaises.
Bientôt, compte tenu de leurs carnets de commande, le groupe finira par produire en Chine comme tout le monde, et viendra certainement faire comme Vuitton détruire l'artisanat à la Française. Difficile d'oublier que Monsieur Dumas limitait volontairement les carrés de soie à un million d'unité afin de générer une pénurie. Mais, malheureusement, tout le monde ne peut pas être visionnaire.

mardi 22 avril 2014

PARIS LE LUXE EST PARTOUT

A Paris, à deux pas de la gare de Lyon, dans le 12ème, se cache une petite rue inattendue : la rue Crémieux. Je suis tombée sur cette jolie rue complètement par hasard en rejoignant la gare lors de mon dernier séjour parisien. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’avec ses façades colorées, elle dénote dans le paysage des rues grisonnantes voisines. 

Piétonne et pavée, elle est des plus pittoresques et presque hors du temps. Bref, une rue mignonne à souhait comme je les aime ! Si vous connaissez d’autres rues secrètes aussi jolies à Paris, je suis preneuse !
Ouverte en 1865 par M. Millaud, la rue a porté jusqu'en 1897 le nom de l’avenue Millaud. Son nom actuel renvoie à Isaac Moïse, dit Adolphe Crémieux (1796-1880), avocat et homme politique, membre du Gouvernement de la Défense nationale. Il est par ailleurs l’auteur d’un décret célèbre de 1870 qui donnait la nationalité française aux juifs d’Algérie.

Lors de la crue de la Seine de 1910 le niveau du fleuve a atteint 1 m 75 au numéro 8 de la rue. Une plaque commémorative en faïence est depuis apposé à l'endroit même.

HLM POUR EMPLOYES LVMH

La construction de l'hôtel LVMH à la place de la Samaritaine vient de commencer.  L’édifice de 70 000 m². aura dû attendre 10 ans pour que LVMH laisse filer les oppositions et payer une taxe foncière de €100 056 par an sans sourciller.

L’installation de panneaux solaires et photovoltaïques sur le toit, d'une végétalisation de toitures-terrasses, le réaménagement de la cour centrale, et bien d'autres choses feront de ce quartier une nouvelle attraction parisienne. De même que pour les logements Sociaux imposés au groupe par la Mairie, nous pourrons lire le nom de salariés à particule entre autre sur les boîtes aux lettres puisque les logements sociaux seront attribués par le groupe aux employés de LVMH !!! 

De plus, il parait que LVMH a déjà pris une option pour une trentaine de boutiques sur 30. Paris centre deviendra donc le centre de la maison Vuitton. Bientôt, nous l’appellerons ‘ Gotham Vuitton City’.

Toutefois, un nouveau rebondissement judiciaire s'est produit, vendredi 11 avril, dans le dossier du projet architectural du groupe LVMH qui vise à redonner vie aux 70 000 m2 occupés par le grand magasin la Samaritaine et ses dépendances, fermés depuis 2005 pour des raisons de sécurité – entre le quai du Louvre et la rue de Rivoli, en plein cœur de Paris. Effectivement, le Tribunal Administratif de Paris a décidé du renvoi au 29 avril de l'examen de la requête d'annulation : Est en cause l'avis de l'architecte des bâtiments de France qui ne précisait pas, comme la loi l'exige, l'ampleur des démolitions. Depuis l'automne, les quatre-cinquième de cet îlot ont été détruits.

Ce nouveau report fait suite à l'annulation par le Conseil d'Etat d'une ordonnance  qui avait classé l'affaire sur un vice de forme. Selon la plus haute autorité de l'Etat, le juge des référés avait « fait une erreur de droit manifeste ». L'affaire est ainsi revenue devant le Tribunal Administratif pour être jugée sur le fond. 

La vie n'est pas un long fleuve tranquille, même quand on a de l'argent. That's the way it is.

lundi 21 avril 2014

MET BALL OU MEAT BALL ?

Le Met Ball est l’événement mondain à ne pas louper : Met voulant dire Métropolitan Museum pour les non initiés. Organisée par Anna Wintour, cette soirée devient une publicité géante pour les stars et pour les designers Américains qui choississent des "People" pour porter leurs dernières créations.

