mercredi 13 novembre 2013

IMPRESSION 3D

Cette facilité d'accès aux dessins originaux, via les fichiers électroniques, pose évidemment la question de la contrefaçon. Va-t-on désormais pouvoir copier avec ces imprimantes 3D des sacs "Chanel", des logos "Dior", des ceintures "Hermès"...

Comment dans ce contexte pourrons-nous protéger la création ? Pour l'instant, les marques n'ont pas vraiment de réponse. "Le sujet du copyright est crucial pour les marques" confirme François Mouclier, directeur général de Canal-Luxe.

Toutefois, la menace reste encore mesurée. Si les modèles d'imprimante accessibles aux particuliers sont apparus entre 1.000 et 1.500 € environ, l'impression à la maison n'égale en rien la fabrication en usine.
On peut répliquer des petits objets majoritairement en plastique comme des bijoux, des coques de portable etc. Mais, guère plus, pour l'instant, et la production de haut-de-gamme reste très très onéreuse compte tenu du coût des machines à copier en 3D.
Pour lutter contre la contrefaçon, la meilleure réponse des marques de luxe restera encore et toujours la créativité.
Mais l'expérience du client fera toujours la différence : un client bien éduqué au luxe comprend immédiatement quel est le produit qui ne fait pas partie du luxe et celui qui est une contrefaçon.
L'application immédiate pour les fabricants de produits de très haut de gamme est surtout la capacité de pouvoir faire réaliser sur-mesure et à distance des produits spécifiques.

Demain, directement de votre chambre vous pourrez scanner vos pieds et "Lobb" vous fera fabriquer des chaussures sur mesure à 15 ou 20 000 km de là.
C'est bien pour les riches qui, par peur d'être agressé, finiront par ne plus sortir et rester chez eux.

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