jeudi 29 août 2013

HOTEL TRIPOT

Après le Palazzo Versace Gold Coast dans le Queensland, en Australie, inauguré en 2000, un deuxième hôtel 5 étoiles, ouvrira ses portes en 2014 à Dubaï. La griffe annonce, dans un communiqué, un nouveau "Palazzo Versace", qui se dressera en Chine, à Macao, et plus précisément à Cotai, la nouvelle zone dédiée au jeu et au tourisme créée sur une bande de terre entre les deux îles, Coloane et Taipa.

Les détails seront dévoilés le 5 septembre prochain lors d’une conférence de presse, la société Gianni Versace Spa s’est appuyée sur un partenaire local: Sociedade de Jogos de Macao.

Les secteurs de la décoration d’intérieur revêtent une grande importance pour nous, car ils font partie de l’histoire de notre marque déclare le représentant de la marque.

mercredi 28 août 2013

INTELLECT- CENSEUR ?

Si vous ne savez pas quels sont les vrais réseaux d'influence dans le monde, vous pouvez lire cet article qui va vous expliquer la puissance des média sociaux. Après avoir publié un article sur les Grammy Awards aux États-Unis et sur la fameuse chanteuse, Carry Underwood, car nous avions constaté que le procédé de projection d'images sur une robe avait été volé par le couturier O'Neil - le dernier petit génie découvert par Wintour - qu'elle n'a pas été notre surprise de constater que l'information au travers de nos blogs avait été relayée par l'Express Style,  qui publiait : "Rihanna flamboyante aux Grammy Awards dans une robe de Franck Sorbier". 

L'Express Style, se trompant à la fois sur le nom de la chanteuse et sur le nom du designer : on peut se demander qu'elle est la crétine ou le crétin qui a publié pour l'Express ce "copier-coller" réinterprété. 

Voyez que nos réseaux d'influence qui ne font pas partie de notre job mais seulement de notre passion, nous permettent de diffuser des informations plus vraies que la presse professionnelle. C'est consternant mais c'est bien la physionomie des réseaux d'influence et sociaux sur l'internet de demain. Qui croire, à l'exception de passionnés, comme nous, qui, en rentrant le soir, harassés de fatigue, se remettent au travail sur leurs blogs. 

Loin s'en faut de nous plaindre mais, si les journaux cherchent des gens compétents, nous, nous sommes d'accord pour changer de job, et enfin, travailler full time à ce que nous aimons. Finalement, la puissance des réseaux sociaux peut également servir à la désinformation par manque d'intelligence de savoir. En bref, de bêtises (lire mon article dans "francobritishnews.com") sur les "Crétins dans les entreprises". Si vous avez à choisir un "influencer" ou un leader d'opinion, faites une grande sélection de ceux qui comptent vraiment et qui diffusent la bonne information au bon moment. A bon entendeur, salut...

mardi 27 août 2013

VISION DU MODE


Au fil des siècles, les couturiers se sont émancipés des règles qui définissaient leur monde.  Bien plus qu’un art du corps qui s’attache à l’apparence, la mode apporte une vision du monde qui perturbe notre approche cartésienne. Les couturiers sont de véritables guides, comme l’avait si bien indiqué : Jacques Mouclier « plus qu’un mode de vie, la mode est d’abord mode de vie – »

Le couturier est un guide pour l’humanité, celui qui explore, à sa manière, le monde séculier pour en révéler la splendeur intemporelle. Ce qu’on lui reproche ne tient qu’à sa nature propre, qui est d’éclairer.

Le créateur perçoit les grands changements, supprime les impasses. « Les civilisations mûrissantes ne meurent point des affres d’un automne, elles ne font que muter. L’inertie seule est menaçante. Le "Fashion Designer" est celui-là qui rompt pour nous l’accoutumance. » Il présente à l’homme « un miroir plus sensible» du monde, en constante métamorphose.

« La tragédie n’est pas dans la métamorphose elle-même. Le vrai drame du siècle est dans l’écart qu’on laisse croître entre l’homme temporel et l’homme intemporel. L’homme éclairé sur un versant va-t-il s’obscurcir sur l’autre ? » La quête du poète est spirituelle et son rôle est bien de montrer au collectif plongé dans le monde concret – le monde rationnel - de lui montrer l’harmonie du « monde entier des choses ».

