lundi 14 mai 2012

LA VERITE NUE

En 2010, l’actrice indienne Veena Malik fut choquée de se retrouver complètement nue en couverture du magazine FHM Inde alors qu’elle avait gardé ses sous-vêtements tout au long de la séance photo selon ses affirmation. Cette même année, le top model Irina Shayk affirmait que le magazine espagnol GQ avait fait supprimer ses sous-vêtements sous Photoshop pour la faire apparaître comme si elle avait posé nue. Ce mois-ci c’est le top model canadien Coco Rocha qui est furieuse de la manipulation numérique effectuée sur sa photo du photographe Max Abadian pour la couverture du magazine ELLE Brésil de mai 2012. Le mannequin indique sur son blog qu’elle a été photographiée avec une combinaison body couleur chaire sous sa robe qu’un retoucheur talentueux a réussi à faire disparaître donnant l’impression qu’elle était pratiquement seins nus ce qui va à l’encontre ses directives verbales et écrites.
En effet, en tant que marraine du Syndicat des Mannequins Model Alliance , Coco Rocha applique une politique spécifique contre le nu sous toutes ses formes et estime que ses souhaits ont été bafoués : « Je crois fermement chaque mannequin dispose d’un droit d’établir des règles pour savoir comment elle est représentée et pour moi ces règles ont été clairement contourné ». Il n’est pas courant que les mannequins dénoncent ce type d’incidents ou demandent réparation en raison de la marginalisation systémique de cette pratique et de leur vulnérabilité dans l’industrie de la mode (peur du scandale et d’être mis en blacklist par les employeurs). Néanmoins Coco Rocha s’avoue extrêmement déçue du non respect de la clause de non-nudité totale ou partielle stipulée dans son contrat et est en mesure de demander des dommages et intérêts pour la gêne occasionnée sur sa réputation professionnelle.

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