mardi 17 décembre 2013

LA FEMME AU VOILE

La burqa, à proprement parler, qui recouvre tout le visage ainsi que les yeux dissimulés derrière un grillage, se retrouve principalement en Afghanistan, au Pakistan et en Inde, où, bien souvent, les femmes n’ont d’autre choix que de la porter. 

Ces dernières subissent alors de facto une façon de s’habiller dans laquelle la mode ne peut occuper aucune place, raison pour laquelle l’y associer peut s’avérer indécent. Or, rassurez-vous, loin de nous l’idée d’écrire un brûlot anti-religieux, notamment après les polémiques de ces deux dernières années en France !
Si nous avons malgré tout choisi de conserver ce terme de "burqa" dans le titre de ce débat, c’est que l’amalgame qui tend à nous faire confondre ce vêtement avec tout ce qui se veut ample et un tantinet sombre est plus facile à faire qu’à défaire. Du coup, la burqa est devenue en Occident, et à tort, le terme générique pour qualifier la tenue de la femme musulmane, alors qu’elle n’en n’est finalement qu’un élément marginal.
Il est certain que ces vêtements qui dissimulent entièrement le corps ne laissent personne indifférent, et reconnaissons qu’ils exercent sur nous (voire même de façon inconsciente) une forte impression, voire de la fascination, indépendamment de toutes les symboliques, le plus souvent négatives, qu’on leur prête. Qui ne s’est jamais retrouvée aux Galeries Lafayette côte à côte avec une Saoudienne toute de noir vêtue ?

Le cas échéant, il est probable que vous avez aussi remarqué son sac Chanel en or massif, ses lunettes pavées de diamants, sans parler de l’énorme Rolex ornant son poignet délicat… Et, tout comme nous, vous vous êtes demandé si, ce qui était porté dessous, était du même acabit ! Ainsi, l’abaya, tenue d’apparence plutôt ingrate, c’est le moins qu’on puisse dire, apparaît soudain comme LE sésame de la caverne d’Ali Baba ! C’est aussi là qu’en réside toute la magie : conjuguer une sobriété des plus austères avec les fantasmes de mode, entre autres, les plus sexy et les plus fous ! Ah, l'imaginaire quand tu nous tiens !

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