L’année dernière 'la Wintour' de la mode, ‘Ex Madame l'Ambassadrice à Paris’ - il ne faut vraiment pas se moquer de nous -  avait opté pour le thème "Punk". Cette année, ce sera "Charles James en hommage au couturier anglo-américain dont, il ne faut pas oublier que, la première collection fut présentée à Paris en 1947.

Queue de pie pour ces messieurs et robes de bal pour mesdames. Le porte-parole de Madame Ex- l'Ambassadrice déclare : "l’accent est exclusivement mis sur la Haute Couture". Cela va être difficile de trouver de telles tenues chez des créateurs Americains.

N’oublions pas que les Français avaient lancé "Les Oscars de La Mode" à l’Opéra de Paris avec Monsieur Bourges, le Président de TF1 de l'époque - Robes longues pour les femmes et frack pour les hommes. L’événement avait été initié par l’excellent Président de l’époque, Jacques Mouclier. Mais, ses détracteurs à l’origine deviennent ses alliés aujourd'hui, car véritablement la comparaison avec Monsieur Grumbach n’est pas possible. On ne compare par un Cygne avec un Canard.

Mais, Anna "Win tour de bras"  montre les griffes en envoyant à tous les invités un avertissement afin qu’ils respectent le code vestimentaire. Le prix du billet, qui, autrefois, était de 10 000€, est passé à 18 000€ : un super moyen lucratif d'épurer la liste des invités.

Si des noms, tels que la "sublime" Kim Kardashian, ex-égérie de la télé-réalité, ont fuité dans la presse, on ignore encore qui seront leurs créateurs. Aucun doute que la grande Sarah Jessica Parker (Sexe in the City - met balls) sera aussi de la partie !

Bienvenu chez les plus riches de la planète, mais surtout les plus moches, je vous laisse les photos de l’évènement le plus Glamour de la planète de 2013. Vous jugerez. Moi, j’appellerais plutôt cela le "Meat Ball".

dimanche 20 avril 2014

WANG CRAQUE POUR H&M

H&M a annoncé sa prochaine collaboration avec le designer Alexander Wang. Ce partenariat est une première car aucun designer américain n’avait jusqu’ici pris part aux collections collaboratives.


Depuis son lancement  en 2007, la marque de mode Wang établie à New York s’est imposée en re-contextualisant et en faisant perpétuellement évoluer l’uniforme urbain. 

La collection Wang / H&M proposera des vêtements et des accessoires pour femmes et hommes. lexander Wang détourne les codes de la mode, et proposera une collection de vêtements pour femmes et pour hommes fidèles à son style. La collection sera disponible à partir du 6 novembre 2014 dans une sélection de 250 magasins H&M à travers le monde.

Ce sera une formidable occasion de faire découvrir au grand public les éléments qui caractérisent la marque et le style de vie Alexander Wang. "C’est vraiment extraordinaire de pouvoir collaborer avec lui cette année", confie Margareta van den Bosch, Creative Advisor d‘H&M.

jeudi 17 avril 2014

OEUFS DE POULE DE LUXE

Les ateliers Fabergé rivalisèrent de zèle et d'ingéniosité pour produire ces œufs dont aucune poule, fût-elle de luxe, n'aurait osé rêver. 

Coulés dans des métaux précieux délicatement guillochés, parés d'émaux aux couleurs chatoyantes et de bijoux sans égal, ces œufs fabuleux connurent un succès qui dépassa vite les limites de la cour de Russie. Bientôt, les plus grandes familles du monde occidental se pressèrent d'en commander des versions plus simples, comme le bijou de cou porte-parfum qui finit par rejoindre la collection de Liz Taylor, grâce à Richard Burton.
Avec une coquetterie toute "cinégénique", l'impératrice d'Hollywood prolongeait la tradition romantique de l'œuf de Fabergé qu'elle adorait au point d'en faire réaliser une version gâteau par un pâtissier virtuose.
La splendeur tragiquement perdue des Romanov, la nostalgie d'une esthétique follement opulente, additionnée du glamour inégalé de la légende taylorienne :  Certes la Russie tsariste et "la" Liz font partie d'un répertoire de références désormais classiques, mais il est d'autant plus facile de s'y fourvoyer.

mercredi 16 avril 2014

DE CASTELLANE L'ANTI-CREA

Nous sommes sûre d'une chose, c'est que La Castellane, citée HLM d'immeubles à Marseille, ne deviendra pas une marque de luxe, de même que la créatrice de bijoux de Dior, 'de Castellane', ne deviendra jamais une grande créatrice, et cela pour la seule et unique raison, qu'elle n'a aucun talent. Mais, pour les Américains "it is not a big deal".

