Hier, mon patron a reçu le sésame : la carte du Fonds de Dotation Sorbier.
Les sésames arrivent. Les invitations s'entassent dans la boîte aux lettres. J’en détournerai bien quelques unes à mon profit : quelques collections réservées à la direction, mais, pour l'instant, je trie les invitations, prépare les articles sur le blog et, peut-être que finalement, serai-je invité par mon patron dans sa grande mansuétude, à voir défiler un inconnu aux écoles de la Chambre Syndicale de la Haute Couture.
Ce n’est pas très grave car il reste toujours la probabilité que mon patron attrape un rhume ou un AVC pour que je puisse le remplacer lors des collections. Ce n’est qu’une plaisanterie !
Bref, nous sommes comme toutes ces nanas dans cette profession qui concéderont que, les autres, qui ne sont pas dans notre secteur d’activité, sont en dehors du vrai monde !!!
Oui les filles ! Personne ne peut comprendre la frustration de ne pas avoir un sac Dior ou Chanel car les anonymes, les sans grades, enfin bref nous, les gens qui travaillons dans le monde de la mode, n’ont pas d’argent pour acheter ce que nous voyons toute la journée. Quelle frustration ! Amusant, non ?
Le principe du fonctionnement de notre société repose ; d’un côté sur la « fièvre acheteuse », et de l’autre, on nous frustre en nous tenant dedans, et bien à l’écart de ceux qui peuvent dépenser 10 000 Euros par jour.
C’est la vie!
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