L'habillement masculin est devenu l'objet de toutes les attentions médiatiques depuis la publication en 2013 d'une enquête de l'Institut Français de la Mode. Elle montre que les hommes de 15 à 29 ans dépensent presque autant que ses dames pour leur garde-robe. Ils représentent 36 % du total de la consommation masculine.
Mais, dire que l'homme jeune est devenu une femme comme les autres, serait aller vite en besogne. Dans la vie réelle de la plupart des garçons, il reste difficile d'assumer une passion pour la mode. Même les trentenaires « la jugent superficielle et éphémère. Ce qu'ils recherchent, c'est une belle pièce de vêtement qui dure. Ils ont besoin de justifier leur choix par des critères objectifs, alors que les femmes fonctionnent davantage au coup de cœur ».
Pour échapper à l'ennui, on peut compter sur les grands créateurs. Hedi Slimane chez Yves Saint-Laurent relève ses habituelles tenues étriquées d'une chemise à jabot et d'une veste à paillettes.
Notre époque marquerait un retour de l'authenticité. l'accessoire serait à l'apparence ce que le camenbert est aux Français. Mais, à la différence des années 70, elle n'est pas synonyme d'avachissement ni d'engagement politique. l'homme est un actif « qui n'a pas peur de son patron ». Le hipster voudrait être son propre chef, faire des affaires, consommer, mais à sa façon. Reste une question délicate concernant la feminité, no comment.
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