Je me rappelle toujours de cette émission sur Arte où elle montre un de ces dessins d'enfant, car dans l'impossibilité de dessiner, n'ayant jamais appris, explique qu'elle a des dessinateurs pour cela. Impossible de croire que Dior a engagé une "designer" qui ne sait pas dessiner ! Et bien, c'est vrai et c'est le cas. Imaginez-vous Vermeer disant à d'autres de dessiner pour lui la "Laitière" : ridicule, Non !!!

Mais, dans quelle société vivons-nous ? Quand les usurpateurs prennent les places des autres, et, grâce à leur penchant à savoir décrypter plus machiavel que les grands impressionnistes, usurpent les compétences et naviguent avec leur seul nom de famille.

C'est le syndrome des copieurs voleurs d'idées qui feraient n'importe quoi pour prendre aux autres, et j'en ai fait l'expérience récemment, d'usurpateurs qui s'approprient, sans aucune vergogne, le travail des autres.

Victoire de Castellane, qui est présentée à Karl Lagerfeld par son oncle, bras droit de Karl Lagerfeld, qui fréquente Le Palace assidûment, devient une des nombreuses assistantes de Karl : quelle fantastique expérience pour venir chez Dior la Directrice des collections de bijoux de la marque.

Bijou réalisé en 1960
Les créateurs aujourd'hui sont des créateurs copieurs mais aussi des marqueteurs perso, pas véritablement compétents, mais, dans un groupe comme LVMH, ils arrivent à leur fin, en volant le savoir-faire et en le transformant en faire savoir que c'est eux les génies. La Muse bijoux de Dior se transforme en la Ruse Michou de Dior.
Pour arriver à ses fins et se voir confier un département sans aucune légitimité car la seule expérience, avoue-t-elle, c'est d'avoir vu sa grand-mère paternelle, Silvia Hennessy, née Rodriguez de Rivas, Comtesse de Castilleja de Guzman « changer ses bijoux plusieurs fois par jour". Vous parlez d'une expérience !!! (soit dit en passant "Hennessy" est également une marque appartenant au groupe LVMH)

Enfin, voilà la société dans laquelle nous vivons, où les nulles deviennent bon, et les bons restent nulles, car les vrais artistes ne se justifient jamais alors que les autres le font sans cesse, et passent ainsi pour des génies. Vraiment un monde de con !

Bref, afin que l'on ne me taxe pas une fois de plus d'être insupportable, je vous mets les photos, et vous jugerez par vous-même des ressemblances, mais, nous ici, nous n'aimons pas et vous l'aurez compris. Un nom seul précédé d'un 'de' ne peut pas être une garantie du talent.  L'égalité des chances, c'est la chance de prouver l'inégalité des talents, heureusement !!!



mardi 15 avril 2014

DANS L'OMBRE DU SOLEIL, UN SOLEIL

Dans l'ombre d'un grand homme, il y a toujours une femme ! Nous n’avons que rarement parlé de l'épouse de Franck Sorbier. Je dirais à priori qu'un grand amour implique un projet commun à long terme, un idéal de vie en quelque sorte. 

Le projet le plus courant est évidemment d'avoir des enfants et de les élever dans les meilleures conditions pour qu’ils puissent se réaliser. Mais, on pourrait imaginer un autre projet ou rêve... Dans tous les cas, ce grand rêve n'est pas la vie au jour le jour ou les prochaines vacances sur la Côte d'Azur. Cela manque quand même d'envergure ! Les unions basées sur des considérations de ce genre ne tiennent généralement pas longtemps. La passion de faire ensemble est le lien le plus fort, celui qui scelle une union à jamais.

Isabelle, tu es sa troisième main. Toi, l'ombre, tu baignes dans un milieux que tu aimes. Toi ombre, tu as créé une complicité avec un lien que rien n'explique.... Toi ombre, tu le comprends en un seul regard. Toi ombre, tu passeras ta vie pour le sauver. Toi ombre, tu es cachée, tu es dans l'ombre, mais tu es là pour lui... 

