"Paris n'a pas de grande école de mode" a déploré dans une interview le président fondateur de la marque Cacharel, Jean Bousquet, qui interpelle les grands groupes de luxe français et la Fédération Française de la Couture.
Le chemisier de crépon rendu mondialement célèbre par Brigitte Bardot, c’est lui. Les premiers chemisiers Liberty icônisés grâce aux photos de Sarah Moon aussi… Le parfum "Anaïs Anaïs" vendu à plus de cent-vingt millions de flacons, véritable cash machine, c'est encore lui…( Mais réalisé par le Groupe L'oréal). À l’origine de cette success-story commencée en 1958, devenue au fil des ans une incroyable saga, il y a Jean Bousquet
"Il manque une grande école de mode d'un très haut niveau" à Paris, a-t-il déclaré dans une interview. Les écoles "qui forment les créateurs sont à Bruxelles, Anvers, New York, Tokyo, Londres..." poursuit le fondateur de Cacharel. Confondant la Grand-Bretagne et l'Angleterre !!!
"Tous les Français qui veulent apprendre la grande création rêvent d'étudier à Saint Martins College (à Londres, ndlr). Et 80% des créateurs viennent d'Angleterre, de Belgique, des Etats-Unis", déplore-t-il encore.
Pour Jean Bousquet, "il faut créer à Paris un établissement de haut niveau où tous les arts seraient enseignés, où se côtoieraient la mode, l'architecture, les beaux-arts, la photo... car de la rencontre de tous ces arts naît la vraie création". Pourquoi Grand Dieu ne le finance pas lui-même ?
Il explique en avoir parlé en vain à "trois ministres de la Culture successifs, excepté l'actuel". Le président de Cacharel en appel également à la Fédération Française de la Couture, du Prêt-à-Porter, des Couturiers et des Créateurs de Mode, et aux grands groupes de luxe français "qui ont créé des musées, des fondations d'art". Et, l'école de la Chambre Syndicale ?
Le problème, c'est comme le permis de conduire. A un moment les personnes agées devraient être mis au rencart plutôt que de les laisser dire des imbecilités.
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