La surprise nous saisit toujours par cette nouvelle vision que nous apporte les créateurs de mode. Il nous ramène toujours à la simplicité de la nature (voire Franck Sorbier). Il rompt certainement l’accoutumance avec laquelle nous appréhendons notre univers.

Merci Franck Sorbier 

lundi 26 août 2013

PLACE LOUIS VUITTON

Le malletier Louis Vuitton a ouvert sa première boutique place Vendôme, temple de la haute joaillerie. L’atelier flambant neuf de 80 m² ainsi que les stocks de pierres précieuses sont situés au dernier étage du 23 place Vendôme, bunkerisé.

La boutique au rez-de-chaussée réunit actuellement des pièces allant de 650 euros pour une petite boucle d’oreille de joaillerie à 9 millions d’euros pour une bague diamant solitaire de 30 carats taillée pour représenter la fleur monogramme.

Louis Vuitton s’est diversifié depuis le début des années 2000 dans la joaillerie et depuis 2009 dans la haute joaillerie, visible jusqu’à présent dans le seul magasin des Champs-Elysées ou à l’occasion de présentations privées dans le monde.

Le patron de Vuitton, Yves Carcelle, est fier d’entrer dans le club fermé des joailliers de la place possédant leur propre atelier, tels Cartier, Van Cleef, Chaumet ou Boucheron. (Il promet des créations exceptionnelles). Les ambitions de Vuitton dans la joaillerie sont à la mesure de celles de LVMH, le numéro un mondial du luxe dirigé par Bernard Arnault.

Il a déboursé plus de 4 milliards d’euros pour s’offrir Bulgari, que convoitait également son concurrent Richemont (Cartier, Van Cleef…).

dimanche 25 août 2013

LUXE SIMPLE COMME BONJOUR

Le luxe a muté. Notre regard s’est  transformé. Maintenant, la blonde peroxydée nous semble être une poupée gonflable. Bien sûr, il y aura toujours quelques fashionistas pour boire cul-sec du Dom P. à 1 200 €, mais ils ne sont que les témoins désespérés d’une époque terminée car ils rentrent voir leurs enfants à 22 h 00.

Le luxe ne se compte plus en euros ou en objets physiques, mais en terme d'émotion. Des émotions, parfois simples, qui avaient disparu au cours de ces trente dernières années : une sieste sous les arbres, une soirée à rire avec ses enfants, une retraite silencieuse pour faire le point sur soi, une virée en bateau pour se retrouver seul face à l’immensité de la mer, un dîner avec des proches, plus proche que proche.

Le luxe, c’est vouloir partager pour se sentir moins seul et retrouver cette nature que nous avons tant méprisée depuis nos cieux de béton, aveuglés par les certitudes de certains qui ne pensaient qu'à eux.
Le simple et le radin d’hier deviennent le chic tendance d’aujourd’hui.  Jardiner, bricoler, tricoter, faire du vélo… faire soi-même pour créer de ses propres mains, se sentir plus près des choses, redonner du temps au temps - Le luxe, c'est aussi la satisfaction de l'avoir fait soi-même.
Enfin, toutes ces notions si désespérément banales et indispensables sont vitales pour notre bien-être psychique, pour notre santé et pour celle de la planète qui crève sous les tonnes de déchets de nos achats compulsifs d’humain en frustration, tandis que le nombre de silhouettes valétudinaires des pauvres ne cesse d'envahir nos rues, et nous culpabilise toujours plus.

Se contenter de ce que l’on a et ne plus s’épuiser dans une consommation éperdue qui finit par encombrer nos vies et nos esprits. Moins mais mieux, c’est l’air du temps. Qu'en pensez vous ?