Votre complicité, vos échanges vallent tout l'or du monde ... Tu n'es pas simplement qu'une ombre, tu es un soleil noir. Tu es celle qui sait parler pour lui, le comprendre et l’accompagner vers la lumière qu'il mérite... Tu en as fait le serment, le serment de vivre avec passion. 

Merci Isabelle pour le maître, et merci pour nous aussi. Nous te souhaitons un « Joyeux anniversaire »
Anonymode

lundi 14 avril 2014

CACHAREL EN MODE AVEUGLE


"Paris n'a pas de grande école de mode" a déploré dans une interview le président fondateur de la marque Cacharel, Jean Bousquet, qui interpelle les grands groupes de luxe français et la Fédération Française de la Couture. 

Le chemisier de crépon rendu mondialement célèbre par Brigitte Bardot, c’est lui. Les premiers chemisiers Liberty icônisés grâce aux photos de Sarah Moon aussi… Le parfum "Anaïs Anaïs" vendu à plus de cent-vingt millions de flacons, véritable cash machine, c'est encore lui…( Mais réalisé par le Groupe L'oréal). À l’origine de cette success-story commencée en 1958, devenue au fil des ans une incroyable saga, il y a Jean Bousquet


"Il manque une grande école de mode d'un très haut niveau" à Paris, a-t-il déclaré dans une interview. Les écoles "qui forment les créateurs sont à Bruxelles, Anvers, New York, Tokyo, Londres..." poursuit le fondateur de Cacharel. Confondant la Grand-Bretagne et l'Angleterre !!!

"Tous les Français qui veulent apprendre la grande création rêvent d'étudier à Saint Martins College (à Londres, ndlr). Et 80% des créateurs viennent d'Angleterre, de Belgique, des Etats-Unis", déplore-t-il encore.

Pour Jean Bousquet, "il faut créer à Paris un établissement de haut niveau où tous les arts seraient enseignés, où se côtoieraient la mode, l'architecture, les beaux-arts, la photo... car de la rencontre de tous ces arts naît la vraie création". Pourquoi Grand Dieu ne le finance pas lui-même ?

Il explique en avoir parlé en vain à "trois ministres de la Culture successifs, excepté l'actuel". Le président de Cacharel en appel également à la Fédération Française de la Couture, du Prêt-à-Porter, des Couturiers et des Créateurs de Mode, et aux grands groupes de luxe français "qui ont créé des musées, des fondations d'art". Et, l'école de la Chambre Syndicale ?

Le problème, c'est comme le permis de conduire. A un moment les personnes agées devraient être mis au rencart plutôt que de les laisser dire des imbecilités.

dimanche 13 avril 2014

DINARD UN BEAUMANOIR

Ce sont des Français qui ont séduit le jury et sa présidente Ece Ege qui ont décerné, ce samedi soir, le grand prix Dinard femme au couple Laetitia Baque et Victor Molinie, tandis que le Grand prix homme est revenu au français Maël Larcher.
Sélectionnés parmi des centaines de candidatures, le Malouin Roland Beaumanoir qui a ouvert le défilé, ce samedi après-midi sur la plage de l’Écluse. C’était frais coloré, acidulé, rythmé…
Un bain de mode très ensoleillé qui a enchanté les 3.000 personnes amassées sur la plage. la présence de personnalités comme Matthieu Delormeau et Ayem, les animateurs des «Anges de la téléréalité» sur NRJ12, Magloire, Bernard Montiel ou encore Benoît Dubois.
Cette année, le festival de mode avait décidé de mettre la Bretagne à l’honneur avec un thème imposé : «La marinière» en bleu et blanc. C’est le Coréen Sung-Eun Jang qui s’est le mieux adapté aux exigences de ce vêtement. Il remporte le prix spécial «la marinière Armor Lux». Le jury a aussi été charmé par la jeune créatrice Marie Morgane Dumont qui reçoit le prix du développement durable. Le festival refermera ses portes ce dimanche soir au Palais des Arts et du Festival.

jeudi 10 avril 2014

LE COMEBACK DU "PORNO CHIC"

Pour cette nouvelle collaboration entre Louis Vuitton - dirigé depuis le départ de Marc Jacobs par Nicolas Ghesquière - et Michelle Williams, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ont mis le paquet. Peter Lindbergh derrière l'objectif et Carine Roitfeld au stylisme. Julia sa fille qui est devenue l'égérie publicitaire du parfum « Black Orchid » de Tom Ford, en novembre et c'est avec sa mère qu'elle apparait dans une campagne de publicité pour Givenchy. Centre d'intérêt communs !!!

