dimanche 15 septembre 2013

OH MY GOD

Non, la naissance du vibromasseur, à la fin du XIXe siècle, ne répondait pas à une pression fiévreuse de femmes insatisfaites. Il est né d’un "couac" médical et de la mésinterprétation masculine du plaisir féminin.

Angleterre, fin du XIXe siècle. Le docteur Dalrymple est un éminent spécialiste de l’hystérie féminine. Pour soigner ses patientes, il leur prescrit des massages de la vulve. À force de frictionner ces dames, son assistant est pris de violentes crampes qui l’empêchent d’exercer.

Drame. Avec la complicité de son ami bricolo, il invente un appareil qui travaillera à sa place. Hourra ! Le vibro est né. 
Voir le film 'Oh My God' Film Hilarant.

« L’hystérie était à l’époque un fourre-tout conceptuel destiné à réconcilier les différences entre une sexualité androcentrique idéalisée et l’expérience réelle des femmes ». En clair, les massages puis les vibromasseurs comblent une frustration issue d’une sexualité centrée sur le plaisir masculin. Il était alors inconcevable qu’une femme ait un orgasme en dehors du rapport hétérosexuel et du coït. « Les médecins étaient convaincus que s’il n’y avait pas de pénis, il n’y avait pas de rapports sexuels. Une idée d’ailleurs partagée par les femmes. Officiellement, c’était donc un massage qui se concluait par un spasme particulièrement agréable. Bref, une chouette visite chez le médecin ! Oh my god ! L’orgasme, un business prospère à la fin du XIXe


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