La relève des 20-35 ans n’a pas pour autant cesser de vouloir chahuter les codes des Bobos Baroques. A commencer par le Bomo (Bo+moche) qui revendique son goût pour le laid, le vieux, le ringard, le kitsch, le vintage… Il adopte des looks anti-glamour, volontairement anciens et n’hésite pas à faire du neuf avec du vieux dans une logique (Do it yourself).
Tout aussi radical, le Bolélé (Bo+exotique) qui se distingue par l’excès en tout, la couleur explosive, une exubérance tropicale qui se moque des saisons. Leherpeur évoque la « luxuriance du nouveau cool », un style festif « anti-morosité », qui ouvre la voie à un nouvel ethnique aux mélanges assumés.
Mais aussi, concernant plus particulièrement les 30-50 ans il s’agit du Cosbo (Bo+cosmique). S’il est à priori plus âgé, c’est parce que les utopies du futur des années 60-70 ne lui sont pas totalement étrangères. Le Cosbo en aime l’esthétique arrondie, le réconfort optimiste, la géométrie « soft ». La lumière, l’espace, l’architecture font partie de ses sources d’inspiration.
En mode, le rétro futurisme s’est déjà imposé et si l’on en croit nos visites dans les quartiers de la capital parisienne, le mouvement n’est pas près de s’éteindre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire