mardi 12 novembre 2013

PARLONS LUXE

La "Fashion Witch" est terminée. Les collections Prêt-à-Porter sont en magasins et ils vous tardent de refaire votre dressing en dépensant la quasi totalité de vos économies pour acquérir toutes les nouvelles tendances de la mode qui feront de vous un individu socialement accompli.
Lorsqu'on achète un produit, on ne calcule pas, on ne compare pas les prix, on ne regarde pas à la dépense. Un prix élevé n’est pas un frein à l'achat, mais bien, au contraire, on est dans un phénomène de déraisonnement au même titre que l’achat d’impulsion pour les hommes d’une voiture.
Ce comportement qu'ont tant de femmes qui, lesquelles se sentent déprimées, s'achètent une paire de chaussure, un vêtement… Elles dépensent de l'argent pour compenser. Elles se font, comme elles disent, ‘plaisir’. Ce plaisir est égocentrique : il ne s'agit plus, d'être belle pour les autres, comme on peut l'être au théâtre, mais d'être belle pour soi. Et, cela mérite que l'on dépense de l'argent sans compter.

L’industrie du Luxe propose des produits qui sont au contact direct du corps dont ils modifient l'apparence. C'est vrai des chaussures, des vêtements, des cosmétiques, des parfums… Et, ces produits sont vendus dans un contexte qui flatte l'acheteuse et la met en valeur : les vendeuses l'écoutent, la regardent. Il y a de grands miroirs où elle peut s'observer longuement (c’est l’effet « miroir » de Freud).  La vente de produits de Luxe apporte des satisfactions de contentement de sa propre frustration. Intéressant Mesdames, non ?


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