jeudi 22 août 2013

J'EFFEUILLE LA MARGUERITE

Ré-ouvert en mai dernier avec au commande Arnaud Bradol, propriétaire des « Fines Gueules », le restaurant a retrouvé son enseigne originelle : « À la Marguerite ». Le décor entièrement rafraîchi mais défraîchi (intéressant), avec des motifs originaux des années 1930, fut mis à jour par les travaux.
L’accueil du directeur-sommelier fut inexistant mais, par contre, l'accueil de la jeune fille fut un peu timide mais parfait.
Le chef nous propose de nous laisser guider pour les plats et pour les vins, ce que nous acceptons.
Amuse-bouche apéritif, sardine, emulsion de ?, et purée de petits pois, une bouteille de Saumur Les Salles Martin Sanzay 2009 (34 €). Puis, voilà la tourte à l'épaule de lapin, suivie par la côte de veau pour deux aux girolles avec sa purée aux truffes et enfin, l'agrume dans tous ses états pour dessert. A la sortie, 170 € pour deux, c'est le prix de l'excellence.
Le restaurant possède une salle au premier et propose, deux fois par mois, une soirée jazz dans la cave voûtée. La programmation reprendra en septembre.
 49 rue Berger 75001 Paris
Tel : 01 40 28 00 00

mardi 20 août 2013

ROSELIA MERA

La papesse de la contrefaçon est morte la semaine dernière, d'où le proverbe "bien mal acquis ne profite jamais".
Rosalia Mera, la co-fondatrice du géant espagnol du textile Inditex, qui détenait notamment la marque de prêt-à-porter Zara, est décédé jeudi à l'âge de 69 ans. De la petite couturière à la femme la plus riche d'Espagne, elle a su diversifier ses affaires en copiant largement les couturiers Français. Elle était également une grande prêtresse dans l'hôtellerie.

À la fin des années 60, Rosalia Mera crée avec son ex-mari Amancio Ortega, la société Inditex qui ouvre la première boutique en 1975. En s'inspirant largement des couturiers Français et Européens, elle est devenue une des femmes les plus riches d'Espagne en passant d'une inspiration très proche à la copie totale et ceci en toute impunité.

MITZAH BRICARD

Mitzah Bricard est l'amie et la conseillère secrète de Monsieur Dior. À l'heure où celui-ci met le new look au goût du jour, sa muse lui suggère d'incorporer dans ses collections des touches de "lilas" (sa couleur fétiche) et d'imprimés "léopard". Déambulant des ateliers à la boutique avec sa toque tachetée façon jungle et ses blouses légèrement déboutonnées, tantôt léopard, tantôt lilas, la séduisante muse ne tardera pas à convaincre le couturier. 
Christian Dior admirait sa bien aimée muse, autant pour son goût raffiné et distingué, que pour sa mystérieuse personnalité qui l’inspira tout au long de sa carrière. La légende dit que Mitzah avait l’habitude de porter une mousseline de panthère à son poignet afin de cacher une cicatrice. 
Fasciné par son élégance, M. Dior décida d’introduire ce somptueux motif "Jungle" à ses créations à partir de 1947.
Pari réussi pour cette demi-mondaine ultra-féminine qui finira par régner en maître sur toute la collection de chapeaux de la maison. Comble du chic, quelques années après sa disparition, son image continue de hanter l'avenue Montaigne, puisque Dior lui a dédié une collection en 2009 et un parfum.

lundi 19 août 2013

ICH BIN EIN BERLINER

Je suis venu en Allemagne, la première fois, il y a 30 ans. Dans cette Allemagne que les parents nous avaient appris à détester. Bercé sur l'autoroute après la frontière, par les plaques de béton de 5m que les prisonniers de la deuxième guerre avaient construites. J'arrivais dans la ville de Francfort, détruite en grande partie et, reconstruite à grande hâte. Une ville qui déjà devenait la propriété des banquiers avec les tours des grandes banques allemandes. L'Installation du métro faisait que Francfort était percé de part en part. 

C’était une vision d'une Allemagne assez rigoureuse avec des rues propres et des mamies qui le soir écrivaient les numéros des véhicules mal garés pour les donner à la police le lendemain. La police, justement, était en vert-de-gris comme les militaires. C'était très impressionnant. Les magasins fermaient à 12 heure leurs portes le samedi jusqu'au lundi matin. C'était l'Allemagne de mes enfants petits, c'était l'Allemagne d’il y a 30 ans. Aujourd'hui, tout cela a bien changé. Les policiers sont vêtus
en bleu roi. Les magasins sont ouverts le samedi jusqu'à 22h00. La ville a considérablement changé. Le melting-pot de l'Europe s'est installé. 