La jolie actrice de «Brokeback Mountain» Michelle Williams continue sa collaboration avec la marque de maroquinerie de luxe. L'actrice de 33 ans, présente trois modèles de la prochaine saison, le nouveau Lockit, le Capucine, et l’iconique Alma dans des couleurs qui fleurent bon l'été et un noir intense. Elle est particulièrement connue grâce à son rôle de Jennifer Lindley dans la série télévisée Dawson et celui de Marilyn Monroe dans My Week with Marilyn. Mais marilyne, "Qu'est-ce que vous mettez pour dormir ? Chanel N°5 !!! Concernant la photo, nous avons inséré Carine Roitfeld. Merci Photoshop sur la pub, just to have fun.

mercredi 9 avril 2014

UN BLANC MANTEAU VINTAGE

Le Salon du Vintage est de retour aux Blancs Manteaux les samedi 15 et dimanche 16 mars 2014. Au programme une sélection d’exposants 100% Mode, 100% Accessoires et 100% Tendance. Le temps d'un week-end, venez découvrir la crème des exposants vintage. C'est une sélection de plus de 100 exposants qui sont prévus pour vous proposer des pièces signés des années 50 à 1990.
Des animations 100% trucks vous seront proposés de 11h a 20h :
Laissez vous maquiller, coiffer ou faire une manucure dans l’univers rose du Boudoir des Cocotttes.
Prenez vous en photo avec vos amis dans le premier photomaton mobile, le Photo-Combi.
Dégustez avec modération une bière Gallia, dans le premier truck à bières de Paris.

Le Salon du Vintage c'est aussi Vinylsback, l'événement qui vous propose, ce même weekend des milliers de disques collectors de tous styles et toutes époques. Des Créateurs de mode qui parraine le salon, Alexis Mabille et Jean-Claude Jitrois. Le salon offrira  à un jeune talent la possibilité d'exposer ses créations pour la première fois. Bref, un rendez-vous incontournable pour les férus de mode et de vintage.

Infos Pratiques:
Site officiel: Salon du Vintage 2014
Les samedi 15 et dimanche 16 mars 2014
De 11h00 à 20h00
Lieu : Blancs Manteaux
Entrée : 4€

mardi 8 avril 2014

GHESQUIERE INTEMPORELS

En clôture des défilés, le dernier show très attendu, puisqu’il s’agissait de la première collection Louis Vuitton signée par Nicolas Ghesquière. Il faut dire qu’après 16 ans de règne, Marc Jacobs avait marqué son passage chez le malletier.
Attendu par la presse, Nicolas Ghesquière allait-il nous faire du Balanciaga ?  Son style serait-il semblable aux pièces expérimentales que l’homme présentait autrefois dans des collections désuètes d’un bon sens. La réponse est non ! Pas du tout ! Louis Vuitton gagne un nouveau souffle après l’obscur défilé de son prédécesseur.

Sur le podium, les mannequins défilent dans un style Vuitton, classe, élégant, sobre et sophistiqué avec une touche hybride. Alors que les lamelles des stores s’ouvrent pour laisser entre la lumière, les spectateurs découvrent une nouvelle étape de l’histoire Vuitton.

À la fois intemporels et innovants, les looks plongent l’audience dans les sixties avec les premières tenues graphiques, presque strictes. Leggings en vinyle, vestes en cuir, blousons en néoprène incrustés de jacquard composent les tenues de cette collection dédiée à l’hiver 2014 /15. La toile logotypée du célèbre LV n’est pas en reste. Vraiment surprenant mais pourquoi pas ! à suivre.

dimanche 6 avril 2014

LOLITTA


Lolitta Hannud commence sa carrière à 21 ans en créant sa propre marque. Depuis l'âge de 13 ans, elle est fan du couturier français et s'inspire d'Hervé Léger et de Missoni. 

