C'est comme si j'avais ouvert le coffre de ma grand-mère au grenier plein de poussière et j'en avais sorti les robes qu'elle mettait il y a 50 ans dans le fin fond du Caucase. Soie, mousseline et mohair étaient mélangés dans des couleurs dichotomiques sans aucune harmonie et ,en tout cas, sans aucun style.
On assiste ici à un vrai travail d'amateur, une collection bâclée, et sans intérêt, reflet d'une maison qui est vieillissante, qui ne s'adapte plus à la réalité du marché et s'éloigne de sa splendeur créative passée, avec une telle collection, Léonard oublie le rêve.
Si les premières collections de Xing Ying étaient plutôt réussies, la troisième n'est pas moin ratée. Mais, c'est ce qui fait tout le charme des bons créateurs. C'est qu'une fois, de temps en temps, nous assistons à une baisse de régime. Ne pas oublier que ce qu'on accorde à un créateur de couture, on ne l'admet pas des autres.
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