dimanche 24 février 2013

OR


Les ventes de montres et de bijoux ont reculé de 2% en France en 2012 et, sur fond de crise et de renchérissement de l'or, l'année a été marquée par l'envolée des ventes de bijoux en or de moindre qualité (375 millièmes, soit 9 carats).

Il s'est vendu en France pour 5,3 milliards d'euros de bijoux précieux ou fantaisies, de montres et autres réveils en France l'an dernier, contre 5,5  milliards en 2011, a dit le Comité Francéclat, comité professionnel de développement de l'horlogerie, de la bijouterie, de la joaillerie, de l'orfèvrerie et des arts de la table, jeudi, lors de son bilan annuel présenté par la société 5/GfK. Le marché de l'horlogerie-bijouterie a souffert à partir de l'été 2012 de la détérioration de la conjoncture économique.


Au final, 5,3 milliards d'euros "c'est moins qu'en 2011, mais plus qu'en  2008, 2009 et 2010", a relativisé Hubert Lapipe, le directeur de la Société 5.

Le président du Comité Francéclat, Didier Roux, s'est réjoui que le métier ait "su conserver ses emplois".

Dans le détail, les ventes de bijoux (or, plaqué ou fantaisie) ont fléchi  de 4,6% à 3,6 milliards d'euros, les ventes d'horlogerie ont progressé de 3,6% à 1,4 milliard d'euros, et les autres ventes (bracelets de montres, réveils, réparations...) se sont élevées à 300 millions d'euros.  Le marché des bijoux et des montres de plus de 3.000 euros a progressé de 8%, avec un prix moyen de vente de 6.500 euros, tandis que les produits à moins de  1.000 euros ont reculé de 3%, avec un prix moyen de vente 20 fois plus faible.

Les ventes de bijoux en or de tous types ont chuté de 7%, affectées par la baisse de 19% des bijoux en or 750 millièmes (18 carats), tandis qu'au contraire "l'or 375 millièmes est devenu la référence".

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