mardi 1 avril 2014

LA MODE PREEMPTE NOTRE AME DANS LE FUTUR

Au delà de son snobisme apparent, le milieu de la mode est aussi l'un des moins formatés et des plus ouverts qui soit, puisqu'il accueille toutes les nationalités, toutes les origines sociales, tous les niveaux de formations et sait consacrer les talents les plus jeunes.

Pourtant, la mode est aussi l'un des secteurs le plus perméable à l'air du temps. Les professionnels parcourent la planète en tout sens, pour tâter le pouls des marchés et des fournisseurs et inventent inlassablement des matières et des formes pour mieux devancer les tendances.
 C'est tout le paradoxe de ce monde à part où l'habit fait le moine. Ultra-snob mais ouvert à l'extrême, ce milieu, très particulier, évolue en fait dans des bulles, mais de Champagne.


«La mode est superficielle. Il faut accepter cet état de fait si l’on décide d’en faire un métier» plaide Karl Lagerfeld, qui n'en loupe pas une pour dire une connerie. C’est d’abord pour moi une industrie. 
Le secteur emploie près de 230 000 personnes, pour un chiffre d’affaire d’environ 34 Mds €, soit environ 5% de celui de l’industrie manufacturière. 

Alors, certains s'insurgent contre cet univers cadenassé dans son microcosme luxueux. D'autres essaient de casser le mythe en réalisant des vidéos pour faire croire qu' ils en sont. Mais, au final peu importe, la quintessence de ce métier c’est : rencontrer à travers les créateurs des personnes extraordinaires qui sont constamment à l'écoute des états d'âme de leurs contemporains.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire