jeudi 30 octobre 2014

SHALIMAR DE VOUS

Le parfumeur parisien propose en édition ultra limitée -40 pièces numérotées- une déclinaison de son emblématique Shalimar, lancé en 1925 à l’occasion de l’Exposition internationale des arts décoratifs de Paris. La mouture 2014, Nuits des Indes, est un flacon de 1,5 litre réalisé dans une nuance inédite de verre bleu nuit. Il est habillé d’un plastron d’inspiration indienne en hommage à la Maharani Mumtaz Mahal pour qui le parfum fut créé. Une version ultra prestigieuse, donc, pour ce classique dont il se vend, selon les estimations, 108 exemplaires par heure dans le monde.

Guerlain s’est associé pour la confection de ce flacon aux Maisons Waltersperger et Gripoix. La première, artisan-verrier sis en Seine-Maritime, est spécialiste des grands formats en verre et cristal. La seconde, parisienne, est spécialisée dans la création de bijoux de couture sur mesure.

Les innovations

Le flacon : Le verre est coloré dans la masse. Pour obtenir une teinte homogène, Waltersperger doit trouver la juste proportion entre cobalt et verre et maintenir une fusion régulière malgré les variations des conditions atmosphériques. Par ailleurs, la radiation de la lumière de la flamme est ralentie par la couleur, complexifiant l’opération d’homogénéisation du verre.

Le pied  : La ligne complexe du flacon ne permet pas de le réaliser dans un moule unique. Le corps très arrondi est collé au pied à angle aigu grâce à une colle UV transparente et résistante.

Le plastron : Cette parure en « pâte de verre » est montée sur une armature dorée à l’or fin et fermée par un ruban bleu nuit. Elle est composée de rangs de perles bleutées et nacrées, et a été réalisée par les ateliers Gripoix, une des dernières maisons à maîtriser la technique.

mercredi 29 octobre 2014

LA CHINE, C'EST FINI !

Loin d'avoir percé les secrets et la manière dont les gens fonctionnent,  je me suis rendu compte que tout ce que j'ai pu voir de la Chine n'était que la partie émergée de l'iceberg. La seule chose, que je peux affirmer, est que, pour vraiment comprendre la Chine, il faut y vivre de nombreuses années. 

La première chose à savoir, c'est que la Chine ne fonctionne pas comme l'Europe. La Chine est une culture multi-millénaire. En Europe et au Proche-Orient, il y a des Etats qui existent depuis 5000 ans, mais aucune civilisation n'a survécu "continuellement" jusqu'à nos jours. Ce n'est pas le cas ici, puisque l'Etat Chinois existe depuis environ 4000 ans. Avec des succès divers, certes, mais il s'agit toujours du même pays.

Cet état de fait a un fort impact sur la mentalité Chinoise. Pour eux, leur pays est vraiment le centre de l'humanité, et rien de ce qui s'est passé dans le monde ces derniers millénaires n'est digne de lui être comparé. Pour autant le pays ne s'est jamais vraiment remis de la défaite subie au XIXème lorsque l'Empire s'est retrouvé impuissant face aux troupes occidentales, et dépecer par ces puissances. Aujourd'hui encore, il court pour rattraper ce retard unique dans son histoire. Mais pour la première fois, la Chine n'est plus le centre du monde.

Le Japon, moins convaincu de sa superiorité, n'a pas raté le train de la modernisation. Il est aujourd'hui à la fois envié et détesté par la Chine. Mais, un Chinois vous dira juste qu'il n'aime pas le Japon. L'absence d'excuse pour les atrocités commises pendant la guerre n'arrange évidemment pas les choses. Pour autant, dans son objectif de rattraper l'Occident, la Chine est prête à bien plus de concessions vis-à-vis de sa culture que le Japon n'a pu en faire. Un exemple : les Chinois travaillant dans des boîtes occidentales adoptent un deuxième prénom anglophone pour le travail. Qui serait prêt à renoncer à son prénom pour ça ? Le meilleur moyen d'appréhender ce phénomène est encore de savoir qu'ici "apprendre" et "copier" ne sont qu'un seul et même verbe.

Les Chinois sont préoccupés du sort de leur pays, et ont conscience que la situation dans les campagnes est bien pire que dans les villes. Ils ont pris au pied de la lettre le fameux "Enrichissez-vous!" de Deng Xiaoping, et pensent que leur travail contribue à l'amélioration globale du pays. L'environnement est aussi un sujet d'inquiétude. Je ne suis pas sûr que les actions du gouvernement en ce sens soient efficaces, mais au moins la prise de conscience a eu lieu.

En ce qui concerne la mentalité des Chinois, je dirais que le maître-mot est "indifférence". Le mot est à utiliser avec précaution. Une collègue, qui me demandait ce que je pensais des Chinois, et, à qui j'avais fait cette réponse, n'était pas d'accord. Toutefois, elle admettait que les occidentaux étaient plus directs. Il est possible que je prenne pour de l'indifférence quelque chose qui n'en est pas, et qui relèverait plutôt d'une manière de vivre en société et de survivre face à un état qui a toujours fait peu de cas de la vie de ses Coolies/citoyens.

Les relations sociales sont régies par le concept du "perdre la face". Etre poli en Chine, c'est ne pas faire perdre la face à son interlocuteur. Toute action qui entraîne une baisse dans l'estime de ses pairs fait perdre la face. Idem au Japon.

J'avais lu un exemple à ce sujet. Un occidental voulait acheter un gâteau dans une patisserie, mais le vendeur lui répondait que "ça n'était pas possible et qu'"il ferait mieux d'en choisir un autre". En bon occidental sûr de son bon droit, celui-ci insiste. Le vendeur, de plus en plus gêné, continue pourtant à lui faire la même réponse. Finalement, l'occidental se rend compte que le gâteau est en plastique et qu'il n'est là que pour décorer.

La surveillance du net est une réalité : impossible d'accéder au site d'amnesty international par exemple, ou bien aux articles de wikipedia sur la République Populaire. Pour ce que j'ai pu en voir, les Chinois ne se sentent pas du tout concerné par le fait que leur pays soit une dictature. Je me demande même parfois s'ils le savent. Mao reste vu comme quelqu'un manquant certes de retenu, mais pas foncièrement mauvais. Et il est toujours vénéré dans les campagnes, à ce qu'on m'en a dit. Selon les estimations, Mao est directement responsable de la mort de 50 à 70 millions de Chinois.

En tout cas, la situation rentre très clairement dans la catégorie "on n'y peut rien". Même à Hong-Kong, la tendance est au renforcement du contrôle par l'Etat. Rien ne semble indiquer une quelconque évolution vers la démocratie pour les années à venir. De toute façon, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, puisqu'au Tibet "il n'y a pas de conflit". D'ailleurs, je devais tenir mes informations des media de mon pays, puisqu'ici tout le monde sait que la situation s'améliore là-bas "grâce au tourisme". Le pire dans tout ça c'est que je ne suis pas sûr qu'ils puissent imaginer que les nouvelles d'ici pourraient ne pas être vraies.

Une exception à celà : Hong-Kong justement. Les Hong-Kongais à qui j'ai parlé n'ont pas leur langue dans leur poche, et sont parfaitement au courant de la situation. Mais ce n'est pas pour autant que la situation là-bas prend le chemin de la démocratie.

Je jouis d'une bonne image auprès de mes collègues car je mange chinois avec eux, je vais voir le musée, je suis poli (c'est à dire que j'évite les sujets qui fâchent, qui pourraient m'amener à devoir leur démontrer en quoi leur gouvernement leur ment). Bref à leur yeux je "respecte la Chine" comme on me l'a dit. Ceci est en partie dû à la différence entre mon comportement et celui de mes supérieurs, toujours prompts à critiquer la Chine et ses habitants - voir à ce sujet les articles "travailler en Chine" et "expat" - ne les cherchez pas je ne les ai pas encore écrits. Mais dans la rue c'est la grande indifférence. Ici personne ne dit bonjour en rentrant dans un magasin ou en parlant à un guichetier. D'ailleurs, celui-ci vous rendra votre monnaie en la jettant. Personne ne s'excuse lors de la bousculade biquotidienne pour monter et descendre du bus. Et si vous cherchez votre chemin et que par miracle vous réussissez à vous faire comprendre, on vous indiquera au mieux une vague direction.

Concernant l'importance de la famille et le rôle du réseau de relations (les guangxi), deux piliers de la société chinoise, je n'ai pas eu l'occasion de mesurer leur importance. Je dirais quand même que la politique de l'enfant unique a modifié le fonctionnement des ménages, puisque la "famille élargie" se retrouve tout de même passablement élaguée.

Après toutes ces considérations, je me rends compte une fois de plus que je suis toujours ignorant de la manière de pensée des Chinois. Je n'ai pas réussi à vous parler de grand chose! Je commence tout juste à mesurer à quel point sous la surface les Chinois... ne pensent vraiment pas comme nous. Et que pour comprendre cette différence, il faudrait beaucoup, beaucoup de temps et de bonne volonté. Mais imaginez combien de temps pour eux, il faut pour comprendre les français ?

mardi 28 octobre 2014

UN SAC ET C'EST PLIE

Cette année, le célèbre sac de Longchamp souffle ses 20 bougies. Le célèbre modèle, dessiné dans un avion entre le Japon et la France, est inspiré des origamis nippons. Ce sac souple, coloré, taillé dans du nylon et garni de cuir de Russie, sans armature, est, une fois plié, aussi encombrant qu'un livre de poche. Il est polyvalent et abordable, et connaît immédiatement un succès retentissant. C'est grâce à lui que la maison va se tailler une réputation internationale.

Ce best-seller (il se vend au rythme de 10 pièces par minute dans le monde, soit plus de 32 millions d'unités écoulées en 20 ans) a toujours su se renouveler au fil des saisons. Pour rester branchée, la maison a collaboré avec de nombreux créateurs et artistes comme Jeremy Scott, Tracey Emin ou Mary Katrantzou, qui ont successivement revisité le sac origami. 

Sa dernière version a été confiée par Sophie Delafontaine (directrice artistique de la maison) à l'artiste britanno-américaine, Sarah Morris. Cette dernière avait carte blanche pour imaginer une collection capsule. Le résultat ? C'est d'une part, le "Pliage Eclipse", un sac blanc, reproduisant un extrait du tableau de l'artiste, "Total Annual Solar Eclipse" (série "Rio"), proposé en deux tailles. L’artiste signe d'autre part le "Pliage Palette", avec huit teintes sur mesure ("L'orange mandarine, je l’ai créé après l’avoir vu sur un échafaudage à Los Angeles. Le vert, je l’ai repéré sur un marché de fruits à Rio de Janeiro, mais aussi sur une chips étrange que l’on sert sur une plage d’Ipanema. Le rose a un côté nostalgique, il s’inspire du flacon d’un médicament vendu aux Etats-Unis. Le bleu, c’est la couleur des œufs de rouge-gorge."), toutes disponibles avec des poignées blanches ou noires. Enfin, elle a créé un modèle en cuir noir, carré, produit en édition limitée (125 exemplaires seulement), reproduisant une nouvelle fois les diagrammes multicolores chers à l'artiste (qui a signé chaque exemplaire).

L'artiste évoque sa collaboration avec la marque au petit cheval, comme suit : "J’ai découvert une nouvelle façon de travailler, sur une "toile" d’un format bien plus petit que d’habitude. Le Pliage est sans cesse en mouvement. Je suis heureuse de célébrer son vingtième anniversaire avec la maison Longchamp et de voir ma propre création voyager à travers le monde, au bras des femmes."

Une collection "œuvre d'art" réalisée à Segré, près d'Angers, à découvrir dans les jours à venir, dans un pop-up store au 271, rue Saint Honoré à Paris, entièrement décoré et mis en scène par la créatrice. De 70 à  200 €, il y en a pour toutes les bourses !

lundi 27 octobre 2014

APRES GEORGES VUITTON

Dans les années 2000, Takashi Murakami avait déjà, avec ses figurines, décomplexé la toile monogrammée de la maison Vuitton. Stephen Sprouse l'avait défigurée à coups de graffitis. Les deux célébrissimes lettres sont cette année revues et corrigées par six artistes issus d'univers totalement différents (comme la mode, l'art, ou encore l'architecture).

Elles s'offrent ainsi une nouvelle jeunesse, 118 ans après la création de cette toile par Georges Vuitton (et pour fêter les 160 ans de la maison), avec une collection "Celebrating Monogram". Le sextuor a reçu carte blanche pour créer de nouveaux sacs et accessoires en utilisant et réinventant le célèbre imprimé aux initiales.

Pour l'occasion, Christian Louboutin a créé un shopping bag et un shopping trolley sur lesquels on retrouve ses marques de fabrique : son rouge vernis et ses célèbres studs (clous). Selon le chausseur : "Il était important pour moi que le sac reflète le mélange de deux ADN : le mien et celui de Louis Vuitton".

La créatrice japonaise de "Comme des Garçons", Rei Kawakubo, a également été sollicitée pour ce projet. Elle a pour sa part opté pour un sac classique mais avec trois énormes trous. Elle explique que son but était "d'écorner le traditionnel Monogram Louis Vuitton. Le propos était d'apporter une valeur inédite en quelque sorte".

Reconnu pour ses œuvres architecturales, Frank Gehry (qui a conçu la Fondation Louis Vuitton, inaugurée le 20 octobre dernier) a créé une pièce d’exception alliant les lignes strictes de l’iconique malle Louis Vuitton, la finesse de courbes gracieuses et le surprenant intérieur en cuir d'agneau bleu.

Le designer industriel australien Marc Newson a, lui, imaginé une version assez étonnante du sac Vuitton. Celui-ci est bi-matière : en toile monogram et peau de mouton. Il justifie son choix comme suit : "j'aime que les objets fassent sourire, qu'ils fassent rire les gens et qu'ils les incitent à s'interroger sur leur propre sérieux".

Artiste-interprète, Cindy Sherman s’est appuyée sur le souvenir des étiquettes d’hôtels colorées apposées sur les anciennes malles Louis Vuitton, pour revisiter le Messenger, ainsi qu'une malle. 

Mais le prix de la création la plus originale doit probablement être attribuée à Karl Lagerfeld. Ce dernier a transformé le célèbre sac en paire de gants de boxe et en un sac "punching-ball".

L'idée de ce projet (baptisé "Icône et Iconoclastes") revient à Delphine Arnault (vice-présidente exécutive de Louis Vuitton) et Nicolas Ghesquière (directeur créatif de la maison). "Nous avons discuté avec Nicolas Ghesquière des talents extraordinaires que nous voulions contacter, et nous nous sommes tout simplement adressés aux meilleurs dans leurs domaines", déclare Delphine Arnault. "Nous étions intéressés par ceux qui travaillent avec leur esprit et leurs mains. J'ai trouvé ça tellement intéressant (et drôle!) d'avoir tous ces points de vue différents sur le monogramme. C'est passionnant de voir la façon dont ils perçoivent les choses, de voir depuis leurs perspectives respectives. Ce sont des génies". "Le Monogram est intemporel. Avec ce projet, nous voulons le célébrer tout en défiant les règles du classicisme", commente quant à lui Michael Burke, Président-Directeur Général de la maison.

Les pièces issues de cette collection sont produites en édition limitée et sont en vente (de 2 000 à 4 000 euros) depuis peu dans une sélection de magasins Louis Vuitton.

Clemode

dimanche 26 octobre 2014

DKNY IN LONDON

Celebrating the debut of her DKNY capsule collection, model Cara Delevingne made a special appearance at Harvey Nichols in London on October 18th, 2014. 

The news was quickly confirmed by the brand, who revealed that the 15-piece collection is "mostly unisex" and includes beanies, T-shirts and a leather motorcycle jacket with removable sleeves, all featuring details with "a special meaning to Cara". Delevingne has featured in multiple DKNY campaigns, including those for the spring/summer 2014 collection.

Additionally, budding models will have the opportunity to get involved in the collaboration, with Delevingne also announcing that she will help to cast two or three fans to join her in the campaign for the collection. 

The collection will be available in stores and online at the end of October, with prices starting at $70 for accessories (about £41.50).

jeudi 23 octobre 2014

LE GENIE DU DESIGN A LA FRANCAISE

En ce début des années cinquante, les marques françaises de haut de gamme disparaissent les unes après les autres. Bugatti n'est déjà plus qu'un souvenir, Delage et Delahaye connaissent leur hallali avec leurs châssis obsolètes, tandis que Talbot et Salmson s'enfoncent dans les difficultés financières. Mais, une marque reste mythique de la French touch, dejà elle !!!

Facel Véga est un nom légendaire, le summum de l'automobile en France, jamais égalé... Pas moins de 360 ch (avec deux carburateurs quadruple corps Carter) quand il est associé à l’excellente boîte de vitesses mécanique de Pont-à-Mousson à quatre rapports, ou 335 ch avec la transmission automatique Chrysler. La version de 360 ch bénéficie d’un couple monstrueux et d’un rapport poids-puissance très favorable de cinq kilos par cheval d’où l’appellation HK 500 choisie en référence à ce rapport (Horse per Kilogram en anglais). 

Dans cette définition, la voiture atteint et dépasse les 235 km/h, ce qui lui permet de revendiquer le titre de coupé quatre places le plus rapide du monde. La preuve en est administrée en octobre 1960 lorsque, sur une autoroute belge dégagée pour la circonstance, le journaliste et pilote Paul Frère est chronométré au volant d’une HK 500 à 237,154 km/h. Réalisée près d’Anvers, la performance sera authentifiée par le Royal Automobile Club de Belgique. 

Une telle vitesse et des accélérations tout aussi fantastiques (le 0 à 200 km/h est abattu en 35 secondes) doivent être replacées dans le contexte de l’époque pour être appréciées à leur juste valeur. Elles rendent la HK 500 difficilement utilisable (à son plein rendement) sur le réseau européen compte tenu de l’état des routes — à l’exception des quelques autoroutes allemandes. Quant à la consommation, elle peut atteindre 40 litres au 100 kilomètres en conduite rapide…

mercredi 22 octobre 2014

EDITA PARADISO

La bombe lituanienne Edita Vilkevičiūtė a été choisie pour être égérie du parfum Paradiso de Roberto Cavalli !

2014 est l'année de Edita Vilkevičiūtė ! Car à tout juste 25 ans, le mannequin a déjà été choisie en tant qu'égérie pour H&M et pour Calvin Klein... et elle ne s'arrête pas là ! Roberto Cavalli vient de lui confier le rôle d'ambassadrice pour sa toute dernière fragrance, baptisée Paradiso.

Cette campagne de pub sortira en février prochain (pour la Saint-Valentin) et les principaux interessés n'ont pas perdu de temps pour exprimer leur enthousiasme, à commenter par Edita elle-même : "C'est un honneur d'être le visage du nouveau parfum Roberto Cavalli Paradiso. Je suis heureuse et vraiment reconnaissante d'avoir cette chance". Quant à Roberto Cavalli, il est sous le charme de cette jolie blonde au charisme indéniable ! Il a confié qu'"Edita est un mannequin d'une beauté saisissante. Elle résume l'esprit du parfum et incarne la femme Paradiso, une créature audacieuse et totalement féminine qui irradie de son glamour sophistiqué sans avoir peur d'affirmer sa séduction naturelle". 

La vidéo publicitaire sera réalisée par Jonas Akerlund, à qui l'on doit de nombreux clips de U2, David Guetta, Britney Spears, Madonna, Jennifer Lopez et surtout le célèbre Telephone de Lady Gaga, Beyoncé... 

mardi 21 octobre 2014

DK & JW

Diane Kruger et sa collaboration avec le designer Jason Wu, 32 ans, avaient été annoncées à demi-mots cet été (le mannequin aurait mentionné cette association, au cours d’une interview pour la version américaine du magazine Elle), elle voit enfin le jour. Le résultat ? Un joli sac que les fashionistas risquent de s’arracher dès le début de l’année prochaine. Simplement baptisé le "Diane Bag", il a été imaginé par l’actrice et se décline en deux tailles, plusieurs couleurs et différentes matières (cuir, python et croco). De manière à casser sa forme très classique, le sac est orné d’une barre arrondie dorée, qui tient lieu de fermeture.

Cette collaboration est le résultat d'une amitié de longue date entre le directeur artistique de la maison Hugo BOSS (depuis juin 2013) et l’actrice, qui raffole des créations de ce dernier, et les porte fréquemment sur tapis rouge.

Au sujet de cette collaboration, la belle allemande explique : "Jason m’a demandé quels étaient les détails les plus importants pour moi dans un sac. Je lui ai répondu que je voulais qu’il se porte en bandoulière, qu’il soit facile à ouvrir et à fermer d’une seule main. Je n’aime pas poser mon sac et utiliser mes deux mains pour le fermer.  J’avais envie d'un sac intemporel et discret, un sac que vous remarquez pour son beau cuir et sa simplicité. Je pense que Jason a répondu à tous ces désirs. C’est un sac pour tous les âges et pour tous les jours, il est tellement chic". Selon la volonté de la belle blonde (qui avait, en 2007, prêté son visage pour la promotion du sac "Paris-Biarritz" de Chanel), le duo a donc conçu un sac fonctionnel et intemporel, très sobre et chic.

Pour sa part, le créateur américain (qui habille régulièrement la première dame des Etats-Unis) déclare avoir été impressionné par le souci du détail de l'actrice. Il ajoute avoir fait appel à elle pour son sens du style et sa sobriété : "J’ai toujours trouvé le sens du style de Diane sans effort et inspirant, s’exclame Jason Wu. On a en fait commencé à parler d’une collaboration sur un sac ensemble lors d’un dîner, et après quelques e-mails et quelques conversations, le Diane était né. Pour moi, le sac est raffiné, féminin et intemporel – des mots que j’utiliserais pour définir Diane".

Un futur it bag disponible dès janvier/ février prochain. On a hâte !

lundi 20 octobre 2014

DAMIEN DUFRESNE

C'est à la fois force et délicatesse, puissance et douceur, simplicité et sophistication, mais c'est surtout d'une poésie extrême. Hier, à 18 heures, en présence de maître Cornette de Saint-Cyr et de Serge Mansau (le sculpteur) que nous avons visité l'exposition d'un artiste extraordinaire.

Pouvons-nous le définir comme photographe, sculpteur, maquilleur ou  metteur en scène ? Il y a une chose que nous pouvons dire assurément ; c'est que nous avons rencontré hier un vrai et grand artiste.

C'est dans une de ces petites ruelles de la vie Parisienne que nous entrons, un espace un peu hors du temps au coeur de la capitale avec des lierres grimpants sur les murs des maisons environnantes, un jardin à l'anglaise en pleine ville ou plutôt "une ville à la campagne", le rêve d'Alphonse Allais.

Un garçon jeune, les cheveux longs, de type eurasien nous accueille. Il est impressionnant de maigreur mais surtout de beauté. Nous apprenons que c'est le modèle de l'exposition. Très heureux de pouvoir parler anglais avec nous, il se confie sur l'artiste et nous explique ses séances de pose.

L'artiste est lunaire ; des yeux qui vous percent comme des rayons X. Il a ce regard des artistes qui ont une vision extra-sensorielle. C'est une nouvelle discipline le "Bodypainting". L'artiste le met en lumière et en photos. Presque toutes les sociétés tribales ont pratiqué la peinture corporelle à l'aide d'argile ou de charbon. Utilisé le plus souvent durant les cérémonies, il se pratique encore dans certaines régions du globe comme l'Australie et sur certaines îles de l'océan Pacifique. Vraiment très beau, vous jugerez par vous-même http://damiendufresne.com .



dimanche 19 octobre 2014

GALLIANO ST MARTIN MARGIELA IS BACK

Il est de retour, et cette fois-ci c'est pour de bon ! Après un court passage chez Oscar de la Renta, John Galliano revient dans la mode chez Martin Margiela, à la surprise générale. En efffet depuis cette annonce, l'ensemmble des internaute sur les media sociaux me demande la coherance de prendre Galliano. En realité je répéte toujours la même réponse : ( un bon créateur est capable de faire n'importe quoi, et un bon créateur doit être pluridiciplinaire) , voir Karl dans la Photos, Jean Mouclier Chez Cartier, Serge Mansau createur de parfums mais aussi sculteur, Franck Sorbier Couturier maitre d'art, mais aussi créateur d'objet en tous genre.

Mais effectivement pour les non initier l’équation paraît compliquée. Mais finalement, plusieurs éléments laissent à penser qu’il s’agit d'une combinaison gagnante. 

Parce que en priorité c'est risqué et que Renzo Rosso adore les paris. Son flair ne lui a jamais fait défaut y compris lors de l’acquisition en 2003 de Maison Martin Margiela. Quand on y songe, le jeaner, devenu fashion entrepreneur, était le plus à même de donner sa seconde chance à John Galliano, une décision qui demande du courage. Ce n’est pas pour rien qu’il a nommé son groupe de luxe “Only The Brave”.

Mais plus que cela,  john Galiano, c'est une cameleon, et vous verez qu'il va sublimer la marque margiela, mais aussi va redesiner la couture, par sa vision novatrice avec la dextéritée des grand. Mais c'est la redemption qui devrai être pour John un cataliseur, méfier vous des retours gagnant.

jeudi 16 octobre 2014

RAPPORTER VOTRE FLACON ET GAGNER 20 %

Le distributeur français de parfums Sephora s'inscrit, depuis 2010, dans une initiative pionnière en recyclant l'ensemble de ses testeurs obsolètes (soit près de 200 tonnes de testeurs par an). Un beau geste pour notre planète !

"Recyclez, économisez" : voici la nouvelle devise de Sephora. Depuis le 7 octobre, et pour une durée indéterminée, l'enseigne de cosmétiques souhaite aller plus loin dans cette démarche pour protéger l'environnement en proposant dorénavant de recycler nos flacons de parfums vides. Premier matériau à avoir été trié par les français, le verre présente en effet aujourd’hui le plus fort taux de recyclage (aux environs de 75%). En contrepartie d'un flacon vide (en verre, donc, et hors miniatures et échantillons) rapporté en boutique, l'enseigne nous offre 20% de réduction sur l'achat d'un nouveau parfum ou d'un coffret.

Un bon plan beauté à première vue dans la mesure où l'achat d'un parfum est parfois presque un investissement ! A première vue… puisque désormais, les réductions de 20% sur les parfums sont monnaie courante. S'il s'agit donc plus de faire un geste citoyen, que de faire une bonne affaire, l'initiative reste tout à fait louable !

Clemode

mercredi 15 octobre 2014

BALMAIN, JEUX DE VILAIN

1996, Alexander McQueen, 28 ans, prend la tête de la maison Givenchy en succédant à John Galliano. Il présente cette année-là sa collection Haute Couture printemps-été 1997 qui reçoit un accueil glacial. Elle est "massacrée par la couture" et le créateur avoue même à Vogue, fin 1997 : "Je sais que c'était nul".

Nul ? Probablement pas, aux yeux d'Olivier Rousteing ! Le 25 septembre dernier, le directeur artistique de Balmain présentait sa collection de prêt-à-porter printemps-été 2015 et un casting de rêve côté mannequins (Joan Smalls, Jourdann Dunn, ou encore Rosie Huntington Whiteley). Parmi les tenues dévoilées, le 6ème look interpelle rapidement les yeux avisés. En effet, on constate vite qu'il existe une "légère" ressemblance entre cette tenue et une présentée il y a presque 18 ans par Givenchy. Coïncidence ?

Les comparaisons entre les tenues (il s'agit dans les deux cas d'un costume blanc composé d'un pantalon et d'une veste croisée et ajourée, facilement reconnaissable) déferlent vitesse grand V sur les réseaux sociaux. Les uns annoncent préférer la version Givenchy, les autres celle de Balmain.

Alors que chacun est conscient qu'aujourd'hui, tout le monde s'inspire de tout le monde, il n'est ici plus question d'inspiration mais véritablement de copie, de plagiat manifeste. Une comparaison n'a ainsi pas véritablement lieu d'être, dans la mesure où la version Balmain est identique à celle de McQueen. A l'exception des poches visibles sur la veste originale et qui ne le sont pas dans la version 2015, rien n'a changé, rien n'a été revu, corrigé, modifié. L'original a été repris presque tel quel, même si la qualité paraissait supérieure chez Givenchy.

Bien sur, on pourrait prendre cet acte comme une forme de reconnaissance, d'hommage au travail de McQueen, mais cela ressemble plutôt à une forme de malhonnêteté et donne l'impression qu'Olivier Rousteing cherche à s'approprier quelque chose qui ne lui appartient pas. En effet, ce dernier n'a, pour le moment, pas répondu aux questions posées à ce sujet. Pourtant, s'inspirer de ce qui a déjà été fait n'est pas blâmable, mais ne pas avouer qu'on le fait et aller jusqu'à faire du plagiat…

mardi 14 octobre 2014

LES TALONS QUI TUENT

Exposition "Killer Heels : The Art of the High-Heeled Shoe"  Depuis le 10 septembre 2014, Alexander McQueen, Manolo Blahnik, Christian Louboutin, Chanel, Salvatore Ferragamo, André Perugia, Prada, Roger Vivier, Elsa Schiaparelli, Vivienne Westwood… et autres chausseurs italiens du XVIème siècle sont réunis au sein d'une exposition dédiée aux talons hauts : "Killer Heels : the Art of the High-Heeled Shoe". "Les talons qui tuent : l'art de la chaussure à talon". Celle-ci se tient au Brooklyn Museum (200 Eastern Parkway, Brooklyn, NY 11238-6052, Robert E. Blum Gallery, 1st floor), jusqu'au 15 février 2015, et est organisée par Lisa Small, Commissaire de l'exposition.

178 créations détonantes retracent l'évolution riche et variée de la chaussure à talon haut, sa symbolique et sa place dans l'imaginaire. Parmi ces chaussures, des chopines (souliers à plate-forme du XVIème siècle italien), mais aussi des talons super-glams d'aujourd'hui, des stilettos pointus et mortels, des chaussures de femme mandchoue du XIXème siècle (importables !), les escarpins "flamme" de Prada pour la collection printemps-été 2012, des cuissardes Louboutin cloutées (les Metropolis). Mais aussi des compensées impossible de Vivienne Westwood, les boots de 20,3 centimètres de haut de Lady Gaga, décorées d’hommes en or rampant sur le cuir noir, le célèbre "chapeau chaussure" en feutre noir créé par Elsa Schiaparelli en collaboration avec Salvador Dali à l’occasion de sa collection haute couture hiver 1937-1938...

De l'artisanal, du futuriste (avec la chaussure Nova imaginée par l’architecte Zaha Hadid), de l'extravagance (comme la Gillie de Vivienne Westwood), du déstructuré (comme la Bambou Heel de Winde Rienstra), de l'architectural… tout y est !

Ces objets de fétichisme, instruments de pouvoir, armes de séduction massive sont présentés sous verre comme des bijoux dans leur écrin et ont été prêtés par les créateurs eux-mêmes, le musée Bata de la chaussure, ou appartiennent à la collection de costumes Brooklyn Museum du Metropolitan Museum of Art.

Cette rétrospective haut perchée, qui s'étend du XVIème siècle à nos jours, est divisée selon différents thèmes : Revival and Reinterpretation, Rising in the East, Glamour and Fetish, Architecture, Metamorphosis et Space Walk. Le talon y est dévoilé sous toutes ses coutures et expliqué dans une série de films d'artistes contemporains (Ghada Amer, Reza Farkhondeh, Zach Gold, Steven Klein, Nick Knight, Marilyn Minter et Rashaad Newsome).

Une exposition qui enchantera les shoeistas (oui, le mot existe et désigne les addicts aux chaussures), adeptes de talons compensés, aiguilles, sculpturaux ou plateformes. Ne reste plus qu'à prendre son billet d'avion, direction New-York !

Clemode

lundi 13 octobre 2014

EDDY AMENIAN H&M

Eddy Anemian, lauréat en janvier dernier de la troisième édition du concours H&M Design Award 2014 (qui récompense chaque année un jeune talent de la mode), dévoile sa collection capsule pour le géant suédois. Le jeune étudiant de la prestigieuse Ecole de La Chambre de Bruxelles signe une ligne bucolique et couture créée à partir des silhouettes présentées pour le concours. Une collection ultra sophistiquée qui mixe coupes graphiques et imprimés audacieux.

Baptisée "They can cut all the flowers, they can't keep spring for coming", la collection est fortement inspirée de l'univers du peintre Ingres (et en particulier de sa "Grande Odalisque"). La seconde source d'inspiration de l'artiste est le personnage incarné par Tilda Swinton dans le film "I Am Love", de Luca Guadagnino. Un mélange d'inspirations détonant qui se traduit en représentations végétales et minérales : le paysage fleuri du film et le marbre de la villa milanaise représentée dans la peinture.

Tops fleuris, costume bleu se parent de bandelettes effilochées, "pour casser un peu l’élégance aristocratique que j’ai voulu donner aux lignes", comme le souligne Eddy Amenian. Bustier et jupe immaculés se couvrent de volants superposés. Le créateur retravaille les tissus d'ameublement pour obtenir un touché souple et doux. Volumes et imprimés floraux sont aussi au programme.

Cette ligne, conçue pour l'automne-hiver 2014-2015, comporte certaines pièces intemporelles qui peuvent se porter en toute saison, et aussi bien le jour que la nuit.

"Créer cette collection avec H&M a été une expérience enrichissante. Ils ont tout à fait saisi l'esprit de la collection, tout en adaptant les techniques de coupe et de couture pour un public plus large. Mes créations devenaient réalité", confie le créateur de 24 ans qui ajoute que cette collaboration a été "un vrai échange honorant et enrichissant qui m’a fait progresser et apprendre à faire mes propres choix". Du côté des suédois, l'expérience semble avoir été tout aussi agréable : "Tout le monde chez H&M a pris plaisir à travailler avec Eddy afin d’amener ses créations vers un plus vaste public", complète Ann-Sofie Johansson, Responsable du Design, New Development H&M.

Un talent qui rêve de travailler pour Dior et la Maison Martin Margiela, à suivre de très près. Mini collection de 10 pièces, disponible dès le 23 octobre dans certains magasins H&M et en ligne. De 24,99 € à 249 €.

dimanche 12 octobre 2014

ALEXIS MABILLE

Alexis Mabille, à l'Hôtel Salomon de Rotschild, signe une collection féminine chic et désirable, et la rumeur sur internet de sa collaboration avec le groupe H&M n'est que pure fantaisie.

Alexis Mabille revendique, pour l'été prochain, une mode sexy, célébrant le désire et jouant avec la sensualité du corps féminin par des coupes très maîtrisées. L'essence même de son défilé "la fraîcheur, la fluidité, la décontraction et la nonchalance d'une femme moderne et assumée, terriblement française et terriblement libérée".

Cette collection d'une trentaine de modèles fait la part belle aux tenues de soie sexy, trench à capuche et gabardine de coton blanc inspirée du peignoir des hôtels ultra-luxes du sud de la France. Pour le soir, blouson façon smoking et pantalon taille haute.

Bravo, Monsieur, pour ce moment de sexualité moderne, un moment fort en émotions surtout dans une société où le seul contact érogène avec l’être chassé réside dans le frôlement d’un doigt moite sur un écran lisse et froid ; celui du Iphone.

Mais, au delà de la collection, nous avons vu dans ce show un esprit glamour et hyper sensuel qui nous rappelle les émotions que nous avons eu avec Monsieur Yves et ses collections. Oui, il est là, tapis dans l'ombre, quelques années encore et nous aurons la pleine expression du meilleur du meilleur, et cela nous met en fête. 

Anonymode

jeudi 9 octobre 2014

UN PASSAGE SUR MODE 'BELPERRON'

Un lieu Parisien qui lui est enfin consacré ! Passionné depuis toujours par l’oeuvre de Suzanne Belperron, Olivier Baroin, dédie à sa passion un lieu magique, au coeur de Paris , à l’abri des regards, dans ce petit passage discret qui relie la place de la Madeleine à la rue Boissy d’Anglas.

Il la nomme « La Golconde », du nom de la célèbre mine indienne qui produit les pierres dont raffolait Suzanne Belperron. Olivier Baroin devient expert en bijoux anciens. Fasciné, d’abord, par l’art et… par Suzanne Belperron, il acquiert en 2007 l’ensemble des archives de la créatrice, carnets de commandes, dessins, bijoux, plâtres, etc. 

Il est, de ce fait, l’incontournable expert auquel se réfèrent les maisons de vente aux enchères. Il est l'auteur du premier livre de référence Suzanne Belperron. Olivier Baroin connaît tous les secrets d’une des créatrices de bijoux les plus talentueuses et les plus influentes du XXème siècle.
La Golconde ouvre ses portes en avant première de la Biennale de septembre. On peut y admirer, acheter, ou proposer les bijoux de Suzanne Belperron. Artiste avant-garde et coloriste hors pair, venez y découvrir les secrets des précieuses archives, ou portraits inédits de la créatrice. On peut aussi y choisir de superbes bijoux anciens de grandes maisons.

Suzanne Belperron
« La Golconde »
9 Place de la Madeleine
75008 Paris
01 40 07 15 69
RELATIONS PRESSE : Dany BERLAND-MICHEL

mercredi 8 octobre 2014

GUILLAUME LE CONQUERANT PREND NINA RICCI

Guillaume Henry est le nouveau directeur de la création chez Nina Ricci. Cette nomination a été confirmée officiellement par la Maison de mode appartenant au groupe Puig.

Le styliste de 35 ans succède à Peter Copping, directeur artistique depuis 2009, qui devrait rejoindre, selon les rumeurs, Oscar de la Renta. Son départ avait été annoncé par Nina Ricci pendant la fashion Week. 

Guillaume Henry prendra ses fonctions le 5 janvier 2015 et présentera sa première collection pour Nina Ricci avec la saison automne-hiver 2015-16. 

"Vision artistique, intuition, intelligence, curiosité, charisme, capacité à fédérer les meilleurs", commente dans un communiqué Ralph Toledano, président de la division mode du groupe Puig. Après l’Ecole Supérieure des Arts Appliqués Duperré, puis l’Institut Français de la Mode, il décide à 21 ans de se lancer sous son propre nom dans le prêt-à-porter. Le succès n'est pas au rendez-vous et il précise qu'il a alors « dû laisser tomber après trois saisons. » . Il entre comme stagiaire et travaille trois ans pour la marque Givenchy, puis de nouveau trois autres pour Paule Ka

Né en 1978, il est principalement reconnu pour ses activités chez la marque de prêt-à-porter Carven pendant presque six ans. Troisième fils d'un père employé de banque et d'une mère enseignante, né à Chaumont, il grandit à Humes en Haute-Marne. 

À neuf ans, il dit déjà vouloir être styliste, et reçoit de ses parents, sa première machine à coudre à douze ans, ainsi que son premier mannequin de bois à quatorze. Il s'installe à Paris dans les années 1990. Nous lui souhaitons bonne chance.

mardi 7 octobre 2014

BUSINESS FASHION WEEK

C'est un petit business bien lucratif qui s'opère en sous-main avec les agences de presse et les concierges des grands hôtels Parisiens : bienvenu dans la Fashion Week et les dessous d’un monde toujours plus corrompu.

Pour nous, il s'agit de pouvoir assister aux manifestations que donnent les créateurs, et cela afin de pouvoir reporter au monde sur nos blogs l'ensemble des Fashion shows. Mais, en réalité, la tâche s'avère complexe et de plus en plus difficile, car les prix montent. Les concierges des grands hôtels parisiens sont prêts à payer plus de 8000 € cash pour une invitation aux shows des grands couturiers.

Alors que nous recevons depuis des années l'éternel e-mail, qui consiste à nous faire croire que, pour des raisons de place, nous ne pouvons pas être invité, les agences revendent les places dans les grands hôtels pour d’hypothétiques clientes. Voilà comme toujours la dérive de mal gérer les invitations, il est vrai que depuis l’apparition des influencers et des blogeurs, les organes dirigeantes vieillissantes se retrouvent en effet devant un problème qu'ils n'avaient pas anticipé. Mais, espérons que les nouveaux arrivants vont enfin mettre un système en place moins discriminant mais surtout plus efficace. 

Anonymode.

lundi 6 octobre 2014

AVELON

C'est dans la cour de l'hôtel particulier d'Avaray (propriété des Pays-Bas) qu'était présentée, lundi 29 septembre, la collection printemps-été 2015 de la maison Avelon.

Cette marque hollandaise (ceci explique cela), qui croit en la différence de la beauté, nous a prouvé que celle-ci existe, peu importe les couleurs et les matières.

Erik Frenken, directeur styliste pour la Maison depuis 2008 (il avait auparavant le même poste chez Viktor & Rolf pendant quatre ans) a placé l'été 2015 sous des tendances ethniques. Il a notamment puisé son inspiration dans ses propres voyages, ainsi que dans le livre "Before They Pass Away" de Jimmy Nelson, photographe qui explore les dernières cultures indigènes du monde. 

Le créateur mélange ainsi tendances actuelles (oversize, franges…) et inspirations primitives. Il propose une approche intéressante de l'inspiration ethnique, loin de l'utilisation habituelle d'imprimés africains. Ainsi, les matériaux utilisés vont du raphia au crêpe, en passant par le cuir, le coton. Les couleurs pastels (ivoire, rose pâle, bleu ciel), côtoient des gris, des bleus foncés, des rouges bruts, entre le coquelicot, le groseille et le vermeil. Le noir et le blanc sont également largement présents. 

Cette collection moderne fait la part belle aux pièces larges (aussi bien sur des pantalons frangés que des vestes ou des tops aux manches dépassant les mains). Même les accessoires sont XXL, avec des colliers ethniques blancs (l'un d'entre eux est tellement imposant qu'il cache même la poitrine dénudée du mannequin que le porte).

Parallèlement aux pièces oversize, d'autres sont bien plus ajustées, près du corps. Comme ces mini-robes noires, ou encore cette longue robe drapée et frangée de la tête au pied, qui clôt le défilé.

Le costume masculin est également mis à l'honneur, rendu féminin par un décolleté plongeant jusqu'au nombril. Les jeux de voilage, de transparence, sont nombreux, mais toujours dans la subtilité.

C'est au son d'une musique métallique que les mannequins apparaissent dans l'encadrement doré de la porte, cheveux détachés, rabattus en arrière grâce à deux tresses plaquées de chaque côté du crâne, chaussures plates (sandales ou derbies avec détails métalliques) aux pieds. Cette Fashion Week est d'ailleurs l'occasion pour le créateur d'origine allemande de lancer sa première ligne de chaussures et d'accessoires.

Une collection entre ethnique et modernité qui a fait voyager les invités, malgré la légère pluie qui commençait à tomber, avant même l'apparition du premier mannequin.

Clemode

dimanche 5 octobre 2014

ERIC TIBUSCH

Athlétique, Éric Tibusch arrive avec un oeil persant, vif et pétillant d'intelligence. Sa poignée de main franche et direct est plutôt bon signe pour la suite  de l'interview.

"La création, c’est essentiel" me dit-il de prime abord. "Les défaites nous rendent plus fort pour affronter chaque difficulté dans la vie, et c'est parce que si vous savez comprendre la véritable cause de ce qui ne vous fait pas avancer, alors vous saurez également y mettre fin.

Quand vous utilisez judicieusement ce pouvoir de la création, votre vie devient bien plus facile, car vous pouvez voir le plaisir de l'autre dans chaque création.

“La création dans la Couture, c’est à la fois avoir les outils les plus simples et les plus compliqués, mais c'est aussi un outil pour accéder à un niveau plus grand de bien-être de l'autre. Cette métamorphose du tissu, je la fais partager  et cela me fait du bien, et faire du bien aux autres. Cela me fait du bien.

La Chine, marché phénomenal, m'a donné une chance de pouvoir faire ce que je veux au delà des clivages de ces petits messsieurs bien pensant qui ne m'aiment pas, mais pour ne pas paraphraser un réalisateur celèbre "si vous ne m'aimez pas, je ne vous aime pas non plus".

La puissance de voir le monde de l'étranger vous fait entre apercevoir que la France et si petite, mais aussi si puissante, car elle distille tous ses créateurs, ingénieurs, et autres corps de métier dans le monde entier. Pour moi, l'avantage d'être à Honk Kong, c'est la reconnaissance de ce que je suis : un créateur, et cela n'a pas la même valeur ici qu'en France, et personne ne sait pourquoi.

La Maison de Haute Couture Eric Tibusch
Shenzhen
Dalang Nanguo Li Ren.
China

Questionnaire de Canal-Luxe 

Votre mot féminin préféré • Désir

Que chantez-vous sous la douche • "Money" de Abba

Prénom de la première fois • Dorian

1 glace à deux boules quel parfum • Noix de coco

Dans un ascenseur avec Lady Gaga que lui dites-vous ? • qu'est-ce que t'es moche

Le tue l’amour le plus efficace dans un couple. • Le manque de désir

Vote juron favori ? • Pipi de chien

Le film qui vous a le plus marqué ? • Toute la série d'"Angélique" et "Les Damnés" de Visconti

2 heures avant la fin du monde que faites vous ? • L’amour

Vous avez le numéro du Pape Francois que lui dites-vous ? •  Bravo !

Citez-moi une personne que vous admirez ? •  Maman

Quel est, à vos yeux, l'accessoire indispensable ? • Une paire de chaussures à talons

Quelle pièce ne fera jamais partie de votre garde-robe ? • La cravate

Quelle personnalité, vivante ou morte, ou quel personnage de fiction rêvez-vous secrètement de faire défiler ? • Marlène Dietrich

Quel métier auriez-vous exercé si vous n'étiez pas devenu créateur ?• Egyptologue

Souvenez-vous... Quelles sont les toutes premières émotions que vous avez ressenties à Paris ? • La chanson du moment, tirée d'un film

Pouvez-vous me citer un blog de mode ? •Canal Luxe, bien sûr.

jeudi 2 octobre 2014

LUIS BUCHINHO

Le défilé de Luis Buchinho pendant la Fashion Week parisienne 2015, s’est déroulé 5 rue Vivienne à l'immeuble de la BNF en pleine rénovation. Le décor était fluo avec fresque au plafond du 18ème siècle. Une fois l'ancienne Miss France et quelques "People" arrivées, le spectacle commence avec assez peu de retard. Bravo pour l’organisation.

C’est dans cette atmosphère que le premier mannequin arrive : tailleur blanc sobre avec une ceinture noire portée haut chic et très très Ready-to-Wear. Cela change. Maintenant, reste à connaître les prix ?

Globalement au risque de vous paraitre un peut court, je trouve que ce créateur en devenir a, depuis l’an dernier, certainement, acquis un plus grand potentiel que Raf Simons (que je n’aime pas), mais cela n’engage que moi car d’autre l’Adore (Dior). Le reste de la collection est un défilé de robes aux coupes asymétriques, aux tons pastels, pourpre et de pantalons satinés... On sent que Luis Buchinho s'est fait plaisir en mélangeant des couleurs pastels dans certaines de ses pièces avec audace.

mercredi 1 octobre 2014

ALLUDE

Glamour et urbaine, c'est la tendance et la marque de la collection de la styliste Andrea Karg, dans laquelle le délicat cashmere et la laine se mélange abondamment. 

La créatrice qui se voue toujours à expérimenter la vision de la métro sexuelle Parisienne. C'est ainsi qu'elle combine sa signature cashmere avec des textures inattendues. 

Dans cette collection, Andrea a conservé sa silhouette affinée et souple habituelle, lignes "street chic" avec des jupes qui imite la 3D, des coupes très novatrices, des laines tressées et des mélanges pieds de poule impeccable avec des détails types noeux de tissu donnant un effet de hauteur. Le Cashmere, la matière qui la passionne fait l'objet d'un savant dosage avec la maille laine, la plus délicate.
Sa palette de coloris hyper urbaine renforce la sophistication de ses créations et donne une touche Chanel à la collection.