Pour la fashion week de Sao Paulo, elle rend une copie parfaite de maîtrise et de professionalisme. Elle mériterait amplement de remplacer Anne-Valérie Hash dans la liste des invités de la Chambre Syndicale de la Haute Couture.

Cette fashion week de Sao Paulo me rappelle une célèbre phrase : "Messieurs les Brésiliens, tirez les premiers". Le Brésil devient un des viviers mondiaux des couturiers en devenir. Il y a déjà plus de 30 ans que Jacques Mouclier avait fait un voyage pour promouvoir la mode française en passant par Rio, Brazilia et en rencontrant à l'occasion Oscar Niemeyer. Ce que j'aime chez les visionnaires, c'est que leurs actions n'apparaissent au grand jour que lorsqu'ils sont tombés dans  l'oubli. Pour les autres, ils restent dans l'oubli !

jeudi 3 avril 2014

UN PROSAC OU UN FOULARD HERMES ?

Les maisons de luxe vendent du parfum, des cosmétiques, des vêtements, de la maroquinerie, des bijoux, de l'horlogerie et utilisent massivement la publicité pour faire connaître leurs marques.

Les dépenses de publicité et de promotion représentent souvent plus de 30% du chiffre d'affaires.
 Et c'est la vraie différence entre le luxe et la Haute Couture. Mais la Haute Couture est un laboratoire géant ; elle permet de tester les matières et de donner les tendances de demain.

Le créateur est l'artiste qui, en avance sur son temps, préfigure par sa création notre futur. 
L’art est une création humaine qui excelle dans sa faculté de communiquer des messages. L’art est source de réflexions pour les hommes, d’où la vision du monde qu’il peut procurer, et la Haute couture rentre dans ce shema.

Alors, pourquoi les acheteurs sont-ils aussi indifférents aux prix lorsqu'il s'agit des marques de luxe?

A mon avis :
 1. la garantie d'une certaine qualité  et la recherche de valeur dans une société qui en manque.
 2. Un statut social : porter une robe Nina Ricci, c'est afficher son appartenance à la bonne société
 3. Une appartenance à une communauté socialement identifiée.

Lorsqu'on achète un produit de luxe, on ne calcule pas, on ne compare pas les prix, on ne regarde pas à la dépense. Un prix élevé n’est pas un frein à l'achat, mais bien, au contraire, on est dans un phénomène de déraisonnement au même titre que l’achat d’impulsion pour les hommes d’une voiture.

Ce comportement qu'ont tant de femmes qui, lorsqu’elles se sentent déprimées, s'achètent une paire de chaussure, un vêtement. Elles dépensent de l'argent pour compenser. Elles se font, comme elles disent, ‘plaisir’. Ce plaisir est égocentrique : il ne s'agit plus comme dans la Haute Couture d'être belle pour les autres, comme on peut l'être au théâtre, mais d'être belle pour soi. Et, cela mérite que l'on dépense de l'argent sans compter.

L’industrie du luxe propose des produits qui sont au contact direct du corps dont ils modifient l'apparence. C'est vrai des chaussures, des vêtements, des cosmétiques, des parfums… Et ces produits sont vendus dans un contexte qui flatte l'acheteuse et la met en valeur : les vendeuses l'écoutent, la regardent. Il y a de grands miroirs où elle peut s'observer longuement (c’est l’effet « miroir » de Freud).  La vente de produits de luxe apporte des satisfactions de contentement de sa propre frustration.

La croissance des ventes de rouges à lèvres de luxe aux Etats-Unis depuis le 11 septembre est typique de ces produits de luxe à la portée de tout le monde que l'on achète pour se réconforter lorsque tout va mal. 

On se fabrique un petit bonheur.
On pourrait dire que le prozac, les foulards Hermés et les parfums sont sur le même marché de la déprime. Le luxe joue avec les frustrations des femmes.

mercredi 2 avril 2014

DES "POUFF" DE MODE

Nous vivons dans une société où tout à chacun essaie de tirer la couverture à soi. En général, les égocentriques ne sont pas les plus gros travailleurs, ils laissent faire le travail aux autres en s’appropriant leur travail et leurs idées. Cela n’est pas grave car en se regardant chaque matin dans le miroir tel  le portrait de Dorian Gray, Ils se disent :  quand je me regarde, je me désole, alors je ne me regarde jamais. D’ailleurs, ils pensent que  Dorian Gray est le nom de la shampouineuse d’Alexandre, leur copine.
C’est à l’image de ces groupies de la mode qui gravitent autour des gens riches de culture, et qui se font inviter dans toutes les collections. En France, nous les appelons des pique-assiettes, et nous les avons vus à la collection Chanel. Ils venaient voler après le show les produits que Monsieur Lagerfeld avait promis au Resto du Coeur.