Bien sûr, les banquiers sont toujours présents ; les tours toujours plus riches et toujours plus imposantes. La banque européenne est en pleine construction. Les Vélos y sont rois. Les voitures y sont reines aussi. Afin de voir le changement de l'Allemagne en profondeur, nous poussons notre véhicule jusqu’à la porte de l’ancienne Prusse Orientale, Berlin. Berlin, cette ville qui reste un symbole de la liberté, surtout pour les Berlinois quand JFK a prononcé ces mots historiques : « Ich bin ein Berliner » ; Berlin séparé par ce mur de la honte. Pourtant, nous ne pouvons pas oublier ce Berlin des années 20 ; celui de la culture et de la mixité des couples pluri-ethniques. Ce Berlin de l'art, ce Berlin du melting-pot allemand et européen d'avant-guerre. 

La ville, qui a été martyrisée par ses avenues staliniennes, est en pleine mutation, extraordinaire de dichotomie, entre les anciens et les nouveaux buildings. Berlin redevient le Berlin des années 20, mais en plus moderne bien sûr. (J'ai mis quelques photos à la suite de cet article.) Mais, au-delà du changement physique et architectural de la ville, il y a le passé lourd qui vient contredire toutes les statistiques. 

Venez Dictateurs nous donner la marche à suivre ! Venez nous pressuriser, nous enfermer, mais sachez qu’une ville reprend toujours ses droits à la fin et qu’un peuple retrouve toujours sa liberté.  
Postdam où les « Accords de Yalta » ont été signés à un jet de pierre, nous fait passer dans le quartier des marques françaises toutes regroupées sur 500 mètres carré. Postdam, la ville qui ressemble à une ville du nord de la France ou du Sussex en Grande-Bretagne : magnifique. Enfin, c'est l’Allemagne d'il y a 30 ans qui a complètement disparu et qui nous fait aujourd'hui un grand sourire.

Mieux que ça, nous avons eu une vraie impression de liberté, beaucoup plus qu'en France. Que s'est-il passé en 30 ans pour qu’aujourd'hui, nous vivions une dictature démocratique dans notre propre pays et, qu’en Allemagne nous nous sentions si libre !!! Que s'est-il véritablement passé ?

dimanche 18 août 2013

ECOLO BOBO ECO-DESIGN

S’il ne fallait choisir qu’une seule création symbole de l’éco-design, cette pièce serait probablement en bonne position! Fabriquée en textile recyclé, elle pourra ensuite être customisée par vos soins à partir des habits de ceux que vous aimez. Fauteuil de salon, chaise pour la chambre ou transat confortable pour le jardin, la Tshirt Chair est également très pratique au quotidien.

Produit éco design 100% personnalisable, cette chaise :
- peut être vendue avec une sélection de textiles issue de chutes d’une usine de canapé ;
- les textiles peuvent être remplacés par des textiles récupérés autour de vous ; 
Green Furniture Award 2011.
1190 euros Cool No ?

mercredi 14 août 2013

LE TEMPS SUSPENDU D'AVIGNON

Cothurnes et saltimbanques : le temps suspendu d’Avignon

Dans ses rues de grande solitude, Avignon accueille en ses murailles depuis 1947, date de la création du festival par Jean Vilar, les « parades » de compagnies théâtrales. De classiques méconnues en créations contemporaines, entre le IN et les quelques 1258 spectacles dans le OFF, on retrouve dans les rues comme une atmosphère anachronique, un retour au passé dans un écrin médiéval.

Les gens se croisent et se décroisent, un sourire affiché qui fait lien par le plaisir de partager un instant commun. Tous styles et tous âges confondus, une suspension du jugement qui donne libre cours à un effacement des barrières identitaires car justement c’est le « hors-temps » qui a lieu.

