mardi 13 janvier 2015

JE SUIS GALLIANO

Quand la Burqa dans les mains de John Galliano devient un outil de rédemption, le créateur rend un hommage subliminale à la France et à nos Charlie : une conversation d’un dieu à un dieu. Toutefois, lui, le dieu de la mode rend notre monde meilleur !

John Galliano, tel un caméléon, vient s'immerger dans la marque Martin Margiela avec une aisance et une facilité déconcertante. Ses fans étaient toutes là. Moi, moi... d’abord, Anna, Syzy et bien d'autres...

Après quatre années d’absence, c'est nous qui devenons ivre; c'est l'ivresse de voir la star de la mode nous rendre une collection pleine d'opulence et à l'imagination débridée. Cette présentation est un mélange savant de tradition et de modernité : un mixte entre la mode Zazou d'après guerre, et le sexy sage d'après le Sida.

John Galliano, pour nous, c'est un peu notre intégriste : le Djiadiste des mauvais couturiers. Il tue la concurrence sans vergogne. Il découpe les têtes d’affiche, mais au final, sans avoir fait aucun mort mais en transformant la planète Fashion.

Messieurs "Mode", "made in Paris", vous qui vouliez lui faire rendre gorge pour avoir présenté à Londres. Sachez que vous ne pouvez pas vous passer de John Galliano, comme de Franck Sorbier. Ils sont à eux deux les deux génies absolus et la quintessence de la mode Haute Couture dans le monde. Avec un morceau de tissu, un bout de ficelle, ils font et ils continueront à faire de la Haute Couture, car c'est cela le génie, la possibilité de faire par soi-même.

Mais la vraie question est : qui va devenir le troisième homme ? Toujours en fuite, pour l’instant, nous le cherchons encore... Galliano était mort pour certains ! Néanmoins, la rédemption existe et John vient de nous en donner un aperçu. S'il a choisi pour revenir la société "Only the Brave", ce n’est pas par hasard. Moi, en tous cas, "Je suis Galliano".

Anonymode.

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