En réalité, aujourd’hui, les gens, qui ont les premières places dans les défilés, sont les "people" et derrière, vous avez une kyrielle de personnes inutiles à notre société et sans argent la plupart du temps. Ils se prennent pour des stars alors qu’il sont le degré zéro de la sophistication.
Ils sont d’Europe Centrale, d’Asie ou d’Amérique latine. Ils arrivent directement du fin fond de leur campagne fournisseur de l’essence blanche de la mode. Ils pensent pouvoir intégrer cette caste supérieure de la mode Française. Ils vivent la plupart du temps dans les quartiers près de la banlieue et s’incrustent comme des sangsues dans tous les événements de la capitale pour pouvoir juste dîner.
Qui ira vérifier si un tel ou une telle travaille pour tel magazine étranger surtout quand ils sont Russes ou Chinois ! Personne ne fait attention à vérifier leurs informations, et la plupart du temps ils ne travaillent même pas pour les magazines sus-nommés.
Alors, nous y voilà. Enfin, nous avons le panel des gens qui se promènent dans nos Fashion shows à Paris, et tout cela est organisé de mains de maître par la Chambre Syndicale qui ne fait aucune sélection à l’entrée, et qui, la plupart du temps, accrédite de parfaits inconnus.  Elle préfère prendre des gens qui sont des miséreux, car s’ils bougent une oreille, ils sont black listés et ainsi  leurs moyens de subsistance disparaissent. Génial, non ?
Alors, la vraie question est : peut-on porter crédit aux gens qui avec des moyens de subsistance si faibles sont visiblement sous le joug des institutions dirigeantes ?
La sélection des gens accrédités ignorants est le garant pour la chambre syndicale d’avoir dans les collections des blogueurs "toutous".
La création n’est pas toujours excellente. Elle peut supporter la défaillance du créateur qui, par sa vie de tous les jours, peut avoir ses faiblesses et ses déceptions, et ce jour-là, la collection est mauvaise.  Dire la vérité n’est pas une gageure, elle est la marque d’une indépendance. Elle est la marque de la vérité. Elle est la marque des vrais bloggers de mode.

mardi 1 avril 2014

LA MODE PREEMPTE NOTRE AME DANS LE FUTUR

Au delà de son snobisme apparent, le milieu de la mode est aussi l'un des moins formatés et des plus ouverts qui soit, puisqu'il accueille toutes les nationalités, toutes les origines sociales, tous les niveaux de formations et sait consacrer les talents les plus jeunes.

Pourtant, la mode est aussi l'un des secteurs le plus perméable à l'air du temps. Les professionnels parcourent la planète en tout sens, pour tâter le pouls des marchés et des fournisseurs et inventent inlassablement des matières et des formes pour mieux devancer les tendances.
 C'est tout le paradoxe de ce monde à part où l'habit fait le moine. Ultra-snob mais ouvert à l'extrême, ce milieu, très particulier, évolue en fait dans des bulles, mais de Champagne.


«La mode est superficielle. Il faut accepter cet état de fait si l’on décide d’en faire un métier» plaide Karl Lagerfeld, qui n'en loupe pas une pour dire une connerie. C’est d’abord pour moi une industrie. 
Le secteur emploie près de 230 000 personnes, pour un chiffre d’affaire d’environ 34 Mds €, soit environ 5% de celui de l’industrie manufacturière. 

Alors, certains s'insurgent contre cet univers cadenassé dans son microcosme luxueux. D'autres essaient de casser le mythe en réalisant des vidéos pour faire croire qu' ils en sont. Mais, au final peu importe, la quintessence de ce métier c’est : rencontrer à travers les créateurs des personnes extraordinaires qui sont constamment à l'écoute des états d'âme de leurs contemporains.