Ami Sano n'aurait jamais pensé un jour défiler sur un podium. Atteinte d'une maladie rare qui l'a laissée infirme, elle fut pourtant une des vedettes cette semaine de la Tokyo Fashion week.
Dans un show de la marque «tenbo», le créateur Takafumi Tsuruta a choisi de mettre à l'honneur de jeunes femmes handicapées aux côtés des habitués de ce genre de rendez-vous, pour présenter ses collections excentriques. Est-ce pour se faire connaître ou aurait-il vraiment une empathie pour les handicapés.
Sa collection automne-hiver, sur le thème du «rêve», pousse la commodité jusqu'à l'emploi de boutons magnétiques ou de pulls réversibles, avec l'envie de séduire un public plus large que celui ciblé d'ordinaire par les grands couturiers.
«Pour nous, c'est super d'avoir des vêtements simples d'utilisation», se réjouit Ami Sano. «Et je pense que les gens en général apprécieront ce type de créations, qui peuvent s'arranger de diverses manières.»
Dans un final émouvant devant un parterre comble, la mannequin de 24 ans est apparue dans une robe de mariée blanche, rayonnante sur son fauteuil roulant.
En ouverture, c'est Rina Akiyama, 27 ans et aveugle, qui avait fait sensation, arborant une robe trapèze à gros points inspirée du système Braille.
Le mois dernier, l'actrice américaine Jamie Brewer, qui souffre du syndrome de Down (trisomie 21), avait défilé à New York dans une robe noire créée par Carrie Hammer.
Malheureusement, en France : rien ! Il est vrai que les handicapés sont déjà présents à la Chambre Syndicale !
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