Symptomatiques aussi les trois spectacles que nous avons vu dans le OFF : « Eva Peron » de Copi, « Pyrame et Thisbé » d’après William Shakespeare et « 5 sur 5, la Maladie du Pouvoir » d’Octave Mirbeau. Toutes trois sont liées à l’Histoire, au fait social qui fait et défait l’individu dans sa persona (originellement le masque que portaient les acteurs de théâtre) et le plonge dans la quête de l’autre.
Une tendance en lames de fond que l’on a d’ailleurs déjà pu constater dans les dernières présentations couture. Le temps semble se courber sur lui-même, laissant apparaître une nostalgie d’histoires dans l’Histoire. Le passé questionne et fascine dans une époque où les valeurs semblent tomber en désuétude et où notre rapport au temps s’accélère. Vraisemblablement est ce le signe avant-coureur d’un retour au qualitatif que seul le luxe du temps est en mesure de nous donner…

Jérémie Peluso

mardi 13 août 2013

PUIG ET JULIEN DOSSENA

Le groupe Puig a désigné son troisième directeur de la création de la marque Paco Rabanne depuis sa renaissance en 2011. Julien Dossena pour la mode féminine, un rôle précédemment tenu par Manish Arora et Lydia Maurer, qui ont tous deux opéré pendant deux saisons. Le jeune designer français vient de passer quatre ans en tant que designer senior chez Balenciaga sous la direction artistique de Nicola Ghesquière.

Diplômé de La Cambre à Bruxelles, Julien Dossena a remporté le prix 1.2.3 du Festival International de Mode et de Photographie à Hyères en 2006.

Il a commencé chez Paco Rabanne au début de 2013 et a aidé Lydia Maurer. Concernant les collections automne-hiver, qui seront présentées à New York Fashion Week, le 26 septembre prochain et Mariono Puig espère que le jeune designer aidera à ancrer la marque parmi les plus avant-gardistes.

lundi 12 août 2013

DONATIEN DE SADE IN FASHION

Nous, les femmes avec nos bustiers et soutien-gorges ! Ces outils de torture ont longtemps perverti les formes féminines. Mais, que dire du paon mâle, avec ses tentatives désespérées pour augmenter ses attributs? Braguettes, bidules métalliques, mémoires virils des caleçons afin de rivaliser avec le Wonderbra féminin?
La plus grande surprise dans cette exposition, c’est que le sexe masculin a été aussi mise an avant afin de modifier ou d'améliorer la nature tout au long du Moyen Âge.
Une cage métallique ouvre l'exposition de Paris "La Mécanique des Dessous" (Derrière les coutures: Un regard indiscret de la Mécanique de la mode). Au Musée des Arts Décoratifs à travers une histoire indiscrète se traduit l'esprit indépendant de la mode par rapport au sexe et à nos fantasmes.
Corsets de fer, se transformant en doublets et braguettes multi-cousues, ont été portés par la noblesse de France. C’est le premier objet marketing, intelligemment exposés à Paris, et pour nous, avec nos 2000 ans d’histoire, les français sont les meilleurs amants au monde. That's the way it is.



dimanche 11 août 2013

DU PINO POUR PINAULT

Artémis, qui possède notamment une participation importante dans le groupe de luxe Kering, s'est porté acquéreur du vignoble Araujo Estates Wines, situé dans la Napa Valley. Le montant de cette acquisition 180 millions d'euros.
Ce domaine viendra s'ajouter aux vignobles que possèdent déjà Artémis: le grand cru Château Latour (Bordeaux), le Domaine d'Eugénie (Bourgogne) et Château Grillet (Vallée du Rhône).

La holding est également propriétaire de plus de 40% du groupe Kering (ex-PPR, propriétaire de Gucci, Yves Saint-Laurent, Puma..), de l'hebdomadaire Le Point et du théâtre Marigny. Début juillet, elle a également annoncé être montée au capital des yaourts et biscuits Saint-Michel et Augustin, dont elle détient désormais 70%. 
L'histoire ne dit pas si le Groupe va produire du Pino.

jeudi 8 août 2013

OSCAR DE LA RENTA

Cette semaine, Oscar de la Renta a choisi Instagram pour lancer sa collection Automne / Hiver sur des photos et la plate-forme de partage de vidéos.

Le marché des marques de luxe (avec Burberry sont très en avance sur les médias sociaux) ses plates-formes numériques ne manque pas d'atteindre de nouveaux publics.

Est-ce que cela signifie un rééquilibrage des pouvoirs dans le monde de l'édition ? Nous voyons de plus en plus de marques quittand des plates-formes traditionnelles en faveur de nouveaux publics, de nouveaux trafics et d'une maximisation de leur image dans le monde? 
Les médias sociaux peuvent offrir un meilleur retour sur investissement que la double-page dans Vogue?

Comparé une annonce dans Vogue, c'est comme comparer des pommes et des poires. Sur les 100 000 personnes qui voient l'annonce, il est impossible de dire combien de gens vont visiter le magasin. Mais est-ce vraiment important? Quoi qu'il en soit, ces deux chaînes ne sont pas du tout en concurrence. Regarder sur un média type Canal-luxe.org pour un prix modique vous touché plus de 10 Millions de personnes

Cet aspect a joué un rôle important dans la relance de la marque Oscar de la Renta sur le web.
Alexander Bolen, directeur général d'Oscar de la Renta, a déclaré que tandis qu'ils se penchent sur des analyses telles que le taux de clic, pour la maison de couture, il s'agit de maximiser l'expérience des consommateurs pour leur marque.

Pour Oscar de la Renta, cela ne devrait pas être considérée comme l'alpha et l'oméga de leur activité marketing. , ils essaient des nouveaus canaux de communication pour créer un message de marque cohérente qui fonctionne à travers un certain nombre des points de contacts et ainsi maximiser leur potentiel et leur puissance de feux dans le monde.

mercredi 7 août 2013

FASHION DESIGNER FOR DIAZ

L'actrice Cameron Diaz a pris une participation dans la marque 'Pour La Victoire 'où elle occupera le poste de directeur artistique.

"Être influent dans une marque et dans sa campagne publicitaire à pour moi un grand intérêt. J'adore la mode. C'est une grande partie de ma vie. Elle influe sur ce que je porte, y compris les personnes qui m'entourent, car c'est le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui. "

Elle a également souligné que son rôle est un "véritable partenariat" avec PLV.

""Pour La Victoire" me donne l'occasion de créer quelque chose d'intemporel» a déclaré Cameron Diaz, tout en admettant une certaine appréhension, "Il y a beaucoup à apprendre sur l'entreprise. Mais je suis très motivée  à comprendre comment les collections sont créées. «Fun» est le mot que je tiens à dire mais ça va être amusant, mais c'est plus profond que cela. "

mardi 6 août 2013

BALLON BLEU

Cette montre "Ballon Bleu" est le parfait reflet du mélange entre classicisme et futurisme. Son remontoir bleu est protégé par une solide arche en métal précieux faisant dévier de leur trajectoire les chiffres romains du cadran. Le volume de ses courbes profilées aux allures de galet légères et aériennes permet à cette création de conserver les codes chers à la maison Cartier.
La maison Cartier séduit par l'audace et la poésie qu'elle a su insuffler à cette collection "Ballon Bleu" née en 2007. Allure de galet, profil d'ellipse, remontoir orné d'un saphir véritable, arche en métal précieux et chiffres romains sont autant de caractéristiques faisant des montres "Ballon Bleu" de Cartier un classique au traitement résolument contemporain.
4300 € pour un must.

lundi 5 août 2013

FASHION MOOD

C'était une saison mode avec un point fort, la naissance d'un couturier «Julien Fournié». Avec Stéphane Rolland un peu en dessous cette saison, mais toujours présent avec des robes glamours et féminines. Le maître, Franck Sorbier, a frappé une fois de plus un grand coup. Il nous enchante et il réinvente notre histoire.

On peut se demander pourquoi cette saison était tout à fait particulière. En réalité, nous avons vu quelque chose qui doit n'arriver que tous les 50 ans : la naissance d'un créateur.

La Chambre Syndicale, qui n'était pas présente comme à son habitude, pour cet événement «mineur», n'a pas vu émerger ce nouveau créateur, cet artiste. Une fois de plus, cet organisme, toujours plus enfermé dans sa vision du monde.

En fait, le seul qui fait réellement de la Haute Couture, est Franck Sorbier. Il extrait la quintessence de cette profession que je considère comme un service public, et importante pour notre pays. C'est lui qui reste dans la tradition de ce qu'était naguère un grand couturier.

Les autres marques comme Chanel, Vuitton… ne font que du prêt-à-haute fortune de luxe qui n'est même plus glamour. Chanel nous dit que la maison progresse de 30 % sur le marché chinois. Karl fait des chinoiseries. Avec un décor d’entrepôt désaffecté, image subliminale que sera prochainement le groupe Wertheimer après son départ.

Oui, en effet, il règne une ambiance particulière. Tout d'abord, l'accueil était plus chaleureux que d’habitude. Est-ce la crise qui ferait changer ces maisons ? Avaient-elles reçu des ordres pour mieux recevoir la presse internationale ?

Mais, il y avait aussi les gens. Je parle de la population qui fréquente les shows. Elle était différente, plus ouverte. Peut-être qu'on avait été chercher ceux qui font vraiment la mode, ceux qui relaient vraiment l'information que les français sont les meilleurs créateurs au monde.

De même que l’ambiance était particulière. Cette année, les groupes innovent en nous envoyant des articles pré formatés pour que nous puissions les relayer sur nos blogs et nos outils de communication.

Ils nous envoient les photos déjà découpés à la taille jusqu'à nous les donner pour qu'elles soient adaptées aux outils marketing que nous utilisons.

Oui, Franck Sorbier est un insolent à vouloir continuer coûte que coûte la haute couture, alors que les copains et les copines de la bande à Didier ne font plus que du prêt-à-porter de Luxe.

Vous, Messieurs, qui êtes rattachés au marché, votre problématique c'est d'abord de vendre, alors que la problématique de Franck Sorbier est de durer au delà de son existence comme les grands peintres dans la mémoire collective. Dans mille ans, personne ne l’aura oublié.


dimanche 4 août 2013

MARYLIN MONROE POUR VUITTON

L'icône américaine, Michelle Williams, a finalement franchi la porte des égéries pour les marque de luxe. C'est Louis Vuitton qui a fait d'elle son Ambassadrice pour sa nouvelle campagne de maroquinerie. Celle qui a incarné Marylin Monroe en 2011 dans "My Week with Marylin" avec les sacs Vuitton du célèbre malletier français.

Vuitton a déjà été incarnée par de très nombreuses personnalités ces dernières années, aux profils divers, de Bono à Mohammed Ali en passant par Mikhaïl Gorbatchev ou Madonna. Elle revient ici au cinéma qui l'avait déjà menée jusqu'aux réalisateurs Sofia et Francis Ford Coppola par le passé. La campagne, shootée par Peter Lindbergh, a également fait l'objet d'un making off diffusé par Louis Vuitton sur le web.

jeudi 1 août 2013

NOLITA

Le 8ème arrondissement compte une nouvelle Rome culinaire, un confetti de plus sous la bannière du Saint-Empire Romain gustatif lutécien : Te Deum Laudamus - « Dieu, nous te louons ». Mais ce n’est  pas un restaurant italien comme les autres, car le patron est déjà  à la manœuvre et je peux vous le dire : cela roule.
Loin d’ajouter son nom à la longue liste des italiens surcotés à Paris le « Fiat Caffé » a pavé en quelques mois une nouvelle « Via Appetita » du côté de l’avenue Matignon. « Vox Populi, vox Dei » ? Il parait oui…
C’est à un voyage 100% transalpin auquel nous vous invitons avec de nombreuses productions traditionnelles. La qualité des produits importés des terroirs de Toscane, du Piémont, du Val d’Aoste, de Venise, de Lombardie, de Calabre et de Sicile…  

En 1997, le Chef Vittorio Beltramelli  rejoint l’équipe d’Alain Ducasse à Monaco puis, il rentre en Italie au sein de la brigade de Gualtiero Marchesi, le premier chef transalpin à avoir obtenu trois étoiles au Guide Michelin. Après de brèves incursions à Paris et à Moscou, il revient dans la capitale Française pour reprendre les rênes du restaurant « Il Cortile » où il obtient une étoile Michelin.

En 2010, avec son ami Sébastien Mancuso et le groupe Fiat, il se donne un nouveau défi, prendre les commandes des cuisines du restaurant « NoLita » afin de vous faire partager le meilleur de la gastronomie Italienne.


Merveilleux moment avec ascenseur pour les personnes à mobilité réduite, et valet parking. Pouquoi je n’y avais pas pensé avant, peut-être parce que j’habitais autrefois au coin, et qu’à Paris nous sommes très chauvin et casanier. Mais faites un effort allez au « Fiat Caffé » vous ne le regretterez pas.