lundi 26 mai 2014

PAS DE HAUTE MOUTURE

Un créateur n'est rien sans l'équipe qui l'entoure. C'est la grande différence entre un artiste peintre et un couturier. C'est avant tout un travail d'équipe.

C'est le patrimoine culturel de la marque, par opposition, au patrimoine immatériel que je viens d’évoquer ci-dessus. Les gens qui constituent la marque, le corps de métier, les artisans d’art etc....

Cette envie de rendre compte du patrimoine créatif, tant matériel qu'immatériel, c'est une des singularités de la France. C'est une valeur ajoutée importante car cela témoigne de l'existence d'un savoir-faire acquis de longue date, d'une transmission importante de valeurs. En bref, l'exception culturelle Française.

John Galliano définissait la mode comme " l’art du changement".  Pas franchement en avance, grâce au instance dirigeante, elle semble tout de même agitée par quelques événements annonçant les prémices de cette évolution. Déjà, plusieurs marques décident à présent de diffuser leurs défilés en direct sur les réseaux sociaux, permettant aux béotiens de participer à ces grandes messes élitistes.

Il a fallu trente ans de débat pour aboutir à la fin de la première classe dans le métro (supprimée définitivement en 1991). Faudra-t-il autant de temps pour en finir avec l'univers "ségrégationniste" des défilés de mode ?

La Chambre Syndicale, qui a 10 ans de retard, n’a pas encore compris que, faire du nombrilisme, ne sert qu’aux marques étrangères. J’ai connu une époque où la mode se faisait à Paris avec plusieurs milliers de journalistes qui venaient dans la Capitale. Mais, aujourd’hui, la mode est à Milan, New-York, Londres et Paris reste à la ramasse, bien accroché à ses traditions. Faire des shows, oui, peut-être, mais faut-il inviter les nouveaux influenceurs de la planète : les blogueurs et blogueuses ?

Nous pensons que cette culture ne peut être comprise que par des gens qui savent comment marchent les réseaux sociaux, pas par des vieillards qui n’ont  jamais appris à l’école les nouvelles technologies. Messieurs, les archaïques, je ne vous salue pas.

Une chose est sûre : vous ne lirez pas ce billet, car vous n’avez certainement pas d’iPhone, mais envoyez-moi un Fax. Avec le temps, cela risque de redevenir tendance !!! 

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