mercredi 2 avril 2014

DES "POUFF" DE MODE

Nous vivons dans une société où tout à chacun essaie de tirer la couverture à soi. En général, les égocentriques ne sont pas les plus gros travailleurs, ils laissent faire le travail aux autres en s’appropriant leur travail et leurs idées. Cela n’est pas grave car en se regardant chaque matin dans le miroir tel  le portrait de Dorian Gray, Ils se disent :  quand je me regarde, je me désole, alors je ne me regarde jamais. D’ailleurs, ils pensent que  Dorian Gray est le nom de la shampouineuse d’Alexandre, leur copine.
C’est à l’image de ces groupies de la mode qui gravitent autour des gens riches de culture, et qui se font inviter dans toutes les collections. En France, nous les appelons des pique-assiettes, et nous les avons vus à la collection Chanel. Ils venaient voler après le show les produits que Monsieur Lagerfeld avait promis au Resto du Coeur.

En réalité, aujourd’hui, les gens, qui ont les premières places dans les défilés, sont les "people" et derrière, vous avez une kyrielle de personnes inutiles à notre société et sans argent la plupart du temps. Ils se prennent pour des stars alors qu’il sont le degré zéro de la sophistication.
Ils sont d’Europe Centrale, d’Asie ou d’Amérique latine. Ils arrivent directement du fin fond de leur campagne fournisseur de l’essence blanche de la mode. Ils pensent pouvoir intégrer cette caste supérieure de la mode Française. Ils vivent la plupart du temps dans les quartiers près de la banlieue et s’incrustent comme des sangsues dans tous les événements de la capitale pour pouvoir juste dîner.
Qui ira vérifier si un tel ou une telle travaille pour tel magazine étranger surtout quand ils sont Russes ou Chinois ! Personne ne fait attention à vérifier leurs informations, et la plupart du temps ils ne travaillent même pas pour les magazines sus-nommés.
Alors, nous y voilà. Enfin, nous avons le panel des gens qui se promènent dans nos Fashion shows à Paris, et tout cela est organisé de mains de maître par la Chambre Syndicale qui ne fait aucune sélection à l’entrée, et qui, la plupart du temps, accrédite de parfaits inconnus.  Elle préfère prendre des gens qui sont des miséreux, car s’ils bougent une oreille, ils sont black listés et ainsi  leurs moyens de subsistance disparaissent. Génial, non ?
Alors, la vraie question est : peut-on porter crédit aux gens qui avec des moyens de subsistance si faibles sont visiblement sous le joug des institutions dirigeantes ?
La sélection des gens accrédités ignorants est le garant pour la chambre syndicale d’avoir dans les collections des blogueurs "toutous".
La création n’est pas toujours excellente. Elle peut supporter la défaillance du créateur qui, par sa vie de tous les jours, peut avoir ses faiblesses et ses déceptions, et ce jour-là, la collection est mauvaise.  Dire la vérité n’est pas une gageure, elle est la marque d’une indépendance. Elle est la marque de la vérité. Elle est la marque des vrais bloggers de mode.

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