Les accessoires de luxe, griffés haut-de-gamme qui dorment dans les placards, représentent un pactole de 2.000 billions de dollars dans le monde. Aujourd’hui, c’est un acte citoyen de revendre un bien dont on n’a plus l’usage pour qu’il serve à d’autres. Le commerce des produits vintages ou used dans le luxe rapporte déjà 16 milliards d’euros, dont la moitié en Europe.
Les salles de vente, brocantes et vide-greniers sont les leaders. Mais, la part d’Internet représenterait déjà 20 %. C’est le luxe dans sa version sociale et responsable même Bernard Arnault n'y avait pas pensé, car s'il avait su que ses produits auraient pu trouver une nouvelle vie il les aurait racheter lui-même.
Sur certains sites, comme Canal-Luxe, on vend des sacs Hermès jusqu’à 35.000 euros, si vous vous inscrivez bien-sûr dans la section réservée aux VIP et privilégiée du site internet.
La perception de la mode d’occasion a changé en dix ans. Ce ne sont plus des motivations économiques qui poussent les acheteurs mais l’envie d’acquérir une pièce unique pour se démarquer, afficher son style en mixant les marques et les époques.
En Grande-Bretagne et en Allemagne, la proportion est encore plus importante. L'occasion devient vintage pour ne pas prononcer les mots : "je revends mes biens". Camus disait à ce sujet : "A mal nommer les choses, on ajoute aux malheurs de ce monde".
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