Plus que la mode, Massaro, c’est avant tout une histoire d’allure. Une démarche, autant artistique que technique, qui offre aux femmes une silhouette empreinte de légèreté. Une alchimie dans laquelle le chic ne trotte jamais au détriment du confort, et réciproquement.
Saga familiale devenue affaire de passion en entrant dans la constellation de la maison Chanel en 2002, Massaro poursuit une aventure démarrée en 1894
et qui aura vu se succéder trois générations de maîtres bottiers à cette adresse désormais mythique, le 2, rue de la Paix à Paris.
A sa tête aujourd’hui, Philippe Atienza, également bottier, formé auprès des plus grands et successeur naturel de Raymond Massaro qui l’appela pour reprendre sa suite en 2008.
Naturellement, le savoir-faire de la maison, son aptitude à réaliser les rêves les plus fous des femmes et des couturiers au travers de créations sur mesure, exclusives, parfois inédites et uniques, ont suivi leur chemin. Cette quête de l’excellence exige aussi de nouvelles ambitions qui prennent la forme d’une ligne prêt-à-chausser dédiée aux souliers masculins, toujours proposés, par ailleurs, dans les collections sur mesure –dès 1970, la maison fut d’ailleurs le bottier du roi Hassan II.
De nouvelles cambrures, d’autres talons d’autres chaussures féminines voient aussi le jouret viennent enrichir une formidable collection qui compte par exemple, la ballerine Grès (1955) ou la célèbre sandale Chanel (1958).
La signature Massaro, qui a su séduire la duchesse de Windsor, Marlène Dietrich, Barbara Hutton et tant d’autres, continue de faire pétiller les yeux des femmes, célèbres ou anonymes, toutes amoureuses de ces souliers au luxe si particulier, dotés de ce petit supplément d’âme qui fait battre un peu plus vite le cœur des amoureux de la belle ouvrage.