Après le porno chic de Karine Roitfeld, le bobo chic d'Isabel Marant, le sado maso chic, une nouvelle tendance apparaît : le hard chic - la mode se réinvente toujours par ses déviances.
La question est pourquoi ? Pourquoi les grandes tendances sont-elles toujours liées au sexe, à l'alcool et à la drogue ?
La question est pourquoi ? Pourquoi les grandes tendances sont-elles toujours liées au sexe, à l'alcool et à la drogue ?
On voit des clous et des chaînes sur les blousons en cuir. Les mannequins prennent des poses très troublantes, pour vendre de la viande, des parfums, des chaussures. Il ne suffirait plus d'exhiber des poitrines, ni de montrer des fesses !!!
Toi Hard, moi Sado, nous Hard Chic... La mode en avait assez de présenter des mannequins anorexiques, aux teints blafards et unisexes. Les gourous de la mode ont remis un peu de sexualité dans leurs images. Ils ont affiché leurs fantasmes. On peut voir des femmes harnachées de cuir.
Osez, il en restera toujours quelque chose. Les grands couturiers ont une clientèle très restreinte. Les femmes de la rue n'ont ni les moyens, ni l'envie de porter une laisse autour du cou. A-t-on déjà vu une avocate partir plaider poitrine à l'air ? Une institutrice enseigner le latin en guêpière ?
La surabondance des images de femmes témoigne de la tradition masculine de mise en image de l'objet du désir. Ce n'est pas sexuel, mais sensuel. L'image de "La Belle et la Bête", la domination masculine a toujours été érotisée. On assiste à un retour du sexisme dans la publicité qui se sert toujours du corps des femmes pour vendre .
Ainsi, les fantasmes masculins s'affichent sans retenue avec des gamines agenouillées jambes écartées. Oui ou non, même si nous ne sommes pas d'accord sur ce phénomène, il existe et c'est ainsi.
Anonymode
Anonymode
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