lundi 30 avril 2012

ELEVEN PARIS


Peut-être est-ce parce qu’il a grandi à Hollywood que Terry Richardson connaît aussi bien les ficelles Pop Art. Le photographe américain, né en 1965, imprime sa marque glamour et trash sur ses polaroïdes, pour des magazines de mode, parmi les plus prestigieux.
La liste de ses modèles pourrait constituer un "Trombinoscope" de cette nouvelle élite chic et choc : mannequins, musiciens, stylistes, muses, superstars au sens "warholien" du terme avec toujours la patte « Terry » ; une lumière très exposée, une mise en scène délirante (avec un goût pour les costumes et les accessoires de super héros) et une allure définitivement rock.

Il était donc plus qu’évident que la griffe Parisienne ELEVENPARIS, dont le nom résonne avec un esprit de rébellion, fasse appel à lui. 

Le photographe signe la campagne de la collection printemps-été 2012 de la griffe, inspirée de la ville de Berlin, pôle d’attraction de la jeunesse européenne où l’on passe de la rigueur de l’uniforme à l’enthousiasme de la contestation pour au final aller s’encanailler dans une boîte de nuit.

Réalisée à New York, dans un grand studio, les deux jeunes Anglais se sont amusés devant l’objectif bienveillant du photographe, observateur privilégié de la jeunesse, de sa rébellion et de ses espoirs qui sont déjà les thèmes de la collection. Sa touche sulfureuse vient les titiller, les faisant s’embrasser ou se chamailler gentiment.
Il s’est d’ailleurs lui-même prêté au jeu, imitant le geste d’une moustache, en clin d’oeil à l’esprit d’ELEVENPARIS.


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