lundi 7 octobre 2013

FRANCK SORBIER LE DESSUS DES CARTES

Franck Sorbier ou le dessus des cartes, où le luxe, luxus en latin, veut dire la fracture, la transgression. Les cartes introduites en Europe au XIVème siècle, apparaissent pour la première fois vers 1392.
On ne sait pas vraiment quel pays d'Europe introduisit ces jeux de cartes sur le continent. Il est fait état des Espagnols, des Italiens, des Français ou même des Allemands. Selon toute vraisemblance les jeux de cartes remontent à l'ancienne Egypte. La seule chose sur laquelle à peu près tout le monde s’accorde est que l'origine des tarots se situe à un moment précis de l’évolution de la culture du Moyen Age.
Après les Dames d’Avalon, Franck sorbier nous met en seine le dessus des cartes. Une fois de  plus, notre couturier préféré nous emporte dans son imaginaire, dans les cartes d’ « Alice au pays des merveilles », et de ses créations toujours plus incroyables.
Mais outre les  créations, c’est que la mise en scène nous montre Franck comme un artiste à part entière, et je ne peux pas me résoudre à comprendre comment un artiste de cette envergure, patrimoine immatériel de notre pays, ne fait pas l’objet d’une grande exposition à Versailles comme Murakami ou Botero sur les Champs Elysées.
La Dame de Cœur, rouge couleur de l’action et de la volonté. C’est aussi celle de l’ardeur des sentiments, de la vie sous toutes ses formes.

La Dame de Trèfle, couleur des ténèbres, du monde souterrain, de la pourriture organique promesse de vie renouvelée. C’est aussi le symbole de la fertilité, de la régénération et de la remise en cause.
Décryptage d’un artiste hors pair Franck Sorbier m’impressionne toujours quand j’écris sur lui, car en interprétant ses rêves, j’interprète son âme,  et j’ai toujours peur de mal l’interpréter.
L’interprétation n’est  pas requise pour lever une ambiguïté mais parce que l’œuvre exige d’être mise en scène. Son exégèse doit comprendre  l’œuvre par rapport à son contexte culturel, en essayant de traduire sa signification à l'époque de sa conception. 
Le sens de l’œuvre : les intentions de l’artiste, ses choix plastiques, esthétiques. La mise en relation de l’œuvre avec le contexte historique et le courant artistique auquel l’œuvre se rattache. La portée de l’œuvre avec ses contemporains, son intérêt historique et artistique (en quoi est-elle innovante ?) 
Eh oui,  Monsieur Grumbach,  cela est plus compliqué que vous ne le pensiez !!!

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